Mon corps, ce héros

A l’heure où l’on parle beaucoup d’écologie, pourquoi négligeons-nous autant notre corps ?

Nous sommes choqués de voir des actes de violence et de non-respect vis-à-vis de la nature, des animaux et de la planète en général.

Toute démarche écologique doit commencer par soi-même et par prendre soin de son corps comme d’une ressource limitée qu’il faut préserver et chérir.

A/ L’intelligence de notre corps

L’intelligence de notre corps et sa complexité ne sont plus à démontrer

C’est la structure la plus complexe qui existe à ce jour et c’est normal car elle est à l’image de l’univers.

Ce n’est pas une simple machine :

  • Elle se régénère continuellement
  • Elle s’adapte selon son environnement
  • Elle compense les déséquilibres autant qu’elle peut

C’est notre meilleur GPS avec notre âme.

Ecouter son corps est aussi important que d’écouter son âme.

B/ Le lien corps-âme-esprit

Nous sommes des âmes qui vivons une expérience terrestre et non des êtres humains qui vivent une expérience spirituelle.

Le mental doit être au service de l’âme et du corps et non l’inverse.

Ce lien est vital mais il doit être constamment le plus équilibré possible.

Lorsque nous somme très exigeant avec ce corps qui ne correspond pas toujours à nos attentes, c’est que le mental a pris les commandes.

Exemples de diktats de la société en matière d’image corporelle :

  • Performances physiques
  • Image du corps idéal

Mais qu’est-ce réellement qu’un corps idéal ???

Pour moi, aujourd’hui, c’est celle d’un corps qui est en harmonie et en lien avec mon âme et mon esprit mais pas avec mon apparence physique.

C/ Comment prendre soin de notre corps

1/alimentation

  • Alimentation vivante
  • Limiter viande et sucres rapides car risque d’acidité
  • jeûne intermittent (14h sans manger : par exemple : 20h – 12h le lendemain)

2/sommeil

  • Coucher avant minuit
  • Cahier pour se vider la tête
  • Lectures feel good
  • Méditation courte ou bruits qui vous apaisent

3/activités physiques

  • Mieux vaut régulières qu’intenses
  • Commencer à plusieurs si besoin et sur des durées courtes (on ne vise pas la performance athlétique)

4/soins corporels indispensables

  • S’hydrater en buvant +++
  • Hydrater son visage, son corps et SES PIEDS
  • S’accorder un jour dans la semaine où l’on prend un peu + de temps pour ses soins
  • Soins des pieds tous les soirs en été

5/soins bonus

  • Massages
  • Soins esthétiques
  • Soins énergétiques
  • Ostéopathie

D/ Et quand nous tombons malades ?

Nous créons nos propres maladies, y compris les plus graves.

Mais attention, il n’y a aucune culpabillité à avoir. C’est souvent quelque chose que nous comprenons lorsque cela arrive. Nous avons « besoin » de vivre cette expérience pour découvrir que le processus de la maladie est lié à notre histoire personnelle.

Et je dirais même que c’est une vision qui redonne espoir. Cela veut dire que nous sommes aux commandes de notre vie et que nous pouvons retrouver une bonne santé.

Mais pour cela, il va falloir entrer en communication avec notre corps.

D’ailleurs, les maladies les + graves sont souvent précédées de maladies ou symptômes plus bénins qui sont des signes annonciateurs qu’il y a un déséquilibre et qu’il est temps de se poser pour comprendre les messages que notre âme nous envoie à travers notre corps.

Parfois, nous ne les sentons pas mais c’est parce que nous avons une hygiène de vie qui ne laisse aucune place à l’écoute de soi, de son soi intérieur et profond.

1/ attitude responsable

La maladie n’est pas une fatalité.

Si je me suis permise de dire que nous créons nos propres maladies, ce n’est pas par provocation. Et d’ailleurs, je ne suis pas la seule à le dire, bien au contraire. Il y a de plus en plus d’études scientifiques qui démontrent que la maladie est induite par de multiples facteurs émotionnels, physiques et énergétiques et que nous avons le pouvoir de modifier cet état.

Mais cela passe par l’étape de responsabilisation.

Non, nous ne sommes pas victime de telle ou telle maladie. Elle est l’expression d’un déséquilibre en nous.

2/ attitude active

C’est cette attitude active qui va vous conduire à la guérison.

Ce n’est pas facile et demande de l’énergie, de l’humilité et du courage.

On pense souvent que les accidents, les maladies, le handicap sont des limitateurs mais si le corps nous limite, c’est en accord avec notre âme qui a besoin que nous comprenions certaines choses.

Il va donc falloir partir à la découverte de ces messages que notre corps-âme-esprit nous envoie.

Parallèlement à cela, il faudra accepter certains traitements allopathiques. Mais de la même façon, avoir une attitude active dans son traitement est très important.

Et puis, créer de l’espace autour de la maladie et de la souffrance pour y mettre plein de petites choses qui vont vous faire du bien, pour y mettre de la joie.

Vous allez créer, ainsi, la capacité à être intime avec cette expérience de la maladie mais sans vous laisser emporter par elle.

Pour conclure sur la maladie, je voudrais préciser une chose importante :

Mon corps est malade mais je ne suis pas cette maladie. La maladie est seulement un moyen d’expression, de communication de mon âme à travers mon corps.

D/ Conclusion

Et pour tout ceux, bien-portants ou malades, qui ont tendance à exiger beaucoup de leur corps ou qui sont fâchés après lui car il ne répond pas à nos exigences ou besoins, j’ai envie de vous offrir une citation de Martin Aylward (méditant chevronné) : « Aujourd’hui, c’est la journée la plus jeune de votre vie, alors incarnez-vous dans cette vérité et vivez-la pleinement »

Ma vie a basculé en Tunisie

Pour ce 2ème épisode hors-série, je souhaitais vous partager ma propre expérience du changement :

  • D’où je viens et pourquoi ce changement est arrivé dans ma vie
  • A quelle occasion, j’ai pris conscience que ce changement était possible
  • Qu’est-ce qui a été déterminant ?
  • Sur quoi, je me suis appuyée pour aller jusqu’au bout
  • Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?

