Une communication au top (2ème partie)

Cet article (et épisode de podcast) fait suite à la 1ère partie qui traitait de l’écoute active.

Aujourd’hui, nous allons parler communication non violente et gestion de conflits.

Qu’entend-on par « communication non violente » (ou communication bienveillante ou communication positive) ?

Cela peut être soit :

  • Une attitude face à la vie qui nous rend capables d’assumer ce qui relève de notre propre responsabilité.
  • Une méthode de résolution de conflits : simple et équitable pour tous

(petite précision importante : Il ne faut pas voir le conflit comme quelque chose de négatif. Il a des bénéfices car il permet de clarifier une situation et de poser des limites. Mais il faut effectivement le gérer dans le calme et avec efficacité. C’est là tout l’intérêt de cette méthode !

Donc : éviter conflits : NON – éviter la violence : OUI)

Cela peut vous servir pour :

  • Simple discussion -> besoin de clarifier une situation ou une relation
  • Processus de gestion de conflit
  • Un outil pour mener efficacement des réunions professionnelles voire même des réunions familiales pour aboutir à une décision commune
  • Courriers administratifs

Attention : la CNV a ses limites. La limite principale étant l’autre et son investissement dans le processus. Il doit être partant pour participer activement à la démarche et avec sincérité. Ce qui ne sera pas le cas de certaines personnes comme, entre autres, les pervers narcissiques, manipulateurs, personnes atteintes de troubles psychiatriques.

1/ La responsabilisation

Je vous invite à aller écouter le podcast (si ce n’est pas déjà fait 😉 car je vous donne plusieurs exemples qui montrent l’importance de la responsabilisation dans la relation avec l’autre, la communication et la résolution de conflits.

J’avoue préférer le terme « se responsabiliser » à celui d’ « être responsable » car le premier est une forme active. Le second est une forme passive. Cela a, à mon sens, une incidence dans la perception de l’attitude à avoir pour que l’on se sente réellement RESPONSABLE !

2/  Etre dans la juste attitude

  • Prenez votre temps, choisissez le bon moment pour, entre autre, être vraiment dans l’empathie (attitude indispensable à ce moment précis – mais nous avons aussi le droit de ne pas toujours être ainsi et c’est OK. On reporte alors la discussion)
  • J’ai un petit truc pour me mettre en état empathique lorsque je sais que je vais devoir faire face à une situation qui peut générer des tensions : J’écoute les minutes précédentes une musique qui me rend « amoureuse »…vous savez, le genre de musique, qui quand vous l’écoutez, vous prendriez tout le monde dans vos bras pour les câliner. Et je vous assure que ça marche (souvent, je mets ça dans la voiture en allant à mon RV). J’arrive en mode « Love and peace » et cela ne me retire pas mon esprit lucide. Mais ce
  • J’ai une autre astuce imparable : Ma bulle de protection : Pour commencer, vous allez imaginer une jolie bulle qui vous entoure. Une bulle d’une solidité à toute épreuve, que rien, ni personne ne peut détruire. C’est vous qui décidez de ce qui en sort et de ce qui y rentre. Vous seul(e), êtes capable de la faire apparaitre ou disparaitre. La mienne est transparente car j’aime y voir la lumière rentrer. Ensuite, j’aime y mettre tout plein de choses qui me font vraiment du bien. Quelques-uns de mes objets-doudous (voire tous si besoin). Je peux y inviter les personnes qui sont un vrai soutien pour moi. Mes petits animaux, aussi. Et Néophim est toujours là, bien sûr !!! C’est un endroit où je me sens protégée, forte, et en harmonie avec moi-même.
    De la même façon que j’écoute mes musiques qui me rendent « amoureuse », j’active ma bulle de protection afin de m’imprégner de ce sentiment de protection et de force. Cela me met dans une énergie puissante qui me permet de vivre cette situation avec beaucoup plus de fluidité, de confiance et d’en ressortir sans être totalement vidée de mon énergie.

Et chose incroyable (et constatée à chaque fois), les gens le sentent et sont beaucoup plus coopératifs.

  • Etre le plus possible aligné(e) pour se sentir légitime dans la démarche et dans ses demandes à la fin. Pour cela, prenez le temps de faire ce qu’il faut avant (méditation, séance de sophrologie, thérapie, écoute…)
  • Adaptez votre langage pour qu’il puisse être accessible à votre ou vos interlocuteurs, en particulier les enfants et les adolescents.
  • Ne pas avoir peur. C’est une démarche qui n’est pas facile et qui peut nous amener à craindre les réactions des autres personnes mais si vous êtes vraiment dans une démarche constructive et positive, fixez-vous sur cet objectif et accueillez les réactions vives des autres comme des réflexes de protection. Cela n’empêche pas qu’ils entendent ce que vous leur avez dit. Ils leur faut juste plus de temps pour intégrer ce que vous leur avez dit.
  • Et d’ailleurs, parlons « patience ». Tout le monde ne chemine pas de la même façon, à la même vitesse et ne part pas du même endroit. Acceptez de leur laisser le temps qu’il faut.
  • Connectez-vous à l’autre mais aussi à vos guides (oser demander leur soutien)
  • Soyez bienveillant avec l’autre mais aussi avec soi-même.
  • Mettre votre puissance au service du pardon et non de la colère

3/ Poser le cadre

Pour une « médiation » ou résolution de conflit dans un cadre scolaire, professionnel, ou conflit familial, il est impératif de poser un cadre avec les règles suivantes :

  • Tout  ce qui se dit pendant la discussion ou médiation reste entre nous.
  • Chacun s’exprime en « je », calmement et sans insulte.
  • Chacun parle à tour de rôle et l’autre ne devra pas l’interrompre même s’il n’est pas d’accord.
  • Le temps de parole devra être équitable.

Pour une conversation classique, je laisse toujours l’autre s’exprimer en premier. Cela me permet d’avoir connaissance d’éléments qui peuvent m’aider à mieux le comprendre et à pouvoir « rebondir » à partir de cela. Je me sens plus à l’aise ainsi et plus efficace aussi.

4/ Exposer les faits

  • Rester factuel : oui, ça peut faire sourire puisque, par définition, les faits sont factuels. Mais, croyez-moi, ce n’est pas le plus facile car, à cette étape, déjà, on a envie de présenter les choses « du bon côté » (le nôtre, bien sûr !!!). Donc, on arrange un peu à notre sauce et on n’est déjà plus du tout dans le côté factuel. Mais si vous voulez être crédible, cette étape est indispensable car personne ne peut discuter de vrais éléments factuels (je l’ai constaté dans tous les courriers administratifs que j’ai rédigé et aussi dans les discussions)
  • Soyez précis (très important aussi)
  • N’hésitez pas à poser des questions. Cela vous permettra de vous assurer que vous avez bien compris et demander aux autres si c’est bien le cas pour eux aussi.

5/ Exprimer ses émotions, besoins

  • Parler chacun son tour et sur une durée équivalente (approximativement)
  • Le vocabulaire émotionnel a son importance et nous sommes, aujourd’hui, bien pauvre en la matière. Attention, car cela peut créer de la frustration. En effet, les personnes qui n’ont pas de vocabulaire émotionnel assez riche, vont avoir le sentiment de ne pas avoir réussi à se faire entendre et donc comprendre. Proposez une liste que tout le monde pourrait utiliser pour combler ce manque.

En voici une liste des émotions peut vous être utile :

Ainsi qu’une liste des besoins :

  • Parler en « je ». Une petite précision importante : l’expression « j’ai le sentiment » commence bien par « je » mais elle n’est pas adaptée car elle exprime une pensée et non une émotion. L’expression adaptée est « je me sens » ou « je me suis senti(e) ».
  • Ce n’est pas toujours facile d’exprimer nos émotions et nos sentiments. Nous sommes dans une société de performance où cela peut être interprété comme de la vulnérabilité et l’on n’aime pas trop l’exposer au regard de l’autre MAIS cela fait partie de la responsabilisation. Voyez cela comme un acte de courage et à plus long terme, un cadeau que vous vous faites.
  • Ne pas tomber non plus dans l’excès. Exprimer ses émotions, c’est top mais ne submergez pas l’autre à votre exultation émotionnelle. Parlez de ce qui est en lien avec ce qui vous réunit à l’instant présent. Trop d’informations peut nuire à la communication.

Et pourquoi cette étape est si importante ? Parce que tant que l’on n’exprime pas ses besoins, on ne pourra pas trouver de solutions adaptées et surtout « gagnant-gagnant ».

6/ Reformulation

J’ai déjà parlé de cette étape dans l’article (et épisode) précédent mais je vais vous redonner les points importants :

(N’hésitez pas à me demander des exercices si vous souhaitez vous entrainer)

  • Reprendre les faits, les émotions et les besoins et faire des phrases qui gardent le même sens et la même intention mais avec un vocabulaire légèrement différent.
  • Exemple : « si j’ai bien compris, tu as ressenti de la colère quand tu as vu que X a coupé la conversation car tu avais besoin d’attention et tu penses que l’on ne t’en a pas assez accordée »
  • La personne dont on a reformulé les propos doit valider notre reformulation.

7/ Recherche de solutions possibles

C’est l’observation des faits + expression des émotions (sentiments) et besoins en respectant le cadre défini au début qui va donner les solutions « gagnant-gagnant »

  • Formuler des propositions concrètes de mise en action : claires et précises
  • Etablir un « contrat » : mail dans le cadre professionnel, un écrit que l’on peut afficher dans le cadre familial, un document qui reprend les solutions et que chacun recopie…
  • Evaluer quelques jours plus tard car cela permet de voir si les solutions sont réellement adaptées et quels bénéfices, on en a déjà retirés.

C’est important de ne pas se quitter sur le moment de gestion de conflit en pensant que le problème est définitivement réglé. Il faut du temps et du recul pour cela.

Et ce recul permettra aussi d’apprécier tous les avantages de cette méthode de résolution de conflit.

8/ Conclusion

Il y a quand même une chose qu’il faut avoir à l’esprit. C’est que ce qui est conflictuel pour nous, ne l’est pas forcément pour l’autre. Et donc, parfois, il est bien de se poser pour prendre du recul et voir ce que l’on peut améliorer ou travailler en soi sur notre perception des autres et des situations.

Je ne peux finir sans vous parler de notre ami, Socrate et de ses trois tamis :

Un jour, quelqu’un vint voir Socrate et lui dit :
– Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
– Arrête ! Interrompit l’homme sage. As tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
– Trois tamis ? dit l’autre, empli d’étonnement.
– Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu a as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ?
– Non; je l’ai entendu raconter, et …
– Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l’autre répondit : non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire …
– Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as à me dire …
– Utile ? Pas précisément.
– Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier …

Alors, oui, soyons toujours vigilant que ce que nous avons à dire soit VRAI, UTILE et BIENVEILLANT.

Belle journée à vous.

Une communication au top (1ère partie)

Nous avons pensé, Néophim et moi-même, que c’était le bon moment pour vous parler de communication

Ce confinement nous amène à être plus dans l’intimité avec nos proches ou bien des personnes qui, au contraire, ne font pas partie de notre quotidien. Et ce n’est pas toujours facile à gérer. Cela peut aussi être un bon moyen d’aborder des sujets délicats mais encore faut-il avoir les bons « outils » pour que cela se passe au mieux.

Ce thème va être abordé à travers 2 épisodes de podcast et donc 2 articles différents car la communication est un sujet très vaste et je ne voulais pas vous inonder d’informations.

Je préfère, au contraire, que vous preniez le temps d’intégrer ce qui est nouveau pour vous et surtout, surtout, de le mettre en pratique.

Aujourd’hui, nous allons aborder le sujet de l’écoute dite « active » et je vais vous donner toutes les conditions pour que celle-ci soit optimale.

A/ Se responsabiliser

La première condition et sûrement la plus déterminante, c’est la responsabilisation : la nôtre et celle de notre interlocuteur car la communication demande que chacun des protagonistes soit actif, volontaire et coopératif. A commencer par l’écoute.

1/ Sa propre responsabilité

Ecouter une personne nous demande d’être dans la bonne posture pour elle mais aussi pour nous.

Il faut donc déjà que cette démarche soit une vraie volonté de votre part et pas pour faire plaisir. Et puis, il faut que vous sentiez que c’est le bon moment pour vous afin que vous soyez pleinement disponible. Et aussi dans un état d’esprit d’ouverture.

2/ La responsabilité de l’autre

L’autre doit également être responsable dans le sens où il ne faut pas qu’il attende tout de vous comme cela arrive parfois. Il doit être lui-même dans une démarche de dépassement de soi et avoir conscience que c’est à lui de trouver les solutions qui lui conviennent même si vous allez l’aider d’une certaine façon à travers ce temps d’écoute.

C’est ce qui sera le mieux pour lui.

3/ Le triangle de Karpman

Il y a aussi un piège dans lequel il ne faut pas tomber, c’est la relation « sauveur-victime ».

C’est très bien expliqué à travers le triangle de Karpman :

C’est une représentation du scénario inconscient dans lequel nous sommes souvent impliqués.

Il y a 3 rôles que nous pouvons endosser successivement (même si souvent nous en privilégions un) :

  • Le bourreau : il fait souffrir la victime afin de se protéger de ces propres peurs et croyances limitantes qui l’empêche de vivre sereinement. Il impose sa vision des choses et il est persuadé que ce qu’il dit et fait est la meilleure solution.
  • Le sauveur : il pense devoir sauver le monde entier mais surtout toute personne qui se positionne en victime et qu’il sent en demande et en attente. Le sauveur a besoin de se sentir indispensable et souvent, c’est un besoin de reconnaissance qui se cache derrière ainsi qu’un manque de confiance en soi.
  • La victime : se sent impuissante et a ce besoin de reporter la responsabilité sur autrui. Elle attend de l’autre qu’il soulage son mal-être interne.

Si l’on prend conscience que l’on est impliqué dans un scénario en lien avec le triangle de Karpman, c’est déjà une très bonne chose car la plupart du temps, nous faisons cela inconsciemment.

L’étape suivante consiste à comprendre pourquoi. Et ensuite, à en sortir en choisissant d’être responsable de sa vie. Ce qui ne retire pas la responsabilité de l’autre mais il faut rééquilibrer les responsabilités et assumer ses propres choix.

B/ L’écoute active

1/ Etre dans l’empathie

C’est une attitude indispensable pour être pleinement dans une écoute active.

Mais il ne faut pas confondre « empathie » et « compassion ». Il ne s’agit pas de ressentir toutes les émotions de votre interlocuteur mais juste d’en avoir conscience et de les accepter sans les juger.

2/ Avoir la bonne attitude

Cela veut dire être complètement disponible :

Si l’on sent que cela ne va pas être le cas alors, il vaut mieux reporter ce temps d’écoute. Et si c’est très important et que cela ne peut pas attendre et que vous avez peu de temps, posez-vous à côté de la personne même 5mn. Il vaut mieux 5mn assis(e) que 5mn debout la main sur la poignée de porte. C’est exactement le même temps mais ce n’est pas perçu du tout de la même façon par la personne qui a besoin d’écoute.

Sachez aussi poser des limites, VOS limites, car ce sont elles qui vont aussi conditionner la qualité de votre écoute. Soyez honnête et sincère. C’est ce que l’autre attend de vous et ce dont il a besoin avant tout.

Sachez-vous taire et ne pas intervenir en donnant votre avis, en posant des questions, avec un regard plein de sous-entendus ou en portant un jugement. Je sais que parfois, c’est difficile mais il est important que la personne s’entende parler pour que ses paroles résonnent en elle. En effet, c’est ainsi qu’il va prendre conscience de la situation et que les solutions peuvent lui apparaitre plus facilement. Si vous intervenez trop souvent, ce sont vos paroles qui vont résonner en lui et sûrement créer de la confusion.

Soyez dans l’instant présent. C’est le meilleur moyen pour être dans une écoute optimale et pour vous connecter à votre interlocuteur.

En plus, cela va vous permettre de mieux percevoir ce qui se cache derrière certaines paroles.

3/ Reformuler les propos de l’autre

Une fois que la personne a fini de parler, vous allez reformuler ses propos de cette façon :

  • « Si j’ai bien compris, tu t’es senti(e) dévalorisé(e) lorsque ton responsable a confié la mission que tu convoitais à ta collègue »
  • Ou alors, « Ce que tu veux dire, c’est que tu ne te sens plus capable de travailler dans les conditions actuelles car cela représente trop de risques pour toi »

L’intérêt de la reformulation est double. Il permet déjà de montrer à votre interlocuteur que vous l’avez bien écouté(e). Il vous permet aussi d’être sûr(e) que vous avez bien compris ce qu’il (elle) ressentait.

4/ Ne pas chercher de solutions

Il est important, en effet, de ne pas chercher de solutions pour l’autre mais plutôt de l’amener à les trouver lui-même à travers le temps d’écoute que vous lui offrez.

Toutefois, s’il vous le demande ou si vous sentez que c’est une attente de sa part, posez-lui ces questions :

  • Qu’attends-tu de moi ?
  • As-tu besoin d’un avis, d’un éclairage ?

Et précisez bien que ce n’est QUE VOTRE AVIS et qu’il garde son libre-arbitre et que c’est à lui de prendre les décisions qui lui correspondent.

5/ Et s’il y a un malaise ?

N’oubliez jamais qu’une écoute n’est pas une séance de psychothérapie ! C’est très important d’avoir toujours cela à l’esprit.

Les 2 cas de figures que j’ai le plus rencontrés sont les suivants :

  • Vous sentez que ce que la personne vous confie est grave et trop lourd à porter pour elle (agression, violences physiques ou morales, déséquilibre psychique…). Dans ces cas-là, orientez-la vers un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement psychologique et veillez à ce qu’elle le fasse (sans pression mais avec la plus grande bienveillance).
  • Vous sentez que la personne qui est en face de vous a une attitude malsaine et qu’elle fait tout, à travers la conversation, pour vous mettre mal à l’aise. Vous êtes très certainement face à un pervers narcissique, un manipulateur ou une personne atteinte d’un trouble psychologique. La seule chose à faire, dans cette situation, c’est de stopper net la conversation : « Nous allons nous arrêter là car je ne me sens pas concerné(e) par ce que vous dîtes ». Si la personne insiste, répétez cette phrase plusieurs fois jusqu’à temps qu’elle comprenne mais en aucun cas, vous ne devez rentrer dans des justifications ou des explications car c’est ce qu’elle attend de vous pour vous « envelopper dans sa toile ».

C/ Conclusion

Vous avez là tous les éléments principaux pour offrir une écoute de qualité aux personnes qui vous entourent, tout en vous préservant.

Vous avez remarqué que cela demande une grande humilité, de l’attention, une grande ouverture d’esprit et de la patience. Nous n’avons pas toujours cela à portée de main et c’est normal. Nous sommes des êtres humains avec nos imperfections et nous ne devons pas nous blâmer pour cela.

Offrir un vrai temps d’écoute active et optimale est un vrai cadeau que l’on fait à l’autre mais aussi à soi-même comme je vous le raconte dans le podcast. Mais il est important de faire cela sans attente. C’est ainsi que vous recevrez plus que vous ne donnerez.

A la semaine prochaine pour la suite.

Prenez bien soin de vous.

Mon organisation « spécial confinement »

Cela fait maintenant plus de 3 semaines que nous sommes confinés.

Et après les émotions fortes que nous avons pratiquement tous ressentis, nous en sommes au stade où l’on commence à essayer de se réorganiser car on a bien compris que cela allait durer un certain temps et qu’il y a de fortes chances pour que l’après ne ressemblent pas à l’avant.

Mais cette situation a entrainé des bouleversements personnels, professionnels mais aussi émotionnels et spirituels. Et cela a mis un sacré bazar dans notre organisation habituelle et aussi dans nos vies.

En ce qui me concerne, j’ai eu une phase de sidération pendant 1 semaine. Je prenais conscience de ce que cela allait entrainer dans le monde, dans ma vie mais aussi dans la vie des personnes fragilisées. J’étais incapable de prendre du recul et mes émotions étaient très inconfortables. Mais j’ai choisi de les laisser être et de ne pas lutter.

Si vous aussi, vous vous sentez perdu(e)s, fatigué(e)s, désorganisé(e)s, c’est tout à fait normal.

Si vous n’arrivez pas à retrouver un rythme de vie qui vous apporte sécurité et équilibre, ne culpabilisez pas. Ce n’est pas de votre faute.

Je vais partager avec vous tout ce qui m’a aidé à reprendre ma vie en main et faire de cette expérience, une opportunité de grandir.

Mais le plus important à retenir est que nous sommes des êtres tridimensionnels et que pendant ce temps de confinement, il va être essentiel de prendre soin de notre corps, notre esprit et de notre âme.

Et je vous réserve une petite surprise à la fin.

Alors, c’est parti !!!

A/ Mon organisation perso

1/ Courses

  • Meilleure gestion des courses
  • Meilleure alimentation
  • Moins de déchets

2/ Alimentation

  • Jeûne intermittent (14h)
  • Manger quand on a faim
  • Diners légers avant 20h
  • BOIRE +++++

3/ Hygiène corporelle

  • Douche le soir -> facilite le sommeil
  • S’habiller surtout si vous travaillez de chez vous
  • Vêtements confortables

4/ Activités physiques

  • 1 sortie quotidienne
  • Yoga doux
  • Sophrologie
  • Méditation
  • Sons binauraux
  • Pas de réveil mais couché(e) à 23h pour réhabituer l’organisme a utilisé nos rythmes chronobiologiques.
  • Ne rien faire

En fait, il s’agit de trouver le bon équilibre et c’est différent pour chacun.

Vous le sentirez en écoutant votre corps…ce que nous invite vraiment à faire ce confinement.

La situation entraine l’apparition de fortes émotions mais aussi un grand changement de rythme.

D’une manière générale, pas de contraintes mais plutôt la mise en place de bonnes habitudes.

Fuir la pression, les médias anxiogènes.

Réduire les réseaux sociaux (c’est le moment de faire le tri de ses abonnements)

B/ Mon organisation pro

Les premiers jours, il y a eu une surabondance de lives, de formations gratuites, de chaines de télévision cryptées qui devenaient accessibles.

J’ai fait une overdose.

J’ai donc réajusté ma consommation de réseaux sociaux : en quantité mais aussi et surtout en qualité.

Je me suis aussi consacrée à mes formations en ligne qui étaient un peu en stand-by.

Je me réveillais tous les matins avec toujours la même question : « Qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ? »

En général, je n’ai pas de mal à trouver ma réponse car j’ai un planning hebdomadaire qui me donne les grandes lignes et que je complète chaque jour en fonction des besoins.

Sauf que là, il y avait trop de changements :

  • Mes objectifs n’étaient plus réellement réalistes pour certains
  • Mon énergie en baisse avait des conséquences sur ma concentration
  • J’étais en plein réajustement de mon activité et des services proposés mais il fallait à nouveau tout reprendre. Heureusement, j’ai actuellement le soutien d’une accompagnante spirituelle mais c’est à moi de prendre les décisions et de mettre les mains dans le cambouis.

J’ai donc recommencé tout doucement avec une mini-liste faite la veille au soir avec quelques tâches professionnelles mais aussi des activités de bien-être et réconfortantes.

Au début, je notais également la durée de ces activités pour m’obliger à ne pas retomber dans l’hyperactivité. Mais aussi parce que ma concentration était très limitée.

Et surtout, surtout, le mot d’ordre est PAS DE PRESSION.

C/ Mon mini-planning bienveillant

  • Défi niveau vibratoire
  • Lecture inspirante
  • Cahier de confinement
  • Formation ou rédaction de contenus
  • Préparation du déjeuner
  • Balade
  • Lecture et/ou formations
  • Repos, douche, diner
  • Soirée en famille ou seule

D/ Messages des guides à travers le tirage effectué pour ce podcast

Je vous ai parlé, au début de ce podcast, d’une surprise.