Je vous invite à vous faire un bon thé à la menthe bien sucrée et à vous installer confortablement.

Si vous êtes en voiture ou au travail, imaginez le doux parfum de menthe vous enivrer et laissez-vous porter par ce qu’il suscite en vous.

Je vais partager avec vous ce récit de vie extraordinaire d’une femme ordinaire.

Le soir du jour où j’ai appris que j’avais un cancer (Hammamet – août 2017)

1/ D’où je viens et pourquoi ce changement est arrivé dans ma vie ?

Je suis née en 1967, en région parisienne. J’étais le premier enfant du foyer. Mes parents formaient un couple très fusionnel. Ma mère avait perdu son père très jeune ce qui l’avait beaucoup fragilisée. Mes parents m’aimaient beaucoup mais donnaient toujours la priorité à leur couple.

J’ai, donc, été éduquée dans un souci d’autonomie maximale, entre une mère qui avait beaucoup de mal à montrer ses sentiments et un père affectueux mais très autoritaire aussi. Je goûtais aussi bien aux câlins qu’aux fessées. Etant très têtue et un soupçon effrontée, c’est plutôt la 2ème catégorie qui prédominait.

Tout cela m’a conduite à être une petite fille très indépendante et autonome. Mon hypersensibilité me poussant également à être assez solitaire.

A 5 ans, j’allais seule à l’école maternelle et chez ma grand-mère. Un jour, un monsieur m’a vue dans la rue avec une petite valise à la main et il s’est un peu inquiété de voir un enfant si jeune, seule dans la rue, avec une valise. J’ai tenté de le rassurer en lui disant que j’allais chez ma grand-mère (ce qui me paraissait tellement normal) mais il a préféré m’accompagner jusqu’à la porte de ma grand-mère pour être sûr de ce que je lui disais !

Ma petite valise de nomade

Cette grand-mère dont je vous parle, a eu un rôle déterminant dans ma vie car elle m’a apporté la sécurité affective dont je manquais. Notre relation était très forte et je lui dois d’être la femme que je suis aujourd’hui.

Elle était atypique. C’était une sorcière mais une gentille sorcière. Elle adorait la nature et les animaux. Elle a eu jusqu’à 13 chats en même temps. Elle était très moderne dans sa façon de vivre, de penser. C’est elle qui a incité son médecin traitant à se former à l’acupuncture en 1970 car c’était l’avenir pour elle. Il est devenu un acupuncteur très réputé et a enseigné cette discipline en faculté de médecine à Paris. Elle avait du caractère du haut de son mètre cinquante et se faisait toujours énormément respecter. Elle a pourtant vécu beaucoup de situations très douloureuses mais elle avait fait le choix de mettre, chaque jour, de la joie dans sa vie et ça changeait vraiment tout.

Malheureusement, elle est décédée brutalement alors que j’avais 7 ans. Lorsqu’on me l’a annoncé, je me souviens avoir retenu mes larmes car j’avais des amis à côté de moi. Je pense que ce jour-là, je me suis fermée à mes émotions et surtout à l’expression de celles-ci. Et surtout, j’ai commencé à être en quête permanente de reconnaissance et d’amour. C’est cette quête qui m’a conduite à faire plusieurs choix qui ont eu des conséquences plus ou moins regrettables.

Il y avait, en permanence, cette ambiguïté chez moi : Je voulais être parfaite, plaire…enfin surtout NE JAMAIS déplaire et, en même temps, je ressentais ce besoin de liberté, de vivre « hors des cases » et d’être indépendante et autonome.

Mais comment peut-on être indépendant lorsque l’on donne la priorité au regard de l’autre ?

Le seul moment où je ne ressentais pas cette inconfortable ambiguïté, c’était lorsque j’exerçais mon métier d’infirmière.

Je me sentais vraiment bien, à ma place. Je faisais les choses intuitivement. J’étais très tactile avec mes patients. Je sentais bien que j’arrivais à transmettre quelque chose à travers mes mains mais, à l’époque, j’étais très cartésienne et je ne voulais pas voir l’évidence…tout simplement parce que je ne l’assumais pas. J’avais choisi le secteur du libéral pour pouvoir soigner les gens comme je le voulais. C’était primordial pour moi. Je n’ai jamais travaillé à l’hôpital. J’y ai juste fait mes stages d’étudiante et même à cette époque, je me souviens que je cachais ma façon de soigner.

Mais ce qui est sûr, c’est que je faisais tout cela sans aucune attente de reconnaissance et d’amour. C’est d’ailleurs comme ça que j’en ai eu le plus !!! (A méditer !!!)

Mais il y avait le reste, à côté, qui menaçait ce fragile équilibre et en 2006, j’étais tellement mal physiquement que j’étais incapable de continuer à travailler. Je me suis retrouvée en invalidité. Ca a duré 13 longues années.

Au début, j’étais dans un désarroi total.

Puis, après plusieurs semaines alitée, je me suis dit : « JE CONTINUERAI A FAIRE CE QUE J’AIME MEME SI JE DOIS LE FAIRE AUTREMENT ».

C’était une très bonne idée (c’est d’ailleurs toujours mon mantra, aujourd’hui) sauf qu’à aucun moment, je n’ai pris le temps de réellement cerner mes besoins et mes valeurs et de les prendre TOTALEMENT en compte dans ce changement de vie que je vivais à l’époque.

J’ai effectivement été obligée d’arrêter de travailler mais j’ai continué cette frénésie d’activités en m’investissant dans plusieurs projets associatifs et bénévoles (c’est incroyable ce que l’on peut faire de son lit !!!). L’inactivité me faisait peur car elle m’obligeait à me confronter à moi-même, à mes besoins et valeurs que je ne respectais pas. Et, ce qui devait arriver, arriva : mon état ne faisait que s’aggraver. C’est comme ça que le fauteuil roulant et d’autres problèmes sont arrivés dans ma vie.