Je vous ai fait un tirage d’oracles et comme toujours, le message était à la fois puissant mais aussi enrichissant et réconfortant.

Les 3 premières cartes étaient :

  • Protection
  • Pilier de lumière
  • Alignez votre vie

A travers ces cartes, on nous dit bien que ce confinement qui nous isole au niveau social va aussi nous permettre de couper des liens qui ne sont plus bienveillants pour nous. Cela nous amène à reprendre notre pouvoir et à prendre conscience de ce qui ne nous correspond plus.

Notre vibration augmente.

C’est lié à l’augmentation du niveau vibratoire de la Terre et notre déconnexion de la frénésie ambiante dans laquelle on baigne habituellement.

D’autres cartes viennent renforcer ce message :

  • Puissance lumineuse
  • Chakra du 3ème œil
  • La guérisseuse

Elles disent bien que notre intuition est aujourd’hui au centre de notre vie.

Qu’enfin, elle a la possibilité de s’exprimer dans ce silence qui nous entoure. Bien sûr, pour cela, il faut accepter de ne pas chercher à remplir le vide par un autre bruit.

Et la carte « Remplissez votre puits », nous invite d’ailleurs à un temps de repos, de retraite, de ressourcement. Si vous vous sentez fatigué(e)s, n’hésitez pas à couper vos « antennes énergétiques », au moins la nuit mais aussi une bonne partie de la journée.

Nous pouvons avoir peur. Nous avons même tous certainement peur mais rappelez-vous la question que je vous avais posé dans un de mes précédents podcasts : « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? » (carte de la guerrière)

Plus que jamais, après un temps d’introspection, il est temps de concrétiser nos projets.

Dans toutes les cartes sorties (11 au total), il y a :

  • 3 fois le mot intuition
  • 3 fois le mot lumière
  • 2 fois le mot âme
  • Et les mots changement, transformation, renaissance et fin

Sur 3 cartes, on voit plusieurs femmes regroupées mais cela ne veut pas dire rassemblement de femmes mais plutôt rassemblement d’énergie féminine. Cela veut donc dire que nous sommes tous invités, hommes et femmes, à nous mettre à l’écoute et au service de cette énergie féminine que nous avons tous en nous pour sortir de cette expérience plus forts que jamais.

Concrètement, l’énergie féminine est ce qui tend vers l’intérieur et l’énergie masculine ce qui tend vers l’extérieur. Nous avons besoin des 2 et nous avons les 2 en nous. C’est ensuite le choix que l’on fait d’exprimer l’une plutôt qu’une autre, qui fera la différence.

Pour moi, l’énergie féminine, c’est l’intuition, la douceur, l’écoute bienveillante, l’amour maternel, la sensualité. Tous les hommes la possèdent. Maintenant, elle n’est clairement pas valorisée par nos sociétés modernes où la performance physique et intellectuelle est beaucoup plus valorisée. Ce qui fait que les hommes ou les femmes qui veulent l’exprimer sont souvent stigmatisés.

Là, on voit clairement que l’issue de cette crise, de cette catastrophe sanitaire  ne se fera qu’en mobilisant, en chacun d’entre nous, notre énergie féminine. Nous le voyons, chaque jour, à travers beaucoup d’initiatives concrètes (soutien auprès des personnes exposées et des malades, mais aussi auprès des personnes fragilisées, méditations collectives pour la Terre…)

Le mot « Prophétie » est aussi sorti et bien sûr, on ne peut s’empêcher de penser à toutes ces personnes qui nous ont alertés mais que nous n’avons pas vraiment écoutées. Je pense que la prise de conscience, aujourd’hui, est concrète et profonde. Ce mot prophétie est sur la carte « la guérisseuse » : parce que c’est la seule façon de guérir : prendre soin de le Terre et donc de nous à travers elle.

La carte de « la danse des papillons » qui annonce la transformation, la fin de cette ère et la renaissance d’une autre.

La carte d’Anna, grand-mère de Jésus nous dit bien que notre mission aujourd’hui est de reposer de nouvelles fondations, de semer de la lumière autour de nous.

La dernière carte sortie est celle du « temps » avec les mots « cycle » et « transformation ». Je pense que le message est clair : Il est temps de clore ce cycle et de mettre en marche le changement.

Notre vibration augmente et c’est à travers nous que le changement se fera.

Et si cela nous parait difficile, c’est parce que tout arrive en même temps. C’est pour cela qu’il est essentiel que nous soyons solidaires et unis.

C’est en unissant nos âmes que nous réussirons à transcender cette étape décisive pour l’humanité et pour chacun d’entre nous.

E/ Conclusion

C’est donc à travers tout cela que je me suis rendue compte que cette situation m’apporte bien plus que ce que je pensais et je ne compte pas vraiment changer ma nouvelle organisation après le confinement et surtout, surtout pas pour revenir à celle d’avant, parce que :

  • Le fait de vivre de façon minimaliste me permet d’éclaircir encore plus ma mission de vie. Le fait qu’il y ait beaucoup moins de sollicitations extérieures m’aide beaucoup à ça. A moi, ensuite, de me préserver de ça et de maintenir la bonne distance avec le monde extérieur.
  • Cela facilite l’intériorité et donc, nous permet de travailler encore plus sur soi (si l’on est OK pour ça).
  • Parce que j’ai vu plus d’évolution dans ma vie perso et pro en 3 semaines qu’en 3 mois et que je sais, au fond de moi, que cette situation invraisemblable que nous vivons nous amène à nous surpasser.

Et aussi parce que je crois, plus que tout, à la capacité de résilience de l’être humain.

Alors, je vous pose 3 questions que je me suis posée ces derniers jours et que je me reposerai à la fin du confinement :

  • Qu’est-ce que tu vas faire en sortant de ce confinement ?
  • Qu’est-ce que tu ne feras plus après cette expérience ?
  • Qu’est-ce que tu essaieras de garder de ce confinement ?

Je vous invite, à votre tour, à partager votre expérience et votre nouvelle organisation sur facebook, instagram, ou en commentaires sur notre site neophim.com.

Si vous écrivez un article ou faites une story, identifiez-moi afin que je puisse la repartager.

Nous sommes séparés physiquement mais nous n’avons jamais été aussi unis par la pensée et par le cœur.

Si vous souhaitez participer à ce partage d’expériences et d’idées, laissez-moi un commentaire sous cet article, ou identifiez-moi sur instagram et facebook (nathalie.neophim). Je repartagerai tout sur mes différents réseaux.

La classe de Chris (vidéos d’une enseignante de maternelle dont je parle dans le podcast) : https://www.youtube.com/user/laclassedechris

Une séance de sons binauraux pour dépasser les peurs et les inquiétudes : https://www.youtube.com/watch?v=Y-vwV0S6uRk&feature=share&fbclid=IwAR0y4FsT_OUlD2ssjhumTbh49xm_4Z0Hp5ilW-bZ0xoGamnQ0NY9K2PhX3I

Continuez à bien prendre soin de vous et de vos proches.

Avoir pleinement conscience de sa valeur

J’ai eu envie de vous parler de ce sujet suite à une conversation que j’ai eu avec une amie ces jours-ci.

En effet, avec ce confinement, beaucoup de personnes proposent, par le biais des réseaux sociaux, des formations gratuites, des lives, des e-books, des vidéos afin de partager leurs connaissances.

Je trouve cela génial parce que j’ai toujours pensé que c’était important de transmettre tous nos savoirs.

Et c’est ce que je fais naturellement à travers ce podcast depuis le début de l’année mais aussi sur notre compte Instagram « nathalie.neophim ».

J’ai cette nature à donner sans compter mais c’est parfois un peu frustrant car si certains vont être très respectueux, d’autres le seront moins.

Mais, nous vivons à l’ère d’internet et de l’information gratuite alors je peux comprendre que l’on oublie parfois la source de l’information et le travail que ça représente.

Sauf qu’à un moment donné, je me suis demandé si je n’étais pas en train de transmettre toutes mes connaissances et si cela n’allait pas inciter les personnes à se passer de mes services. Et je sais que je ne suis pas la seule à me poser la question.

J’ai donc réfléchi à tout ce que je pouvais proposer à travers le podcast, mes comptes sur les réseaux sociaux, mon site et mes accompagnements.

C’est cette réflexion qui m’a permise de prendre pleinement conscience de ma propre valeur.

Je vais d’abord vous donner ma vision de ce que l’on appelle connaissances pour savoir si, vraiment il y a le risque que nous transmettions vraiment toutes nos connaissances.

Puis, nous verrons ce qui fait réellement notre valeur et comment en prendre conscience.

A/ Transmettons-nous vraiment toutes nos connaissances ?

C’est souvent l’impression que nous avons mais ce n’est pas vrai.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que, chacun d’entre nous, quelque soit son âge, sa culture, ses origines familiales et sociales possède une véritable source de culture infinie.

Nous sommes de véritables bibliothèques vivantes mais le souci, c’est que, comme dans la plupart des bibliothèques, nous lisons toujours les mêmes livres et nous oublions et négligeons tous les autres :

  • Ceux liés à notre enfance.
  • Ceux liés à des apprentissages anciens que nous avons tellement intégrer que nous oublions que nous les possédons.
  • Ceux qui nous ont été transmis par nos parents ou grands-parents et que nous n’avons pas toujours accepté parce qu’ils ne sont pas toujours liés à des bons souvenirs et qu’il faut, bien souvent, détacher l’affectif, l’émotionnel des connaissances qu’ils nous ont transmises.
  • Et il y en a beaucoup d’autres.

Alors, en ces temps de confinement, et donc d’introspection, je vous invite à aller à la découverte ou redécouverte de tous les trésors que vous possédez en vous.

B/ Qu’est-ce qui fait réellement ma valeur et comment en prendre conscience ?

1/ Listez toutes vos compétences

Commencez par les choses les plus évidentes : diplômes, formations, stages professionnels mais aussi personnels.

Ensuite, observez votre quotidien sur une journée complète, une semaine et notez tout ce que vous faites même si cela vous parait ordinaire : courses, bricolage, jardinage, gestion du budget, de l’administratif, activités physiques, cuisine, loisirs créatifs…

Vous l’aurez compris, tout ce qui est sur cette liste, constitue vos compétences.

Mais aussi votre façon de gérer toutes ces activités, également.

Par exemple : Je fais mes tâches administratives tous les lundis matin et j’ai une organisation physique pour ne rien oublier. Je mets cela dans des pochettes différentes. Tout cela, même quand j’ai été très malade. J’ai compris depuis que, même si l’administratif était ma « bête noire », je suis une personne très bien organisée et régulière même dans les tâches un peu rebutantes.

Demandez aussi à votre entourage en leur posant, par exemple, la question suivante :

  • Que savais-je faire petit(e) et qui vous surprenait ?

Il y a aussi toutes vos expériences de vie personnelles et professionnelles sur les plans physiques, psychologiques et spirituelles.

2/ Utiliser ces expériences comme points forts

Vos expériences et la façon dont vous les avez vécues font de vous une personne unique.

Chacune d’entre elles définit, également, votre valeur et elles vous appartiennent dans le sens où personne ne peut revendiquer avoir une expérience totalement identique.

Ces expériences de vie constituent vos points forts et elles SONT et FONT qui vous êtes.

Elles sont qui vous êtes parce que c’est à travers ce que vous êtes que vous avez fait le choix de les vivre de cette façon. Elles seront donc un véritable indicateur pour révéler votre personnalité et votre valeur.

Elles font qui vous êtes parce qu’à travers elles, vous avez choisi d’évoluer dans une direction plutôt que dans une autre. Elles vous ont permis, entre autres, d’utiliser votre libre-arbitre.

Et c’est là que vous allez commencer à comprendre que, même si vous transmettez de nombreuses connaissances que vous possédez, cela ne révèlera jamais tout le potentiel que vous avez en vous. Votre valeur est bien plus que cela.

Et c’est ce potentiel qui peut vous permettre d’apporter votre contribution à la société, mais aussi d’aider et d’accompagner de nombreuses personnes (famille, patients, clients).

3/ Mon interaction avec l’autre

Il y a un facteur aussi très important et que souvent, nous négligeons, c’est la connexion avec l’autre.

Que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel, il va systématiquement se produire une connexion avec la personne avec qui nous communiquons et cette connexion va également être unique.

Nous n’aurons aucune connexion complètement identique avec une autre personne.

C’est cette connexion qui va vous amener à transmettre, à donner une partie de vos connaissances plutôt qu’une autre. Vous allez adapter votre discours, votre raisonnement mais aussi vos émotions, vos énergies en fonction de cette connexion.

Cela veut dire que, si par exemple vous êtes enseignant, les 30 élèves que vous avez dans votre classe vont tirer un profit différent de votre enseignement à travers l’interaction individuelle que vous allez avoir avec chacun d’entre eux.

Et qu’avec un autre enseignant qui transmettra les mêmes enseignements, l’élève n’assimilera pas, non plus, les mêmes connaissances.

Les bases seront les mêmes pour tout le monde mais chaque élève aura une expérience différente à travers vos connaissances, vos expériences, l’énergie que vous dégagez et la connexion qui va s’établir individuellement avec lui.

Autant de facteurs qui constituent votre valeur.

C’est la même chose en ce qui me concerne, à travers Néophim.

Dans ce podcast, je vous transmets énormément de connaissances mais cela n’a rien à voir avec ce qui se vit dans un accompagnement personnalisé où la connexion va vraiment apporter une dimension supplémentaire. Parce que celle-ci va m’amener à aller dans ma bibliothèque et y chercher des livres que je n’ai ouvert pour personne d’autres et que, très certainement, je ne rouvrirai jamais plus ensuite.

Le fait que je me connecte à vous, à votre histoire, à votre âme, que Néophim soit à mes côtés, qu’il me guide, que cette connexion qui s’établit entre nous 2 soit unique…tout cela, je ne peux pas le transmettre à travers le podcast.

Pourtant, c’est aussi ce qui fait ma valeur et que je mets à votre service lorsque vous venez à moi.

4/ Travailler sur soi

Le fait de travailler sur soi, seul ou accompagné(e), permet vraiment d’approfondir cette prise de conscience parce que, c’est vrai, il n’est pas toujours facile d’avoir assez de recul pour faire l’inventaire de nos compétences, nos expériences, de tout ce qui nous constitue.

En plus, bien souvent, nous nous trouvons confronté(e)s à nos croyances limitantes qui transforment notre vision de la réalité. Cela peut nécessiter de passer par une phase de destruction de ces croyances pour laisser apparaitre la véritable personne que nous sommes.

Ce n’est pas la partie la plus facile, la plus confortable mais elle est essentielle pour révéler notre plein potentiel, notre vraie valeur.

C’est, moi-même, un travail que je continue de faire et que je trouve passionnant et gratifiant.

5/ Accepter les critiques

Bien sûr, révéler sa propre valeur et l’assumer pleinement nous expose au regard de l’autre.

Cela risque de déclencher des critiques, des jugements ou une certaine distanciation mais qu’est-ce qui pèse le plus dans la balance ?

Est-ce votre vraie valeur et la confiance en vous qu’elle vous apporte ou ce que pense les autres ?

6/ Lâcher-prise

Et pour ça, il va falloir lâcher-prise et accepter de ne pas tout contrôler, de ne pas pouvoir plaire à tout le monde.

N’oubliez pas que les personnes qui se comportent ainsi, le font par réaction à leurs propres peurs, leurs propres croyances limitantes et que vous ne pouvez rien faire pour les aider SAUF être pleinement vous-même et rayonner toute votre puissance.

Votre véritable valeur ne se révèlera que si vous vous acceptez tel(le)s que vous êtes et que vous en êtes fièr(e)s.

N’oubliez pas, vous êtes soutenu(e)s mais c’est à vous de faire le grand saut.

C/ Conclusion

Notre véritable valeur est donc constituée de compétences, d’outils acquis lors de différents apprentissages mais aussi de nos expériences, de l’interaction avec l’autre et de notre essence la plus profonde.

Tout cela ne se voit pas au premier regard. Difficile même de le mettre en entier sur un CV.

Souvent, nous la percevons plus facilement chez l’autre que chez nous-mêmes.

Mais le moment me parait vraiment propice pour nous poser et commencer à checker tout ce qui constitue notre propre valeur et, ensuite, à en prendre pleinement conscience.

Mon entourage ne comprend pas mes choix

Ce qui se passe, depuis quelques semaines, nous montrent bien qu’il y a une vraie dissonance entre les besoins des uns et les intérêts des autres.

Certains comprennent l’enjeu et les règles à respecter même si elles entravent notre liberté. D’autres, par peur, par inconscience, déjouent ces règles et mettent ainsi en péril notre équilibre qui est lourdement menacé.

Nous connaissons bien ce genre de situation. Au sein de notre famille, de notre couple même, il y a parfois des moments où nos besoins, nos valeurs n’entrent pas en résonnance. Des moments où l’amour inconditionnel laisse la place à l’incompréhension, à la discorde.

Nous n’avons pas tous choisi le même chemin.

Doit-on pour autant renoncer à celui qui nous appelle ?

Nos âmes cheminent chacune à leur rythme. Certaines sont plus éclairées que d’autres (Attention, il ne doit y avoir aucune notion d’égo derrière cela). C’est ainsi et le jugement ou le mépris n’apporte rien.

Mais lorsque nous avons le besoin, l’envie, le projet de changer tout ou certaines choses dans nos vies, comment pouvons-nous gérer l’attitude de notre entourage qui s’oppose, à sa façon, à nos nouveaux choix de vie ?

Nous allons, d’abord, essayer de comprendre pourquoi ils réagissent ainsi.

Ensuite, nous verrons ce que nous pouvons faire pour avancer quoi qu’il arrive et nous détacher des sentiments inconfortables que cela peut engendrer en nous.

Et aussi et surtout comment cette situation peut nous faire grandir.

A/ Pourquoi mon entourage réagit ainsi ?

1/ La peur

La peur est le sentiment le plus courant. Nous la ressentons tous, pour nous mais aussi pour les personnes que nous aimons.

C’est une émotion et une émotion ne se contrôle pas sur l’instant. Il faut souvent rationnaliser les choses pour arriver à l’accepter et à la laisser partir.

Positionnez-vous avec l’énergie du guerrier ou de la guerrière.

Même si vous avez aussi vos peurs, doutes et incertitudes à gérer, il est important de revisualiser, de ressentir au plus profond de vous la raison de ce changement.

Repensez intensément à ce qui vous fait vibrer. Etes-vous prêts à y renoncer pour apaiser les peurs des autres ?

Non, j’en suis sûre. Alors, ne lâchez rien.

Commencer par poser à l’autre, cette question si puissante : « Et si tu n’avais pas peur, que ferais-tu ? »

En plus, en verbalisant la question, vous intégrerez encore plus que ce ne sont pas vos peurs mais celles de l’autre, qu’elles ne vous appartiennent pas

Prenez le temps d’écrire une lettre. J’insiste sur le côté « écriture » et non oral de votre moyen de communiquer car l’écriture vous laisse le temps de bien poser vos idées et de les ancrer en vous ce qui fera remonter votre taux vibratoire, votre énergie.

Expliquer vos choix mais ne vous justifiez pas. La différence réside justement dans votre énergie.

Si vous vous sentez légitime, vous serez dans l’explication.

Si vous ressentez de la culpabilité, vous serez dans la justification. Et l’autre le sentira.

Attention, vous pouvez avoir un peu peur ou même beaucoup mais si vous êtes certain(e) que c’est le bon choix pour vous, alors vous serez dans une énergie haute qui suffira à rassurer l’autre personne.

C’est, encore là, la notion de responsabilisation qui fera toute la différence.

2/ L’incompréhension

L’incompréhension de l’autre est souvent liée à des croyances limitantes. Mais nous ne pouvons pas faire ce travail à sa place.

Nous pouvons, tout comme pour la peur, écrire une lettre où nous expliquons nos choix.

Mais aussi, nous poser la question de notre façon d’être à l’instant présent.

Sommes-nous vraiment aligné(e)s avec notre projet, nos besoins, nos valeurs ?

Vibrons-nous une énergie de confiance en nous ou de doute ?

S’il y a un décalage qui s’est installé, nous pouvons faire une pause et réévaluer notre projet et les raisons qui nous ont amenées à commencer le concrétiser.

Le soutien d’un coach, d’un accompagnant spirituel ou d’un thérapeute énergétique a toute sa raison d’être à  ce moment de notre parcours.

En effet, cette situation est très souvent due au fait que nous avons évolué depuis le début de notre projet. Certaines blessures ont guéri, d’autres apparaissent alors, modifiant ainsi notre équilibre. Il suffit juste de rééquilibrer l’ensemble tout en continuant à travailler sur nous. Mais il est assez difficile d’y parvenir seul(e).

3/ Le rejet

Le rejet est lié à un blocage, à une blessure intérieure profondément ancrée en l’autre.

Ce rejet peut être une forme de protection de sa part, un déni, une peur de l’abandon.

Il sera alors difficile de communiquer dans cette situation.

L’option de la lettre peut être la bonne mais il est fort probable que l’autre refuse d’accepter ce que vous aurez écrit. Il peut même y avoir une mauvaise interprétation de ce que vous lui écrirez parce qu’il n’est pas en capacité de se mettre à votre place. Il est trop en souffrance pour cela.

Mais cela lui appartient et vous ne pourrez pas le sauver de cette souffrance même en renonçant à votre projet.

Au contraire, posez des limites, VOS limites en donnant la priorité absolue à vos besoins, à vos valeurs.

Il y aura 2 options :

  • Soit cela va le réveiller et il-elle va accepter d’entamer un travail sur lui-même ou elle-même.
  • Soit il faut se poser la question du bien-fondé de votre relation

Conclusion : Dans tous les cas, et quel que soit la raison de la réaction de votre entourage, le mieux que vous puissiez faire est :

  •  de vous respecter avant toute chose
  •  de respecter vos choix

Parce que si vous attendez des autres qu’ils les respectent, vous devez absolument commencer par le faire vous-même.

Et dites-vous que cela fait, peut-être partie du plan divin. Que c’est peut-être pour tester votre motivation et vos raisons de vouloir tout changer.

B/ Comment gérer cette situation ?

1/ Mise à niveau énergétique

Vous allez devoir, par tous les moyens qui vous conviennent, augmenter le plus possible votre énergie pour qu’elle soit le reflet de votre nouvelle façon d’être.

Le fait de vibrer cette énergie de transformation puissante et révélatrice va entrainer une prise de conscience dans votre entourage. Même si cela les déstabilise au début, cela va finir par les amener à accepter vos choix et peut-être même à les comprendre.

Ca va certainement demander du temps. C

Pendant ce temps, continuez à communiquer, à faire confiance et soyez patient(e).

2/ Travailler sur soi

C’est le moment ou jamais de travailler sur soi pour lâcher ses propres peurs, ses croyances limitantes, ses blocages, et de guérir ses blessures afin que celles-ci n’entrent pas en résonnance avec celles des autres.

Parce que si c’est le cas, cela va vraiment vous mettre en difficultés, ralentir ou complètement remettre en cause votre projet mais aussi, plus profondément, la personne que vous êtes vraiment.

3/ Un obstacle qui peut se transformer en opportunité

Ces réactions de notre entourage sont une véritable source d’enseignements, d’évolution et de richesse pour nous car elles vont nous obliger à nous poser les bonnes questions, à accepter que nous ne pouvons pas plaire à tout le monde mais que cela ne fait pas, pour autant, de nous, une mauvaise personne.

C’est vraiment l’opportunité, pour nous, de briser les chaines qui nous entravent depuis tant d’années et de révéler notre vraie puissance.