2/ A quelle occasion, ai-je pris conscience que ce changement était possible ?

En 2015, je commençais à sentir que j’étais dans une impasse. Ma fille arrive, un jour, en me proposant de l’accompagner pour les vacances d’été en Tunisie. Sur le moment, je lui réponds que ce n’est pas possible à cause de mon état et du fauteuil roulant (je ne pouvais rester plus de 30mn assise et marcher plus de 50 mètres). Puis, j’ai réfléchi et je me suis dit qu’il y avait une assistance pour personnes handicapées dans les avions et des accessibilités adaptées aux personnes à mobilité réduite dans les hôtels. Et j’ai toujours eu un côté aventurière alors c’était le moment ou jamais.

Nous sommes parties fin août 2015. Le voyage s’est bien passé malgré le challenge que cela représentait pour moi (1H30 de voiture pour aller à l’aéroport, 2h d’attente à l’aéroport, 2H30 de vol, 2h de bus de l’aéroport de Monastir à Hammamet). Et lorsque j’ai posé le pied sur le tarmac de Monastir, j’ai ressenti une fierté incroyable et une joie indescriptible.

Puis, peu à peu, un sentiment très inhabituel et déstabilisant : l’impression de rentrer à la maison alors que je ne connaissais absolument pas ce pays. Je me souviens très bien de cette sensation indescriptible.

3 jours plus tard, il s’est produit quelque chose d’incroyable que l’on pourrait qualifier de miraculeux. Des amis nous avaient proposé de visiter la médina de Tunis. Il était impossible de le faire avec le fauteuil roulant. L’un d’entre eux me tendit son bras et j’ai traversé toute la médina sur mes jambes. J’étais comme un enfant qui faisait ses premiers pas. Mais, en même temps, je me disais que le lendemain serait sûrement difficile et que les douleurs seraient au rendez-vous sauf que…le lendemain, rien. Ni douleurs, ni fatigue.

C’est à ce moment que j’ai compris que si je réunissais les bonnes conditions, je pouvais espérer me reconstruire et guérir mais que cela allait prendre du temps et que j’avais du travail à faire : un vrai travail sur moi-même, enfin !

Et c’est vraiment cette « rencontre-retrouvaille » avec la Tunisie qui m’a permis cette prise de conscience providentielle.

J’ai créé, depuis, avec ce pays, un lien très fort.

Il y a un autre évènement qui va amplifier cette prise de conscience et précipiter ma décision de changement de vie : le décès de mon père qui est arrivé brutalement, en janvier 2016, 3 ans après le décès de ma mère. Je me suis retrouvée à faire le deuil de mes 2 parents en même temps et cela a déclenché un électrochoc qui m’a convaincue qu’il était temps de TOUT changer dans ma vie.

Je suis partie de chez moi. Je suis allée de gite en gite pendant 3 mois avant de trouver un logement en France. J’ai demandé le divorce. J’ai loué un petit appartement à Hammamet où je me rendais très, très souvent. J’avais élaboré, moi-même, une rééducation en marchant sur le sable et en nageant le plus possible. J’ai commencé une formation pour devenir sophrologue. Je naviguais entre la France et la Tunisie avec un bonheur inimaginable. Alors qu’il y a quelques mois, je peinais à marcher, je me retrouvais à fréquenter très régulièrement les aéroports, ma « petite » valise à la main.

En août 2017, 2 ans après le miracle de la médina, je suis à Hammamet et j’apprends que j’ai un cancer du sein. Je suis assommée et tout mon beau programme se trouve chamboulé. Mais très vite, je comprends que je ne suis pas seule. Je sens une présence qui me permet de reprendre le contrôle de ma vie et de transformer cet obstacle en opportunité. Une présence que je sens bienveillante et protectrice. C’est grâce à cela que je comprends que ce cancer fait parti de mon cheminement vers une autre vie, une vie en accord avec mes besoins et mes valeurs. Cette présence s’appelle Néophim et c’est mon ange-gardien. Je vous en ai déjà parlé. Néophim est mon guide depuis toujours mais j’ai réellement senti sa présence à ce moment bien précis, dans la salle d’attente du radiologue, le jour où j’ai appris que j’avais ce cancer.

Ce qui a suivi a été tout aussi incroyable. J’ai été opérée 2 fois. On m’a proposé une chimiothérapie à visée préventive car j’avais des ganglions métastatiques. Je l’ai refusée car il y avait des risques d’effets secondaires très importants et je ne voulais pas « retomber » une énième fois. Je savais pourquoi j’avais ce cancer et je préférais me donner toutes les chances autrement qu’avec une chimiothérapie.

Je suis rentrée en France pour mon traitement afin d’être près de mes enfants (février 2017)

J’ai fait 33  séances de radiothérapie.

Je ne prends pas l’hormonothérapie que l’on m’a prescrite.

C’est un choix conscient comme tous les choix que je fais depuis ce changement de vie.

En août 2018, je termine ma formation de sophrologue et décide de vendre ma maison que j’avais, entre-temps,  récupérée,  pour me délester du poids du passé et parce que je sentais que c’était comme cela que ça devait se passer. S’en suivent de longs mois de « remise en beauté » de la maison avec mes enfants, avec des moments de découragement ou d’émotions quand il faut laisser partir des objets qui ont une forte valeur sentimentale. Cela nous prend tout notre temps et notre énergie mais nous tenons en mettant en place un programme bien efficace : « travaux-sortie spectacle-ménage-ballade-tri-sortie ciné-de la joie-des rires-des fous-rires » et l’intime conviction que malgré les difficultés, nous étions sur le bon chemin.

Le 8 mars 2019, je crée mon entreprise de coaching holistique avec mon associé préféré, Néophim, et je donne son nom à mon entreprise. Il le mérite bien et cela me parait tellement évident. Nous voilà lancés, tous les deux, dans une aventure incroyable. Nous décidons d’accompagner les personnes en difficultés face aux défis de la  vie afin de les guider dans ce parcours de changement de vie qu’elles ont choisi.

3/ Qu’est-ce qui a été déterminant dans ce changement de vie ?

  • C’est clairement la Tunisie et le lien que j’ai avec elle qui m’ont permis de traverser cette période sans renoncer ou chuter définitivement. Au tout début, au moment où je n’avais plus aucun repère, j’arrivais, à chaque fois, à me reconnecter à moi-même quand j’étais là-bas. Lorsque j’ai su que j’avais mon cancer, c’est aussi grâce à elle, à travers de multiples rencontres que j’ai réussi à rester ancrée, à garder le cap. Je pourrais vous en parler pendant des heures tellement ce qui s’est passé a été incroyable. J’en parle d’ailleurs dans un livre que j’ai écrit. Ce pays vibre une énergie d’une puissance infinie et cela m’a guérie et réconcilié avec moi-même. Sans ce voyage insolite fait en 2015, je pense que je n’en serais pas là.
La médina d’Hammamet
  • Le décès de mon père qui m’a amenée à faire (vivre) le deuil de mes 2 parents, en même temps. Lorsque ma mère est décédée, 3 ans plus tôt, j’étais tellement préoccupée par mon père que j’avais mis ce deuil de côté. Il m’est revenu en pleine figure lorsque mon père est parti à sont tour. Le choc a été double et m’a littéralement réveillée d’un long sommeil et surtout du déni dans lequel je vivais.
  • Mon cancer m’a appris à dire NON et a me faire respecter. C’était la maladie que je redoutais le plus et pourtant, c’est celle qui m’a apprise à prendre VRAIMENT soin de moi et à être MA priorité. Elle m’a aussi apprise la confiance et le lâcher-prise. Attention, je restais actrice de ma vie mais j’acceptais aussi de m’en remettre à Néophim et tout ceux que je ne voyais pas mais que je sentais.
  • Vendre ma maison et me séparer d’un très grand nombre de souvenirs de mes parents et de ma vie d’avant : souvent difficile, éprouvant émotionnellement mais libérateur. On ne peut pas avancer avec tout cela. Pareil pour certaines relations, il a fallu prendre de la distance ou rompre certains liens qui n’avaient plus de raisons d’être. Les rencontres ont leur raisons d’être au moment où elles se passent mais les ruptures aussi.
  • La révélation de ma spiritualité a été également déterminante car elle m’a donné l’équilibre dont j’avais réellement besoin pour ne pas couler dans les moments de grandes tempêtes. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante de mon quotidien. Nous sommes tous des êtres spirituels. C’est en nourrissant cette part de notre être que l’on se sent ENFIN entier.

4/ Sur quoi, je me suis appuyée, AU QUOTIDIEN, pour aller jusqu’au bout

Je pourrais vous faire une liste sans fin car, clairement, il y a une multitude de choses qui m’ont aidée dans cette transition spectaculaire.

Mes proches même s’ils n’étaient pas très nombreux et que j’en ai perdu quelques uns en cours de route.

Mes petits animaux qui m’ont apporté tant de douceur et de réconfort alors qu’ils vivaient eux aussi, ce grand changement avec moi. Ils ont été un incroyable exemple de confiance et d’adaptabilité.

Mais je me suis aussi appuyée sur ma combativité, ma capacité à la résilience et ma foi illimitée en la vie.

Ensuite, bien sûr, au quotidien, il y a eu de gros moment de solitude et de découragement. Et pour les vivre au mieux, voilà ce que je faisais :

  • Je m’autorisais à ressentir ses émotions inconfortables car je savais qu’en les accueillant, elles repartiraient plus vite. Parfois, certes, cela me paraissait long mais j’étais indulgente avec moi-même (ce qui était assez nouveau pour moi, pour la grande perfectionniste que je suis)
  • Alors, j’ouvrais la fenêtre (ou je sortais) pour respirer à plein poumons. Cela me permettait de me reconnecter à la chose la plus précieuse : mon souffle. Sans lui, je ne serais tout simplement pas là.
  • Je sortais mes oracles et tarots. Cela était un moyen de demander à mes guides de me transmettre les messages qu’ils avaient à me transmettre. Un peu comme une feuille de route pour les jours ou semaines à venir.
  • Je méditais le plus possible. Ces moments avec moi-même étaient vraiment mon essentiel.
  • Je me connectais de plus en plus au cycle lunaire pour surfer comme je vous l’ai expliqué dans l’épisode précédent. Peu à peu, j’ai également compris que j’étais également sensible aux autres astres et à la nature dans toute sa globalité (saisons, pression atmosphérique…). Cela a été un formidable moyen de mieux me connaitre et de comprendre les messages que mon corps m’envoyait.
  • Et bien sûr, je me suis accordée des pauses shopping, des virées à Paris et en province. Des pauses lectures, de longues balades, des moments cocooning. Des moments avec mes enfants et mes animaux. De bons petits repas équilibrés et des moments gourmandises.
  • Pour finir, il est évident que ce lien que j’ai avec la Tunisie a été mon point d’ancrage dans toute cette traversée incroyable que j’ai vécue. J’y allais le plus possible jonglant avec tous les bons plans pour trouver des billets pas chers. C’était devenu vital pour moi. Je préférais sacrifier d’autres choses mais privilégier mes séjours là-bas. A chaque fois que j’y retournais, je sentais mes racines reprendre vigueur. Je sentais toute cette énergie qui vibre à travers son peuple si fort et si courageux. Cette force de vie m’a portée littéralement pendant tout ce temps et à révéler, en moi, la femme que je suis aujourd’hui. Une vraie renaissance à 1500km de ma terre d’origine.