4/ Posez des limites

Nous en avons déjà parlé mais dans cette démarche personnelle de changement de vie, il est essentiel de poser des limites et c’est souvent nouveau pour la plupart d’entre nous.

Je sais et je sens que si vous êtes ici, c’est que vous avez une empathie et une sensibilité très forte et c’est, très souvent, compliqué, pour vous, de poser des limites.

Mais si vous n’y arrivez pas, commencer à vous demander de quoi, VOUS, vous avez besoin à travers cette difficultés à dire NON à l’autre.

Puis, pour y parvenir, définissez dans quels domaines, il est urgent de poser ces limites.

Soyez clair(e)s lorsque vous vous exprimez. Utilisez des mots simples. Et soyez dans la bonne intention car si vous vibrez une énergie de culpabilité ou de non-légitimité, la demande ne sera pas entendue.

Choisissez alors le bon contexte, le bon moment et le bon moyen. Et ne soyez pas déstabilisé(e) par la réaction de l’autre. Elle peut être vive mais cela ne veut pas dire qu’il ne vous a pas entendu(e). Chacun a sa façon d’intégrer les informations. Laissez du temps avant d’en tirer les bonnes conclusions.

Et dites-vous que dire OUI alors que vous avez envie de dire NON va vous amener à une énergie de ressentiment.

Et surtout que dire NON est un acte d’amour car lorsque vous direz OUI,  ce sera pleinement, de tout votre cœur, inconditionnellement. Les autres sauront comment se positionner et vous, vous serez alors capable de donner en toute liberté.

5/ Demandez de l’aide

Comme je vous l’ai dit dans l’épisode 11, nous avons tous des assistants spirituels : des guides, des anges-gardiens, des personnes qui nous sont chères et qui veillent sur nous. Alors, il ne faut pas hésiter à les solliciter de la façon qui vous convient le mieux.

Restez simple dans la façon de faire votre demande.

Commencez par les remercier et ensuite, demandez-leur ce que vous voulez. Ils répondront toujours à votre demande de la façon la plus juste pour vous (même si cela vous échappe un peu parfois).

Soyez attentifs aux signes qui peuvent survenir dans votre quotidien.

Et faites-leur confiance. Cela fait un bien fou de pouvoir se reposer sur quelqu’un lorsque l’on vit une période intense.

Et pourquoi cela serait forcément une âme incarnée ?

C/ Conclusion

Tout arrive toujours en même temps.

C’est alors, plus que tout, le moment de faire confiance à notre intuition.

Rêver une nouvelle vie, un nouveau monde pour nous-même mais aussi pour l’humanité, est devenu la priorité.

Certains ont peur, d’autres ne comprennent pas nos choix mais aussi ceux que la société est amené à prendre aujourd’hui.

Et lorsque nous sommes incompris(e) ou rejeté(e), nous avons le droit de nous sentir en colère. C’est une émotion pleine d’énergie et nous avons besoin de beaucoup d’énergie lorsque nous changeons de vie et tout particulièrement, en ce moment.

Mais nous devons transcender cette colère en énergie d’amour universel, pour notre Terre mère, pour la nature, et pour chacun d’entre nous.

Nous vivons la naissance d’une nouvelle ère, nous le savons, nous le sentons. Nous sommes à l’origine de nouvelles créations individuelles et collectives.

Visualisez cette perspective le plus possible et élevez votre énergie individuelle pour la mettre au service du collectif.

C’est en rayonnant cette énergie que nous réveillerons les personnes qui se sentent apeurées, perdues, qui font de la résistance. C’est en leur donnant un amour inconditionnel que nous guérirons tous ensemble, que nous nous élèverons et que nous contribuerons à une société plus douce et plus humaine.

Que faire dans une situation extrême ?

Lorsque je vous ai enregistré l’épisode de la semaine dernière (E10 : Faire face à une tempête émotionnelle), je ne pensais vraiment pas que les évènements prendraient cette tournure.

Nous voilà dans une situation complètement inhabituelle, que même nos parents ou grands-parents n’ont pas connue.

Ce sont tous nos repères qui se fissurent, qui s’effondrent.

Et lorsque nous sommes déjà dans une démarche de changement de vie où nous avons déjà modifié plusieurs paramètres, et bien, de nombreux repères ont déjà sauté.

Mais aujourd’hui, nous sommes passés au stade supérieur.

Je vais donc tenté de vous partager tout ce qui m’a été utile dans mon parcours de vie, d’une manière générale. Vous pourrez ainsi vous en inspirer ou bien cela vous donnera des idées pour explorer d’autres pistes.

Puis, en fin de podcast, j’aurais une proposition à vous faire car j’ai toujours pensé que dans le chaos, il y a toujours quelque chose à créer, à construire.

Je voulais aussi vous dire qu’à chaque podcast, et ce depuis le précédent, je fais un tirage d’oracles pour enrichir mon contenu avec tous les messages que mes guides me transmettent. Il y a la canalisation mais avec les tirages, c’est encore plus puissant.

A/ Les messages des guides :

1/ « Faites une pause »

  • Pour réaliser tout ce que l’on a créé, réalisé, libéré ou expérimenté avant de passer à la prochaine étape
  • Pour apprendre à être dans le moment présent, à s’ancrer
  • Pour se reconnecter à son corps, son esprit et son âme
  • Pour se recentrer et décider de ce que l’on veut vraiment faire pour la suite
  • Pour recharger les batteries avant la prochaine étape

2/ « Gardiens de la Terre« 

Vous n’êtes pas seul(e)s.

Vous avez à vos côtés une belle équipe d’assistants, de guides.

Appelez-les pour vous demander de l’aide et du soutien dans la mission que vous souhaitez accomplir.

3/ « Etoile mère » 

« Comment pouvez-vous vous materner ? »

Etrange question, n’est-ce pas ? Et pourtant, nous sommes LA MEILLEURE PERSONNE pour le faire et c’est un devoir que nous avons vis-à-vis de nous-même.

Je vous ai donné plein de pistes et de suggestions dans les épisodes précédents. C’est le moment de les écouter, à votre rythme et de les compléter avec tout ce que cela va éveiller en vous.

4/ Les autres messages

La carte de l’influence céleste nous dit bien que cette situation inédite est là pour nous éveiller, pour nous montrer que le changement ne se fera qu’en renonçant à de vieux schémas devenus obsolètes, aussi bien dans la société qu’en nous-mêmes. La vie est faite de multiples petites morts et naissances. Certaines peuvent être douloureuses mais nécessaires pour s’élever, pour avancer sur notre chemin.

Mais pour cela, nous devons nous appuyer sur notre puissance individuelle et collective, sur la connexion que nous avons avec l’univers.

Connectons-nous à la nature pour nous inspirer, pour retrouver cette force de vie qui nous habite, retrouver l’espoir dont nous avons tous besoin et que nous avons peut-être un peu perdu ces derniers temps.

Nous devons aussi oser nous exprimer, exprimer ce que l’on a de plus pur en nous.

Cette expression va redonner un élan à notre vitalité, à notre envie de construire un monde plus harmonieux, une vie plus en accord avec nos valeurs.

B/ Mon guide de survie :

1/ Garder le cap

Au quotidien, il est important de garder des activités qui vous ancrent et donnent un rythme à vos journées. On pourrait être tenté de se laisser aller en se disant que c’est comme des vacances mais ce ne sont pas des vacances. Oui, c’est une formidable opportunité pour lâcher-prise mais le climat restant anxiogène, il est important de rester ancré le plus possible pour rester serein.

Voici quelques activités qui peuvent vous apporter cet ancrage :

  • Sophrologie
  • Méditation
  • Soins collectifs
  • Yoga
  • Activités physiques
  • Cuisiner
  • Jardiner
  • Loisirs créatifs

Le fait d’être coupé de tout lien social peut inciter à passer beaucoup plus de temps sur les réseaux sociaux mais cela devient vite anxiogène. Il est vraiment nécessaire de se fixer des limites.

2/ Innover

C’est le moment où jamais de compléter et enrichir ses connaissances quel que soit le projet que l’on a. Il y a de multiples façons de le faire :

  • Formations à distance (MOOC, You Tube…)
  • Blogs
  • Pinterest
  • Lecture

On peut aussi se lancer dans de nouveaux projets. Les penser, les construire, les tester.

3/ Mettre de la joie dans sa vie

« Je n’ai pas assez de place dans mon cœur pour mettre la haine et l’amour. Alors, je choisis l’amour ». J’ai entendu cette phrase de la bouche d’un serbe qui a perdu toute sa famille pendant la guerre. Du coup, elle m’a inspirée celle-ci :

« JE N’AI PAS ASSEZ DE PLACE DANS MON CŒUR POUR LA PEUR ET LA JOIE. ALORS, JE CHOISIS LA JOIE »

Si je vous dis cela, c’est que même dans un contexte anxiogène comme nous le vivons actuellement, il est toujours possible de mettre de la joie.

Je vous invite à lire les ouvrages d’Etty Hillesum et ceux d’Alexandre Jollien et à regarder « la vie est belle » de Roberto Benigni.

Si vous souhaitez intégrer notre espace de co-working virtuel, laissez-nous un commentaire ou envoyez-nous un mail à l’adresse suivante : nathalie.neophim@gmail.com

Faire face à une tempête émotionnelle

Un article très court, aujourd’hui, mais je vous ai expliqué pourquoi dans le podcast à l’origine de cette publication.

Le joli mot tunisien dont je vous parle et qui veut dire tant de choses : MEKTOUB

Et le texte d’Hubert Reeves, extrait de son ouvrage intitulé « Compagnons de voyage » :

« Il y a quelque chose à faire de nos vies.

Un quelque chose que chacun doit trouver par lui-même et pour lui-même.

Les destins ne sont pas écrits à l’avance.

Tout est à inventer.

Ce quelque chose est peut-être d’abord de développer le plaisir d’exister, d’être au monde et de marcher, ce matin de juin dans la campagne. S’enivrer de la vue et de l’odeur de cette somptueuse allée d’acacias en fleur. S’arrêter pour admirer le vol ondulant d’une bergeronnette au-dessus des sillons de terre brune.

Chaque instant est unique.

Dans cette optique, la mort personnelle prend un sens nouveau.

En nous en indiquant la limite, elle donne une saveur accrue aux moments de notre existence, à nos rencontres et à nos amours »

Prenez bien soin de vous.

Avec tout notre amour.

Mon corps, ce héros

A l’heure où l’on parle beaucoup d’écologie, pourquoi négligeons-nous autant notre corps ?

Nous sommes choqués de voir des actes de violence et de non-respect vis-à-vis de la nature, des animaux et de la planète en général.

Toute démarche écologique doit commencer par soi-même et par prendre soin de son corps comme d’une ressource limitée qu’il faut préserver et chérir.

A/ L’intelligence de notre corps

L’intelligence de notre corps et sa complexité ne sont plus à démontrer

C’est la structure la plus complexe qui existe à ce jour et c’est normal car elle est à l’image de l’univers.

Ce n’est pas une simple machine :

  • Elle se régénère continuellement
  • Elle s’adapte selon son environnement
  • Elle compense les déséquilibres autant qu’elle peut

C’est notre meilleur GPS avec notre âme.

Ecouter son corps est aussi important que d’écouter son âme.

B/ Le lien corps-âme-esprit

Nous sommes des âmes qui vivons une expérience terrestre et non des êtres humains qui vivent une expérience spirituelle.

Le mental doit être au service de l’âme et du corps et non l’inverse.

Ce lien est vital mais il doit être constamment le plus équilibré possible.

Lorsque nous somme très exigeant avec ce corps qui ne correspond pas toujours à nos attentes, c’est que le mental a pris les commandes.

Exemples de diktats de la société en matière d’image corporelle :

  • Performances physiques
  • Image du corps idéal

Mais qu’est-ce réellement qu’un corps idéal ???

Pour moi, aujourd’hui, c’est celle d’un corps qui est en harmonie et en lien avec mon âme et mon esprit mais pas avec mon apparence physique.