L’important, pour moi, était de ressentir un équilibre dans tout ce que je faisais et vivais. Même si je ne connaissais pas forcément la destination finale, je ne pouvais pas sombrer tant que je ressentais cet équilibre dans ma vie.

5/ Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?

  • J’ai déjà appris à ECOUTER MON CORPS et çà, c’est une des plus belles choses que j’ai gagné dans mon changement de vie. Nous avons eu de nombreux conflits, tous les 2, mais ça y est, nous nous sommes enfin compris. J’ai confiance en lui car lui seul sait ce qui est bon pour moi. Et il me le dit à chaque fois. Il me suffit juste de l’écouter. C’est aussi simple que ça !
  • Lorsque je suis partie de chez moi, je me suis retrouvée loin de tous mes repères et j’ai eu des moments où je me sentais très déstabilisée, perdue. J’ai alors beaucoup travaillé sur mes peurs, sur ma confiance en moi. Je me répétais, chaque jour, que c’est moi qui avait ce choix en conscience et que je devais croire en moi, en mon intuition même si cela m’obligeait à passer par des moments vraiment très inconfortables. C’est, entre autre, à ce moment-là qu’il était vital d’avoir à l’esprit mes besoins et mes valeurs et de les respecter à chaque instant.

Etre aligné(e) avec eux ne veut pas dire que votre vie sera un long fleuve tranquille. Cela veut plutôt dire que lorsque l’océan se déchainera, vous aurez une embarcation suffisamment solide et vous serez assez sûr(e) de vous pour affronter la tempête car vous savez que RIEN NE DURE et que vous pourrez, ensuite, apprécier à sa juste valeur, le beau temps et la mer d’huile qui suivront !

  • Justement, parlons-en de cette évidence qui, trop souvent, nous échappe : l’IMPERMANENCE des situations. C’est, à la base, un concept bouddhiste mais c’est surtout du bon sens. Il suffit d’observer la nature et les saisons. C’est quelque chose qui m’a beaucoup apporté dans la gestion de la douleur et, d’une manière générale, dans beaucoup d’événements de ma vie. Cela m’a appris à ne pas me fixer sur ce qui est inconfortable. L’idée, c’est d’avoir conscience que le bout du tunnel existe et qu’il arrivera un jour, même si l’on ne l’aperçoit pas encore. A contrario, je vis les moments agréables puissance mille car je sais, qu’eux aussi, ne dureront pas. Par contre, à moi de créer une vie où les moments heureux seront beaucoup plus nombreux que les moments inconfortables. Ils passeront ainsi quasi inaperçus.
  • C’est également à cette période que ma spiritualité s’est complètement révélée et que je me suis sentie prête à l’assumer pleinement. Le fait de me reconnecter à mon corps m’a permis de me reconnecter complètement à mon âme. J’y ai découvert ce qui était là depuis toujours et qui me faisait vibrer lorsque j’étais enfant, lorsque je partageais ma vie avec ma grand-mère bien aimée, ma jolie sorcière. Tout ce qu’elle m’avait transmis refaisait surface lentement mais sûrement. Tous ces moments passés à admirer les étoiles, à vivre au rythme de la nature, à me sentir connectée à cette immensité que nous offre l’univers…tout cela vibrait à nouveau en moi et me mettait dans un état de bien-être et de joie totale. Peu à peu, j’ai pris conscience de la synchronicité entre mes émotions, mon état physique et la lune, les astres, les saisons, la nature. J’ai compris que nous étions liés et que je devais réapprendre à vivre en harmonie avec eux.
  • Venons-en au cancer, grand professeur de ma vie !!! Je le redoutais plus que tout mais lorsqu’il est apparu dans ma vie, j’ai bien compris qu’il n’était pas là pour me punir mais pour me transmettre le plus grand des enseignements : la préciosité de chaque petit détail de ma vie. Il faut parfois penser tout perdre pour réaliser à quel point, TOUT dans notre vie a sa raison d’être. Une bonne ou une mauvaise raison mais il est temps de commencer (ou finaliser) le GRAND MENAGE qui nous permettra de vivre ENFIN notre VRAIE vie. Une fois de plus, j’ai dû beaucoup travaillé sur ma confiance en moi et sur le lâcher-prise. Je devais, à la fois, être active dans ma guérison mais aussi accepter l’aide des autres (famille, amis, thérapeutes, médecins, inconnus…) et me laisser porter dans les moments difficiles. CONFIANCE et LACHER-PRISE ont vraiment été mes 2 meilleurs alliés dans cette expérience incroyable.
  • Vivre en Tunisie m’a permise de me retrouver. Arita Baaijens, exploratrice néerlandaise, a dit, un jour : « Je préfère aller dans des pays où je ne comprends pas la culture. Où la population se considère normale et me voit, moi, comme une chose étrange. Je suis alors confrontée à quelque chose que je ne comprends et je dois alors reconsidérer ma position, car si je reste accrochée à mes pensées d’avant, je ne trouverai pas de réponse ». C’est effectivement, là-bas, en vivant avec les tunisiens que j’ai trouvé les réponses…des réponses qui étaient en moi mais que je ne voyais pas.
J’apprends à cuire les tabounas
(petits pains cuits sur la paroi d’un four en terre)

5/ Et aujourd’hui ?

Je peux dire que je sens que JE SUIS SUR LE BON CHEMIN parce que je suis SUR MON PROPRE CHEMIN. J’ai conscience que les obstacles peuvent surgir à tout moment car c’est le principe de la vie.

Et ceux que j’ai rencontrés m’ont permis d’apprendre à ne plus me positionner en « victime » mais à être actrice de ma vie, à faire mes propres choix en mon âme et conscience, que cela plaise aux autres ou pas.

Ma vie n’est pas plus facile ou difficile qu’avant mais elle est complètement différente car ELLE EST CE QUE JE SUIS : folle, joyeuse, pleine d’opportunités, de rencontres, de partages, de liberté, de rires et de fous-rires.

Je pense pouvoir dire que tout cela a donné un vrai sens à ma vie et me rend pleinement heureuse.

Alors si je n’avais qu’une chose à vous transmettre, ce serait celle-ci : accrochez-vous à vos rêves, même les plus fous, car il ne tient qu’à vous de les réaliser et de les concrétiser et surtout, mettez beaucoup, beaucoup de joie dans votre vie.

TOUT EST POSSIBLE tant que l’on est en lien avec notre cœur, notre âme.

2015 – 2017 – 2018

Se connecter à des énergies hautes et surfer dessus

Au moment où je prépare le script de ce podcast, les énergies de la Pleine lune sont à leur apogée.

Cela fait plusieurs jours que je les ressens et je ne suis pas la seule à en lire les commentaires sur les réseaux sociaux.

D’ailleurs, il n’y a pas que la lune qui nous bouscule. Il y a aussi le soleil et toutes les planètes de notre système solaire.

A/ Des énergies puissantes mais guérisseuses et libératrices

Il y a quelques années, je ne prêtais pas vraiment attention à toutes ces énergies qui nous entourent. J’étais, comme tout le monde, consciente que mon corps était impacté par mon environnement mais je me limitais à des considérations météorologiques, rien de plus.

Je pense que ma prise de conscience est apparue suite à ce bouleversement de vie que j’ai vécu et le cancer a été un facteur favorisant très puissant.

J’ai alors ressenti des émotions plus fortes que d’habitude mais sans en comprendre l’origine. Je tentais, avec les moyens que j’avais à l’époque, de les gérer au mieux mais cela m’épuisait et me déstabilisait à chaque fois.

Un jour, je suis tombée sur un article qui parlait des énergies de la lune et de l’impact que cela pouvait avoir sur nous et j’ai compris que ce que je ressentais n’était rien d’autres que ces énergies qui réveillaient, en moi, des émotions de guérison.

Mais, pour guérir, il faut accepter d’être traversé(e) par ces énergies puissantes et parfois déstabilisantes.

Et pour cela, mieux vaut apprendre à surfer pour ne pas « boire la tasse ».

B/ Comment faire pour en tirer le meilleur des bénéfices ?

Avoir une attitude volontaire et ouverte.

Commencez par les accueillir et accepter qu’elles vont réveiller des émotions confortables et d’autres un peu moins. La méditation sera votre meilleure alliée pour cela mais il y aussi d’autres choses qui pourront vous aider et on va voir ensemble lesquelles.

Vous n’êtes pas obligé(e)s de devenir un expert en astrologie pour en tirer un maximum de bénéfices.

La plupart du temps, je ne regarde la description de ces énergies qu’au dernier moment et même souvent après. Mes recherches vont plus souvent me permettre de valider un état que je sens comme déstabilisant.

Le fait de juste savoir que nous sommes des êtres cycliques sur un chemin de vie semés de réussites et d’obstacles, permet déjà de relativiser.

Aujourd’hui, à l’heure où nous avons accès à un maximum d’informations, j’ai envie de vous inviter à revenir à vos essentiels pour surfer sur ces énergies qui sont un véritable bonus.

1/ Exprimer sa gratitude

Exprimer sa gratitude est la première chose à faire pour se connecter à de hautes énergies.

En conscientisant tout ce que vous avez déjà, vous allez vous élever à un niveau vibratoire supérieur.

Votre mental va se renforcer. Vous allez sentir monter en vous une énergie douce qui va stabiliser votre « assise » face aux éventuels obstacles.

Utiliser votre cahier. Intégrez cette habitude dans votre routine  « bien-être ».

Et surtout, surtout, exprimez votre gratitude envers les personnes qui vous sont chères ou qui croisent votre chemin et qui vous ont tendu la main.

J’ai aussi une habitude depuis quelques temps. Lorsque je reçois un message de gratitude, je me remercie, bien sûr. Et ensuite, j’exprime à mon tour ma gratitude à une autre personne. Vous savez, un peu comme ces chaines (que je n’aime pas trop d’ailleurs, pour leur coté standardisé). Je préfère envoyer un petit message personnalisé.

C’est si peu de choses. Cela ne prend pas beaucoup de temps et cela vous rendra aussi heureux que la personne à qui vous l’adressez.

Que du bonus pour le cœur et au niveau énergétique !!!

2/ Hygiène de vie

Oui, je vous en ai déjà parlé, reparlé, encore et toujours mais je ne peux pas vous cacher que si vous ne prenez pas soin de vous, de votre alimentation, de votre sommeil, si vous ne privilégiez pas une activité physique aussi basique soit-elle, vous ne résisterez pas longtemps.

3/ Prendre le temps de se poser

Respirez

Méditez

Faites une ou plusieurs séances de sophrologie

Notez tout ce qui vous traverse

Et PO-SI-TI-VEZ en ayant à l’esprit que l’inconfort que vous traversez et une formidable opportunité pour passer un cap décisif dans votre vie, élever votre âme et vous rendre plus fort(e).

4/ Oracles et tarots

C’est le moment de vous faire un tirage d’oracles ou de tarots ou de demander à une autre personne de vous le faire.

Cela vous apportera un véritable éclairage sur les points sur lesquels vous pouvez concentrer toute votre attention et qui seront amplifiés par ces énergies puissantes.

5/ Avoir une bonne organisation

La planification que je vous ai proposée dans l’épisode n°7, est un outil qui va réellement vous soulager au quotidien.

Cela vous permettra de vous focaliser sur votre bien-être et de vous libérer l’esprit.

6/ Connectez-vous aux bonnes personnes

Même si dans ces phases intenses, nous sommes un peu tous secoués et ballotés, il est important de rester connectés pour faire circuler ces énergies.

C’est le moment de créer ce que l’on appelle un égrégore.

Un égrégore est une force issue de la mise en commun de l’énergie de plusieurs personnes. Vous sentez cela très fort lorsque vous êtes dans un concert, un stade ou dans un lieu religieux mais aussi dans plein d’autres endroits.