C/ Comment prendre soin de notre corps

1/alimentation

  • Alimentation vivante
  • Limiter viande et sucres rapides car risque d’acidité
  • jeûne intermittent (14h sans manger : par exemple : 20h – 12h le lendemain)

2/sommeil

  • Coucher avant minuit
  • Cahier pour se vider la tête
  • Lectures feel good
  • Méditation courte ou bruits qui vous apaisent

3/activités physiques

  • Mieux vaut régulières qu’intenses
  • Commencer à plusieurs si besoin et sur des durées courtes (on ne vise pas la performance athlétique)

4/soins corporels indispensables

  • S’hydrater en buvant +++
  • Hydrater son visage, son corps et SES PIEDS
  • S’accorder un jour dans la semaine où l’on prend un peu + de temps pour ses soins
  • Soins des pieds tous les soirs en été

5/soins bonus

  • Massages
  • Soins esthétiques
  • Soins énergétiques
  • Ostéopathie

D/ Et quand nous tombons malades ?

Nous créons nos propres maladies, y compris les plus graves.

Mais attention, il n’y a aucune culpabillité à avoir. C’est souvent quelque chose que nous comprenons lorsque cela arrive. Nous avons « besoin » de vivre cette expérience pour découvrir que le processus de la maladie est lié à notre histoire personnelle.

Et je dirais même que c’est une vision qui redonne espoir. Cela veut dire que nous sommes aux commandes de notre vie et que nous pouvons retrouver une bonne santé.

Mais pour cela, il va falloir entrer en communication avec notre corps.

D’ailleurs, les maladies les + graves sont souvent précédées de maladies ou symptômes plus bénins qui sont des signes annonciateurs qu’il y a un déséquilibre et qu’il est temps de se poser pour comprendre les messages que notre âme nous envoie à travers notre corps.

Parfois, nous ne les sentons pas mais c’est parce que nous avons une hygiène de vie qui ne laisse aucune place à l’écoute de soi, de son soi intérieur et profond.

1/ attitude responsable

La maladie n’est pas une fatalité.

Si je me suis permise de dire que nous créons nos propres maladies, ce n’est pas par provocation. Et d’ailleurs, je ne suis pas la seule à le dire, bien au contraire. Il y a de plus en plus d’études scientifiques qui démontrent que la maladie est induite par de multiples facteurs émotionnels, physiques et énergétiques et que nous avons le pouvoir de modifier cet état.

Mais cela passe par l’étape de responsabilisation.

Non, nous ne sommes pas victime de telle ou telle maladie. Elle est l’expression d’un déséquilibre en nous.

2/ attitude active

C’est cette attitude active qui va vous conduire à la guérison.

Ce n’est pas facile et demande de l’énergie, de l’humilité et du courage.

On pense souvent que les accidents, les maladies, le handicap sont des limitateurs mais si le corps nous limite, c’est en accord avec notre âme qui a besoin que nous comprenions certaines choses.

Il va donc falloir partir à la découverte de ces messages que notre corps-âme-esprit nous envoie.

Parallèlement à cela, il faudra accepter certains traitements allopathiques. Mais de la même façon, avoir une attitude active dans son traitement est très important.

Et puis, créer de l’espace autour de la maladie et de la souffrance pour y mettre plein de petites choses qui vont vous faire du bien, pour y mettre de la joie.

Vous allez créer, ainsi, la capacité à être intime avec cette expérience de la maladie mais sans vous laisser emporter par elle.

Pour conclure sur la maladie, je voudrais préciser une chose importante :

Mon corps est malade mais je ne suis pas cette maladie. La maladie est seulement un moyen d’expression, de communication de mon âme à travers mon corps.

D/ Conclusion

Et pour tout ceux, bien-portants ou malades, qui ont tendance à exiger beaucoup de leur corps ou qui sont fâchés après lui car il ne répond pas à nos exigences ou besoins, j’ai envie de vous offrir une citation de Martin Aylward (méditant chevronné) : « Aujourd’hui, c’est la journée la plus jeune de votre vie, alors incarnez-vous dans cette vérité et vivez-la pleinement »

Ma vie a basculé en Tunisie

Pour ce 2ème épisode hors-série, je souhaitais vous partager ma propre expérience du changement :

  • D’où je viens et pourquoi ce changement est arrivé dans ma vie
  • A quelle occasion, j’ai pris conscience que ce changement était possible
  • Qu’est-ce qui a été déterminant ?
  • Sur quoi, je me suis appuyée pour aller jusqu’au bout
  • Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?

Je vous invite à vous faire un bon thé à la menthe bien sucrée et à vous installer confortablement.

Si vous êtes en voiture ou au travail, imaginez le doux parfum de menthe vous enivrer et laissez-vous porter par ce qu’il suscite en vous.

Je vais partager avec vous ce récit de vie extraordinaire d’une femme ordinaire.

Le soir du jour où j’ai appris que j’avais un cancer (Hammamet – août 2017)

1/ D’où je viens et pourquoi ce changement est arrivé dans ma vie ?

Je suis née en 1967, en région parisienne. J’étais le premier enfant du foyer. Mes parents formaient un couple très fusionnel. Ma mère avait perdu son père très jeune ce qui l’avait beaucoup fragilisée. Mes parents m’aimaient beaucoup mais donnaient toujours la priorité à leur couple.

J’ai, donc, été éduquée dans un souci d’autonomie maximale, entre une mère qui avait beaucoup de mal à montrer ses sentiments et un père affectueux mais très autoritaire aussi. Je goûtais aussi bien aux câlins qu’aux fessées. Etant très têtue et un soupçon effrontée, c’est plutôt la 2ème catégorie qui prédominait.

Tout cela m’a conduite à être une petite fille très indépendante et autonome. Mon hypersensibilité me poussant également à être assez solitaire.

A 5 ans, j’allais seule à l’école maternelle et chez ma grand-mère. Un jour, un monsieur m’a vue dans la rue avec une petite valise à la main et il s’est un peu inquiété de voir un enfant si jeune, seule dans la rue, avec une valise. J’ai tenté de le rassurer en lui disant que j’allais chez ma grand-mère (ce qui me paraissait tellement normal) mais il a préféré m’accompagner jusqu’à la porte de ma grand-mère pour être sûr de ce que je lui disais !

Ma petite valise de nomade

Cette grand-mère dont je vous parle, a eu un rôle déterminant dans ma vie car elle m’a apporté la sécurité affective dont je manquais. Notre relation était très forte et je lui dois d’être la femme que je suis aujourd’hui.

Elle était atypique. C’était une sorcière mais une gentille sorcière. Elle adorait la nature et les animaux. Elle a eu jusqu’à 13 chats en même temps. Elle était très moderne dans sa façon de vivre, de penser. C’est elle qui a incité son médecin traitant à se former à l’acupuncture en 1970 car c’était l’avenir pour elle. Il est devenu un acupuncteur très réputé et a enseigné cette discipline en faculté de médecine à Paris. Elle avait du caractère du haut de son mètre cinquante et se faisait toujours énormément respecter. Elle a pourtant vécu beaucoup de situations très douloureuses mais elle avait fait le choix de mettre, chaque jour, de la joie dans sa vie et ça changeait vraiment tout.

Malheureusement, elle est décédée brutalement alors que j’avais 7 ans. Lorsqu’on me l’a annoncé, je me souviens avoir retenu mes larmes car j’avais des amis à côté de moi. Je pense que ce jour-là, je me suis fermée à mes émotions et surtout à l’expression de celles-ci. Et surtout, j’ai commencé à être en quête permanente de reconnaissance et d’amour. C’est cette quête qui m’a conduite à faire plusieurs choix qui ont eu des conséquences plus ou moins regrettables.

Il y avait, en permanence, cette ambiguïté chez moi : Je voulais être parfaite, plaire…enfin surtout NE JAMAIS déplaire et, en même temps, je ressentais ce besoin de liberté, de vivre « hors des cases » et d’être indépendante et autonome.

Mais comment peut-on être indépendant lorsque l’on donne la priorité au regard de l’autre ?

Le seul moment où je ne ressentais pas cette inconfortable ambiguïté, c’était lorsque j’exerçais mon métier d’infirmière.

Je me sentais vraiment bien, à ma place. Je faisais les choses intuitivement. J’étais très tactile avec mes patients. Je sentais bien que j’arrivais à transmettre quelque chose à travers mes mains mais, à l’époque, j’étais très cartésienne et je ne voulais pas voir l’évidence…tout simplement parce que je ne l’assumais pas. J’avais choisi le secteur du libéral pour pouvoir soigner les gens comme je le voulais. C’était primordial pour moi. Je n’ai jamais travaillé à l’hôpital. J’y ai juste fait mes stages d’étudiante et même à cette époque, je me souviens que je cachais ma façon de soigner.

Mais ce qui est sûr, c’est que je faisais tout cela sans aucune attente de reconnaissance et d’amour. C’est d’ailleurs comme ça que j’en ai eu le plus !!! (A méditer !!!)

Mais il y avait le reste, à côté, qui menaçait ce fragile équilibre et en 2006, j’étais tellement mal physiquement que j’étais incapable de continuer à travailler. Je me suis retrouvée en invalidité. Ca a duré 13 longues années.

Au début, j’étais dans un désarroi total.

Puis, après plusieurs semaines alitée, je me suis dit : « JE CONTINUERAI A FAIRE CE QUE J’AIME MEME SI JE DOIS LE FAIRE AUTREMENT ».

C’était une très bonne idée (c’est d’ailleurs toujours mon mantra, aujourd’hui) sauf qu’à aucun moment, je n’ai pris le temps de réellement cerner mes besoins et mes valeurs et de les prendre TOTALEMENT en compte dans ce changement de vie que je vivais à l’époque.

J’ai effectivement été obligée d’arrêter de travailler mais j’ai continué cette frénésie d’activités en m’investissant dans plusieurs projets associatifs et bénévoles (c’est incroyable ce que l’on peut faire de son lit !!!). L’inactivité me faisait peur car elle m’obligeait à me confronter à moi-même, à mes besoins et valeurs que je ne respectais pas. Et, ce qui devait arriver, arriva : mon état ne faisait que s’aggraver. C’est comme ça que le fauteuil roulant et d’autres problèmes sont arrivés dans ma vie.

2/ A quelle occasion, ai-je pris conscience que ce changement était possible ?

En 2015, je commençais à sentir que j’étais dans une impasse. Ma fille arrive, un jour, en me proposant de l’accompagner pour les vacances d’été en Tunisie. Sur le moment, je lui réponds que ce n’est pas possible à cause de mon état et du fauteuil roulant (je ne pouvais rester plus de 30mn assise et marcher plus de 50 mètres). Puis, j’ai réfléchi et je me suis dit qu’il y avait une assistance pour personnes handicapées dans les avions et des accessibilités adaptées aux personnes à mobilité réduite dans les hôtels. Et j’ai toujours eu un côté aventurière alors c’était le moment ou jamais.

Nous sommes parties fin août 2015. Le voyage s’est bien passé malgré le challenge que cela représentait pour moi (1H30 de voiture pour aller à l’aéroport, 2h d’attente à l’aéroport, 2H30 de vol, 2h de bus de l’aéroport de Monastir à Hammamet). Et lorsque j’ai posé le pied sur le tarmac de Monastir, j’ai ressenti une fierté incroyable et une joie indescriptible.

Puis, peu à peu, un sentiment très inhabituel et déstabilisant : l’impression de rentrer à la maison alors que je ne connaissais absolument pas ce pays. Je me souviens très bien de cette sensation indescriptible.

3 jours plus tard, il s’est produit quelque chose d’incroyable que l’on pourrait qualifier de miraculeux. Des amis nous avaient proposé de visiter la médina de Tunis. Il était impossible de le faire avec le fauteuil roulant. L’un d’entre eux me tendit son bras et j’ai traversé toute la médina sur mes jambes. J’étais comme un enfant qui faisait ses premiers pas. Mais, en même temps, je me disais que le lendemain serait sûrement difficile et que les douleurs seraient au rendez-vous sauf que…le lendemain, rien. Ni douleurs, ni fatigue.