C’est essentiel d’être en lien avec les bonnes personnes dans ces phases intenses.

Cela ne veut pas dire se rendre dépendant(e) des autres mais rester sur un niveau vibratoire le plus haut possible à travers cette connexion aux autres.

J’ai d’ailleurs constaté que c’est souvent dans ces moments-là que je fais de très belles rencontres.

Une dernière chose : on peut être solitaire et se connecter aux autres. C’est le cas des méditations de groupe proposées sur instagram ou facebook.

C/ Quand le passé et les peurs reviennent ?

Il peut arriver que ces énergies viennent réveiller de vieilles peurs, des blessures émotionnelles très inconfortables, qu’elles vous donnent l’impression de revivre des épreuves qui vous ont traumatisées.

Dans ces moments-là, on craint de ressentir des émotions de doutes, de paniques, de stress et c’est normal.

Alors, n’oubliez jamais que nous ne revivons JAMAIS 2 fois la même expérience à l’identique, que vous avez cheminé(e) et que ce que vous avez appris depuis va vous permettre de dépasser cet obstacle avec plus de facilité qu’avant.

Continuez également à travailler sur vous, seul(e) ou accompagné(e), mais toujours avec cette notion de plaisir et de joie.

D/ Et pour aller plus loin

Je vous ai dis, précédemment, que vous n’aviez pas besoin d’être un expert en astrologie pour bénéficier de ces magnifiques énergies mais mieux les connaitre vous permettra de surfer avec encore plus d’assurance et d’aller beaucoup plus loin, beaucoup plus rapidement.

C’est pour cette raison que j’ai intégré cet « outil » dans tous mes accompagnements. Pour l’avoir testé pendant plusieurs années, je sais à quel point cela peut booster notre potentiel et être un formidable atout pour avancer en confiance.

E/ Conclusion

J’espère que ce petit tour d’horizon vous aura permis de sentir à quel point, il est important de se connecter aux énergies hautes et surtout que pour y parvenir, il n’est pas besoin de faire des choses très compliquées.

La plupart du temps, ce sont des actions ou habitudes que vous aurez déjà mises en place.

Il suffit juste, dès que vous sentez que le navire commence à tanguer fort, de se reconnecter à ces basiques, à vos basiques.

Faites votre petite liste, sur votre cahier, pour l’avoir sous la main dès que vous en avez besoin. Mieux vaut être prêt.

Vous verrez ainsi que vous n’appréhenderez plus ces tempêtes énergétiques. Au contraire, vous sortirez votre surf et voguerez avec délice et fierté sur les vagues.

Je suis prêt(e) mais j’ai peur

Votre plan d’action pour les jours et les semaines à venir est prêt.

Vous avez suivi toutes ou certaines de mes suggestions.

Vous êtes sur le bord du plongeoir, prêt(e) à sauter dans le grand bain et…vous bloquez !

C’est NOR-MAL et c’est même bon signe.

Cela veut dire que vous n’avez jamais été aussi près de votre rêve. Mais la transition fait toujours un peu peur.

A/ La zone de panique

En route vers la zone magique

Laissez-moi vous parler de la zone de panique.

Imaginez une cible avec des cercles concentriques.

Au milieu, vous avez la zone de confort, celle où vous vous sentez super détendu(e) et à l’aise. Celle où vous vivez la plupart du temps.

Ensuite, vous avez la zone d’apprentissage qui est la première étape de tout changement de vie et de réalisation de projet.

Lorsque l’on a acquis toutes les connaissances nécessaires à tout projet, alors on arrive dans la zone de panique…oui, vous y êtes. C’est celle où, effectivement, vous êtes prêt(e) à sauter mais où vos peurs vous retiennent (et si…et si…et si…).

Savez-vous dans quelle zone vous allez atterrir dans tous les cas : dans la zone magique !!!

Ca fait rêver et ça motive, non ?

La jolie plage du cap Angela (Tunisie) dont je vous parle dans le podcast…ma zone magique à moi !

Alors, oui, j’en vois déjà qui vont me dire : « Et si je me plante, qu’est-ce qu’il y a de magique ? ».

Et bien, en essayant, vous aurez déjà appris à dépasser vos peurs, à déconstruire les croyances limitantes qui les entretenaient. Vous vous serez prouvé à vous-même que vous n’êtes pas vos peurs, que vous êtes une personne courageuse et déterminée.

Si le résultat n’est pas celui que vous aviez prévu, alors vous aurez l’expérience pour en tirer les bonnes conclusions et redémarrer avec de nouvelles informations et connaissances.

De très nombreux chefs d’entreprises ont échoué de nombreuses fois avant de connaitre la rentabilité. Pensez-vous que Einstein a découvert le principe de le relativité au premier coup de crayon ? Moi-même, j’échoue encore régulièrement, mais j’ai tellement appris de toutes ces « erreurs ».

D’ailleurs, j’adore l’expression « Je me plante » parce que cela sous-entend que quelque chose va « pousser » à partir de ce « plantage » !!!

Toutefois, si votre peur est tenace, assurez-vous quand même que vous êtes bien passé(e)s par la phase d’apprentissage et que celle-ci a été suffisante pour vous lancer.

B/ « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? »

Ce matin, avant de préparer le script de ce podcast, je me suis fait un tirage d’oracle. Et j’ai tiré la carte de la « guerrière »…quel heureux « hasard », n’est-ce pas ??? Et le message qui allait avec cette carte était « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? ».

Je vous laisse réfléchir à cette belle et inspirante question.

Et il y en a une autre qui m’est venue spontanément : « Et si vous aviez peur, que ne feriez-vous pas ? ».

Je suis sûre que, comme moi, vous n’avez pas envie de laisser votre rêve s’évanouir et disparaitre à tout jamais.