C’est à ce moment que j’ai compris que si je réunissais les bonnes conditions, je pouvais espérer me reconstruire et guérir mais que cela allait prendre du temps et que j’avais du travail à faire : un vrai travail sur moi-même, enfin !

Et c’est vraiment cette « rencontre-retrouvaille » avec la Tunisie qui m’a permis cette prise de conscience providentielle.

J’ai créé, depuis, avec ce pays, un lien très fort.

Il y a un autre évènement qui va amplifier cette prise de conscience et précipiter ma décision de changement de vie : le décès de mon père qui est arrivé brutalement, en janvier 2016, 3 ans après le décès de ma mère. Je me suis retrouvée à faire le deuil de mes 2 parents en même temps et cela a déclenché un électrochoc qui m’a convaincue qu’il était temps de TOUT changer dans ma vie.

Je suis partie de chez moi. Je suis allée de gite en gite pendant 3 mois avant de trouver un logement en France. J’ai demandé le divorce. J’ai loué un petit appartement à Hammamet où je me rendais très, très souvent. J’avais élaboré, moi-même, une rééducation en marchant sur le sable et en nageant le plus possible. J’ai commencé une formation pour devenir sophrologue. Je naviguais entre la France et la Tunisie avec un bonheur inimaginable. Alors qu’il y a quelques mois, je peinais à marcher, je me retrouvais à fréquenter très régulièrement les aéroports, ma « petite » valise à la main.

En août 2017, 2 ans après le miracle de la médina, je suis à Hammamet et j’apprends que j’ai un cancer du sein. Je suis assommée et tout mon beau programme se trouve chamboulé. Mais très vite, je comprends que je ne suis pas seule. Je sens une présence qui me permet de reprendre le contrôle de ma vie et de transformer cet obstacle en opportunité. Une présence que je sens bienveillante et protectrice. C’est grâce à cela que je comprends que ce cancer fait parti de mon cheminement vers une autre vie, une vie en accord avec mes besoins et mes valeurs. Cette présence s’appelle Néophim et c’est mon ange-gardien. Je vous en ai déjà parlé. Néophim est mon guide depuis toujours mais j’ai réellement senti sa présence à ce moment bien précis, dans la salle d’attente du radiologue, le jour où j’ai appris que j’avais ce cancer.

Ce qui a suivi a été tout aussi incroyable. J’ai été opérée 2 fois. On m’a proposé une chimiothérapie à visée préventive car j’avais des ganglions métastatiques. Je l’ai refusée car il y avait des risques d’effets secondaires très importants et je ne voulais pas « retomber » une énième fois. Je savais pourquoi j’avais ce cancer et je préférais me donner toutes les chances autrement qu’avec une chimiothérapie.

Je suis rentrée en France pour mon traitement afin d’être près de mes enfants (février 2017)

J’ai fait 33  séances de radiothérapie.

Je ne prends pas l’hormonothérapie que l’on m’a prescrite.

C’est un choix conscient comme tous les choix que je fais depuis ce changement de vie.

En août 2018, je termine ma formation de sophrologue et décide de vendre ma maison que j’avais, entre-temps,  récupérée,  pour me délester du poids du passé et parce que je sentais que c’était comme cela que ça devait se passer. S’en suivent de longs mois de « remise en beauté » de la maison avec mes enfants, avec des moments de découragement ou d’émotions quand il faut laisser partir des objets qui ont une forte valeur sentimentale. Cela nous prend tout notre temps et notre énergie mais nous tenons en mettant en place un programme bien efficace : « travaux-sortie spectacle-ménage-ballade-tri-sortie ciné-de la joie-des rires-des fous-rires » et l’intime conviction que malgré les difficultés, nous étions sur le bon chemin.

Le 8 mars 2019, je crée mon entreprise de coaching holistique avec mon associé préféré, Néophim, et je donne son nom à mon entreprise. Il le mérite bien et cela me parait tellement évident. Nous voilà lancés, tous les deux, dans une aventure incroyable. Nous décidons d’accompagner les personnes en difficultés face aux défis de la  vie afin de les guider dans ce parcours de changement de vie qu’elles ont choisi.

3/ Qu’est-ce qui a été déterminant dans ce changement de vie ?

  • C’est clairement la Tunisie et le lien que j’ai avec elle qui m’ont permis de traverser cette période sans renoncer ou chuter définitivement. Au tout début, au moment où je n’avais plus aucun repère, j’arrivais, à chaque fois, à me reconnecter à moi-même quand j’étais là-bas. Lorsque j’ai su que j’avais mon cancer, c’est aussi grâce à elle, à travers de multiples rencontres que j’ai réussi à rester ancrée, à garder le cap. Je pourrais vous en parler pendant des heures tellement ce qui s’est passé a été incroyable. J’en parle d’ailleurs dans un livre que j’ai écrit. Ce pays vibre une énergie d’une puissance infinie et cela m’a guérie et réconcilié avec moi-même. Sans ce voyage insolite fait en 2015, je pense que je n’en serais pas là.
La médina d’Hammamet
  • Le décès de mon père qui m’a amenée à faire (vivre) le deuil de mes 2 parents, en même temps. Lorsque ma mère est décédée, 3 ans plus tôt, j’étais tellement préoccupée par mon père que j’avais mis ce deuil de côté. Il m’est revenu en pleine figure lorsque mon père est parti à sont tour. Le choc a été double et m’a littéralement réveillée d’un long sommeil et surtout du déni dans lequel je vivais.
  • Mon cancer m’a appris à dire NON et a me faire respecter. C’était la maladie que je redoutais le plus et pourtant, c’est celle qui m’a apprise à prendre VRAIMENT soin de moi et à être MA priorité. Elle m’a aussi apprise la confiance et le lâcher-prise. Attention, je restais actrice de ma vie mais j’acceptais aussi de m’en remettre à Néophim et tout ceux que je ne voyais pas mais que je sentais.
  • Vendre ma maison et me séparer d’un très grand nombre de souvenirs de mes parents et de ma vie d’avant : souvent difficile, éprouvant émotionnellement mais libérateur. On ne peut pas avancer avec tout cela. Pareil pour certaines relations, il a fallu prendre de la distance ou rompre certains liens qui n’avaient plus de raisons d’être. Les rencontres ont leur raisons d’être au moment où elles se passent mais les ruptures aussi.
  • La révélation de ma spiritualité a été également déterminante car elle m’a donné l’équilibre dont j’avais réellement besoin pour ne pas couler dans les moments de grandes tempêtes. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante de mon quotidien. Nous sommes tous des êtres spirituels. C’est en nourrissant cette part de notre être que l’on se sent ENFIN entier.

4/ Sur quoi, je me suis appuyée, AU QUOTIDIEN, pour aller jusqu’au bout

Je pourrais vous faire une liste sans fin car, clairement, il y a une multitude de choses qui m’ont aidée dans cette transition spectaculaire.

Mes proches même s’ils n’étaient pas très nombreux et que j’en ai perdu quelques uns en cours de route.

Mes petits animaux qui m’ont apporté tant de douceur et de réconfort alors qu’ils vivaient eux aussi, ce grand changement avec moi. Ils ont été un incroyable exemple de confiance et d’adaptabilité.

Mais je me suis aussi appuyée sur ma combativité, ma capacité à la résilience et ma foi illimitée en la vie.

Ensuite, bien sûr, au quotidien, il y a eu de gros moment de solitude et de découragement. Et pour les vivre au mieux, voilà ce que je faisais :

  • Je m’autorisais à ressentir ses émotions inconfortables car je savais qu’en les accueillant, elles repartiraient plus vite. Parfois, certes, cela me paraissait long mais j’étais indulgente avec moi-même (ce qui était assez nouveau pour moi, pour la grande perfectionniste que je suis)
  • Alors, j’ouvrais la fenêtre (ou je sortais) pour respirer à plein poumons. Cela me permettait de me reconnecter à la chose la plus précieuse : mon souffle. Sans lui, je ne serais tout simplement pas là.
  • Je sortais mes oracles et tarots. Cela était un moyen de demander à mes guides de me transmettre les messages qu’ils avaient à me transmettre. Un peu comme une feuille de route pour les jours ou semaines à venir.
  • Je méditais le plus possible. Ces moments avec moi-même étaient vraiment mon essentiel.
  • Je me connectais de plus en plus au cycle lunaire pour surfer comme je vous l’ai expliqué dans l’épisode précédent. Peu à peu, j’ai également compris que j’étais également sensible aux autres astres et à la nature dans toute sa globalité (saisons, pression atmosphérique…). Cela a été un formidable moyen de mieux me connaitre et de comprendre les messages que mon corps m’envoyait.
  • Et bien sûr, je me suis accordée des pauses shopping, des virées à Paris et en province. Des pauses lectures, de longues balades, des moments cocooning. Des moments avec mes enfants et mes animaux. De bons petits repas équilibrés et des moments gourmandises.
  • Pour finir, il est évident que ce lien que j’ai avec la Tunisie a été mon point d’ancrage dans toute cette traversée incroyable que j’ai vécue. J’y allais le plus possible jonglant avec tous les bons plans pour trouver des billets pas chers. C’était devenu vital pour moi. Je préférais sacrifier d’autres choses mais privilégier mes séjours là-bas. A chaque fois que j’y retournais, je sentais mes racines reprendre vigueur. Je sentais toute cette énergie qui vibre à travers son peuple si fort et si courageux. Cette force de vie m’a portée littéralement pendant tout ce temps et à révéler, en moi, la femme que je suis aujourd’hui. Une vraie renaissance à 1500km de ma terre d’origine.

L’important, pour moi, était de ressentir un équilibre dans tout ce que je faisais et vivais. Même si je ne connaissais pas forcément la destination finale, je ne pouvais pas sombrer tant que je ressentais cet équilibre dans ma vie.

5/ Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?

  • J’ai déjà appris à ECOUTER MON CORPS et çà, c’est une des plus belles choses que j’ai gagné dans mon changement de vie. Nous avons eu de nombreux conflits, tous les 2, mais ça y est, nous nous sommes enfin compris. J’ai confiance en lui car lui seul sait ce qui est bon pour moi. Et il me le dit à chaque fois. Il me suffit juste de l’écouter. C’est aussi simple que ça !
  • Lorsque je suis partie de chez moi, je me suis retrouvée loin de tous mes repères et j’ai eu des moments où je me sentais très déstabilisée, perdue. J’ai alors beaucoup travaillé sur mes peurs, sur ma confiance en moi. Je me répétais, chaque jour, que c’est moi qui avait ce choix en conscience et que je devais croire en moi, en mon intuition même si cela m’obligeait à passer par des moments vraiment très inconfortables. C’est, entre autre, à ce moment-là qu’il était vital d’avoir à l’esprit mes besoins et mes valeurs et de les respecter à chaque instant.

Etre aligné(e) avec eux ne veut pas dire que votre vie sera un long fleuve tranquille. Cela veut plutôt dire que lorsque l’océan se déchainera, vous aurez une embarcation suffisamment solide et vous serez assez sûr(e) de vous pour affronter la tempête car vous savez que RIEN NE DURE et que vous pourrez, ensuite, apprécier à sa juste valeur, le beau temps et la mer d’huile qui suivront !

  • Justement, parlons-en de cette évidence qui, trop souvent, nous échappe : l’IMPERMANENCE des situations. C’est, à la base, un concept bouddhiste mais c’est surtout du bon sens. Il suffit d’observer la nature et les saisons. C’est quelque chose qui m’a beaucoup apporté dans la gestion de la douleur et, d’une manière générale, dans beaucoup d’événements de ma vie. Cela m’a appris à ne pas me fixer sur ce qui est inconfortable. L’idée, c’est d’avoir conscience que le bout du tunnel existe et qu’il arrivera un jour, même si l’on ne l’aperçoit pas encore. A contrario, je vis les moments agréables puissance mille car je sais, qu’eux aussi, ne dureront pas. Par contre, à moi de créer une vie où les moments heureux seront beaucoup plus nombreux que les moments inconfortables. Ils passeront ainsi quasi inaperçus.
  • C’est également à cette période que ma spiritualité s’est complètement révélée et que je me suis sentie prête à l’assumer pleinement. Le fait de me reconnecter à mon corps m’a permis de me reconnecter complètement à mon âme. J’y ai découvert ce qui était là depuis toujours et qui me faisait vibrer lorsque j’étais enfant, lorsque je partageais ma vie avec ma grand-mère bien aimée, ma jolie sorcière. Tout ce qu’elle m’avait transmis refaisait surface lentement mais sûrement. Tous ces moments passés à admirer les étoiles, à vivre au rythme de la nature, à me sentir connectée à cette immensité que nous offre l’univers…tout cela vibrait à nouveau en moi et me mettait dans un état de bien-être et de joie totale. Peu à peu, j’ai pris conscience de la synchronicité entre mes émotions, mon état physique et la lune, les astres, les saisons, la nature. J’ai compris que nous étions liés et que je devais réapprendre à vivre en harmonie avec eux.
  • Venons-en au cancer, grand professeur de ma vie !!! Je le redoutais plus que tout mais lorsqu’il est apparu dans ma vie, j’ai bien compris qu’il n’était pas là pour me punir mais pour me transmettre le plus grand des enseignements : la préciosité de chaque petit détail de ma vie. Il faut parfois penser tout perdre pour réaliser à quel point, TOUT dans notre vie a sa raison d’être. Une bonne ou une mauvaise raison mais il est temps de commencer (ou finaliser) le GRAND MENAGE qui nous permettra de vivre ENFIN notre VRAIE vie. Une fois de plus, j’ai dû beaucoup travaillé sur ma confiance en moi et sur le lâcher-prise. Je devais, à la fois, être active dans ma guérison mais aussi accepter l’aide des autres (famille, amis, thérapeutes, médecins, inconnus…) et me laisser porter dans les moments difficiles. CONFIANCE et LACHER-PRISE ont vraiment été mes 2 meilleurs alliés dans cette expérience incroyable.
  • Vivre en Tunisie m’a permise de me retrouver. Arita Baaijens, exploratrice néerlandaise, a dit, un jour : « Je préfère aller dans des pays où je ne comprends pas la culture. Où la population se considère normale et me voit, moi, comme une chose étrange. Je suis alors confrontée à quelque chose que je ne comprends et je dois alors reconsidérer ma position, car si je reste accrochée à mes pensées d’avant, je ne trouverai pas de réponse ». C’est effectivement, là-bas, en vivant avec les tunisiens que j’ai trouvé les réponses…des réponses qui étaient en moi mais que je ne voyais pas.
J’apprends à cuire les tabounas
(petits pains cuits sur la paroi d’un four en terre)

5/ Et aujourd’hui ?

Je peux dire que je sens que JE SUIS SUR LE BON CHEMIN parce que je suis SUR MON PROPRE CHEMIN. J’ai conscience que les obstacles peuvent surgir à tout moment car c’est le principe de la vie.

Et ceux que j’ai rencontrés m’ont permis d’apprendre à ne plus me positionner en « victime » mais à être actrice de ma vie, à faire mes propres choix en mon âme et conscience, que cela plaise aux autres ou pas.

Ma vie n’est pas plus facile ou difficile qu’avant mais elle est complètement différente car ELLE EST CE QUE JE SUIS : folle, joyeuse, pleine d’opportunités, de rencontres, de partages, de liberté, de rires et de fous-rires.

Je pense pouvoir dire que tout cela a donné un vrai sens à ma vie et me rend pleinement heureuse.

Alors si je n’avais qu’une chose à vous transmettre, ce serait celle-ci : accrochez-vous à vos rêves, même les plus fous, car il ne tient qu’à vous de les réaliser et de les concrétiser et surtout, mettez beaucoup, beaucoup de joie dans votre vie.

TOUT EST POSSIBLE tant que l’on est en lien avec notre cœur, notre âme.

2015 – 2017 – 2018

Se connecter à des énergies hautes et surfer dessus

Au moment où je prépare le script de ce podcast, les énergies de la Pleine lune sont à leur apogée.

Cela fait plusieurs jours que je les ressens et je ne suis pas la seule à en lire les commentaires sur les réseaux sociaux.

D’ailleurs, il n’y a pas que la lune qui nous bouscule. Il y a aussi le soleil et toutes les planètes de notre système solaire.

A/ Des énergies puissantes mais guérisseuses et libératrices

Il y a quelques années, je ne prêtais pas vraiment attention à toutes ces énergies qui nous entourent. J’étais, comme tout le monde, consciente que mon corps était impacté par mon environnement mais je me limitais à des considérations météorologiques, rien de plus.

Je pense que ma prise de conscience est apparue suite à ce bouleversement de vie que j’ai vécu et le cancer a été un facteur favorisant très puissant.

J’ai alors ressenti des émotions plus fortes que d’habitude mais sans en comprendre l’origine. Je tentais, avec les moyens que j’avais à l’époque, de les gérer au mieux mais cela m’épuisait et me déstabilisait à chaque fois.

Un jour, je suis tombée sur un article qui parlait des énergies de la lune et de l’impact que cela pouvait avoir sur nous et j’ai compris que ce que je ressentais n’était rien d’autres que ces énergies qui réveillaient, en moi, des émotions de guérison.

Mais, pour guérir, il faut accepter d’être traversé(e) par ces énergies puissantes et parfois déstabilisantes.

Et pour cela, mieux vaut apprendre à surfer pour ne pas « boire la tasse ».

B/ Comment faire pour en tirer le meilleur des bénéfices ?

Avoir une attitude volontaire et ouverte.

Commencez par les accueillir et accepter qu’elles vont réveiller des émotions confortables et d’autres un peu moins. La méditation sera votre meilleure alliée pour cela mais il y aussi d’autres choses qui pourront vous aider et on va voir ensemble lesquelles.

Vous n’êtes pas obligé(e)s de devenir un expert en astrologie pour en tirer un maximum de bénéfices.

La plupart du temps, je ne regarde la description de ces énergies qu’au dernier moment et même souvent après. Mes recherches vont plus souvent me permettre de valider un état que je sens comme déstabilisant.

Le fait de juste savoir que nous sommes des êtres cycliques sur un chemin de vie semés de réussites et d’obstacles, permet déjà de relativiser.

Aujourd’hui, à l’heure où nous avons accès à un maximum d’informations, j’ai envie de vous inviter à revenir à vos essentiels pour surfer sur ces énergies qui sont un véritable bonus.

1/ Exprimer sa gratitude

Exprimer sa gratitude est la première chose à faire pour se connecter à de hautes énergies.

En conscientisant tout ce que vous avez déjà, vous allez vous élever à un niveau vibratoire supérieur.

Votre mental va se renforcer. Vous allez sentir monter en vous une énergie douce qui va stabiliser votre « assise » face aux éventuels obstacles.

Utiliser votre cahier. Intégrez cette habitude dans votre routine  « bien-être ».

Et surtout, surtout, exprimez votre gratitude envers les personnes qui vous sont chères ou qui croisent votre chemin et qui vous ont tendu la main.

J’ai aussi une habitude depuis quelques temps. Lorsque je reçois un message de gratitude, je me remercie, bien sûr. Et ensuite, j’exprime à mon tour ma gratitude à une autre personne. Vous savez, un peu comme ces chaines (que je n’aime pas trop d’ailleurs, pour leur coté standardisé). Je préfère envoyer un petit message personnalisé.

C’est si peu de choses. Cela ne prend pas beaucoup de temps et cela vous rendra aussi heureux que la personne à qui vous l’adressez.

Que du bonus pour le cœur et au niveau énergétique !!!

2/ Hygiène de vie

Oui, je vous en ai déjà parlé, reparlé, encore et toujours mais je ne peux pas vous cacher que si vous ne prenez pas soin de vous, de votre alimentation, de votre sommeil, si vous ne privilégiez pas une activité physique aussi basique soit-elle, vous ne résisterez pas longtemps.

3/ Prendre le temps de se poser

Respirez

Méditez

Faites une ou plusieurs séances de sophrologie

Notez tout ce qui vous traverse

Et PO-SI-TI-VEZ en ayant à l’esprit que l’inconfort que vous traversez et une formidable opportunité pour passer un cap décisif dans votre vie, élever votre âme et vous rendre plus fort(e).

4/ Oracles et tarots

C’est le moment de vous faire un tirage d’oracles ou de tarots ou de demander à une autre personne de vous le faire.

Cela vous apportera un véritable éclairage sur les points sur lesquels vous pouvez concentrer toute votre attention et qui seront amplifiés par ces énergies puissantes.

5/ Avoir une bonne organisation

La planification que je vous ai proposée dans l’épisode n°7, est un outil qui va réellement vous soulager au quotidien.

Cela vous permettra de vous focaliser sur votre bien-être et de vous libérer l’esprit.

6/ Connectez-vous aux bonnes personnes

Même si dans ces phases intenses, nous sommes un peu tous secoués et ballotés, il est important de rester connectés pour faire circuler ces énergies.

C’est le moment de créer ce que l’on appelle un égrégore.

Un égrégore est une force issue de la mise en commun de l’énergie de plusieurs personnes. Vous sentez cela très fort lorsque vous êtes dans un concert, un stade ou dans un lieu religieux mais aussi dans plein d’autres endroits.

C’est essentiel d’être en lien avec les bonnes personnes dans ces phases intenses.

Cela ne veut pas dire se rendre dépendant(e) des autres mais rester sur un niveau vibratoire le plus haut possible à travers cette connexion aux autres.

J’ai d’ailleurs constaté que c’est souvent dans ces moments-là que je fais de très belles rencontres.

Une dernière chose : on peut être solitaire et se connecter aux autres. C’est le cas des méditations de groupe proposées sur instagram ou facebook.

C/ Quand le passé et les peurs reviennent ?

Il peut arriver que ces énergies viennent réveiller de vieilles peurs, des blessures émotionnelles très inconfortables, qu’elles vous donnent l’impression de revivre des épreuves qui vous ont traumatisées.

Dans ces moments-là, on craint de ressentir des émotions de doutes, de paniques, de stress et c’est normal.

Alors, n’oubliez jamais que nous ne revivons JAMAIS 2 fois la même expérience à l’identique, que vous avez cheminé(e) et que ce que vous avez appris depuis va vous permettre de dépasser cet obstacle avec plus de facilité qu’avant.

Continuez également à travailler sur vous, seul(e) ou accompagné(e), mais toujours avec cette notion de plaisir et de joie.

D/ Et pour aller plus loin

Je vous ai dis, précédemment, que vous n’aviez pas besoin d’être un expert en astrologie pour bénéficier de ces magnifiques énergies mais mieux les connaitre vous permettra de surfer avec encore plus d’assurance et d’aller beaucoup plus loin, beaucoup plus rapidement.

C’est pour cette raison que j’ai intégré cet « outil » dans tous mes accompagnements. Pour l’avoir testé pendant plusieurs années, je sais à quel point cela peut booster notre potentiel et être un formidable atout pour avancer en confiance.

E/ Conclusion

J’espère que ce petit tour d’horizon vous aura permis de sentir à quel point, il est important de se connecter aux énergies hautes et surtout que pour y parvenir, il n’est pas besoin de faire des choses très compliquées.

La plupart du temps, ce sont des actions ou habitudes que vous aurez déjà mises en place.

Il suffit juste, dès que vous sentez que le navire commence à tanguer fort, de se reconnecter à ces basiques, à vos basiques.

Faites votre petite liste, sur votre cahier, pour l’avoir sous la main dès que vous en avez besoin. Mieux vaut être prêt.

Vous verrez ainsi que vous n’appréhenderez plus ces tempêtes énergétiques. Au contraire, vous sortirez votre surf et voguerez avec délice et fierté sur les vagues.