« Il vaut mieux des remords plutôt que des regrets ». Vous avez tous entendu cet adage. Bon, clairement, je ne suis pas convaincue que cela soit plus confortable de ressentir des remords plutôt que des regrets. Mais, au moins, on a la satisfaction, comme je vous l’ai dit, tout à l’heure, d’avoir agi et dépasser nos propres limites.

Vivre sa vie en suivant les appels de son cœur et de son âme ne veut pas dire que tout va être facile et confortable mais par contre, cela vous garantit une vie authentique, riche et pleine.

Je vais tenter de vous transmettre ce qui m’aide quand je suis au bord du plongeoir et que, comme vous, je recule de quelques pas.

C/ Mes trucs et astuces pour « sauter dans le grand bain »

1/ « Mes peurs ne sont pas MOI » 

Quand vous êtes né(e), vous n’aviez pas peur. Vous ne connaissiez pas ce sentiment mais vous l’avez intégré lorsque vous avez entendu les premiers « attention, c’est dangereux », « attention, tu vas te faire mal »…et aussi à travers toutes les croyances inculquées par votre entourage et par la société. Peu à peu, vous vous êtes identifié(e)s à ces peurs alors qu’elles ne vous appartiennent pas.

La société nous impose très souvent sa vision de la réussite et de l’échec. D’ailleurs, c’est notre mental, influencé par cette société, qui donne l’appellation « échec » à ce que notre âme, notre cœur appelle « expérience ».

2/ Des exercices réconfortants

Je vais vous proposer 3 exercices à faire dans votre cahier afin de les relire dès que la peur vous bloque.

Vous pouvez tous les faire ou n’en choisir qu’un qui résonne en vous.

  • Le premier consiste à faire une liste de toutes nos réussites. Attention, aucune censure. Il n’y a pas de petites ou grandes réussites. Le gâteau au chocolat qui a régalé vos enfants est une réussite même s’il n’était pas des plus esthétiques. Vous avez rendu des personnes heureuses avec et ça, ça compte, croyez-moi.

Il n’y a pas de limites dans le temps, non plus. Souvenez-vous de ce que vous faisiez de bien lorsque vous étiez petit.

Remplissez le plus de lignes, de pages possibles sur votre cahier.

Et lisez-les et relisez-les…Oui, vous êtes capables de belles choses, de très belles choses et de réussir même, parfois, sans chercher à le faire.

  • Pour le deuxième exercice, choisissez une situation où vous considérez avoir échoué et chercher TOUT ce que vous avez appris GRACE à cet échec. Considérez-vous toujours cette tentative comme un échec ? Ne serait-ce pas plutôt une expérience qui vous appris sur vous, sur les autres, sur la société et qui vous as construit(e) ? Seriez-vous la personne que vous êtes si vous n’aviez pas vécu cette expérience ?
  • Repensez à un moment où vous avez eu peur, voire très peur, et où cela a, finalement, débouché sur une magnifique expérience. Racontez tout dans votre cahier : la situation, les étapes, chacun de vos ressentis du début à la fin et le sentiment qui vous a envahi lorsque vous avez abouti à la concrétisation de votre projet, petit ou grand.

3/ Mon énergie va être déterminante dans cette étape

C’est là que la mise en place de votre routine bien-être va être déterminante.

Vous ne verrez jamais un sportif se lancer dans une compétition sans un entrainement quotidien. C’est pareil pour nous.

Premier point : la méditation. Elle va être ce moment où vous allez pouvoir vous recentrer sur vous-même et sur vos objectifs de cœur.

L’activité physique également.

La sophrologie est aussi un formidable outil pour travailler sur nos peurs, nos blocages et nos croyances limitantes. La plupart du temps, en 2 ou 3 séances, on note déjà des progrès surprenants.

Les séances de méditation ou de sophrologie, suivies de quelques exercices physiques vont mettre votre corps en action et apaisez votre mental. Ce sont les 2 conditions pour passer à l’action avec sérénité et confiance.

4/ Commencez en douceur et rassurez-vous

Si vous êtes bloqué(e) et terrifié(e), choisissez un premier objectif qui vous enthousiasme et qui n’est pas trop ambitieux.

Cela va vous permettre de vous mettre en action et de roder votre état d’esprit et votre organisation.

A la fin de chaque jour et de chaque semaine, faites un bilan de toutes les actions entreprises et ce qu’elles vous ont apporté de positif.

Attention, un résultat qui n’était pas celui prévu et planifié est porteur de positif dans tous les cas. Il est aussi un moyen de réajuster votre ou vos objectifs ce qui est très utile.

Utilisez la philosophie japonaise du KAIZEN : un petit pas après l’autre.

L’essentiel est d’avancer, peu importe la vitesse.

5/ Acceptez que cela prenne du temps et que cela ne soit parfait dès le début

Vous n’êtes pas obligé(e) d’être un(e) expert(e) pour vous lancer. Tout le monde a commencé un jour et a acquis son expertise au fil du temps.

« Il vaut mieux fait que parfait ». Ca a d’ailleurs été ma devise quand j’ai lancé ce podcast, au début de l’année, et aujourd’hui, je ne peux qu’être fière d’avoir dépasser mes peurs et de pouvoir aider de nombreuses personnes ou au moins les inspirer.

Libérez-vous également de vos attentes et de celles des autres. Pas facile, je sais, mais tout ce que je vous ai déjà transmis et ce que je vais encore vous transmettre, va vous y aider.

Acceptez qu’il va y avoir une période de transition (la fameuse zone de panique) qui sera le prolongement de la zone d’apprentissage et qui va être, également, très formatrice et enrichissante.

6/ Faites-vous accompagner

Je vous l’ai déjà dit, à plusieurs reprises, « seul(e), on y arrive pas ».

Je ne veux pas dire que vous n’en êtes pas capable mais cela va vous demander beaucoup plus d’énergie et d’efforts.

« Seul(e), on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ».

Un coach, un thérapeute, un accompagnant spirituel aura une vision élargie et globale de votre situation. C’est normal puisqu’il n’est pas « la tête dans le guidon ».

Bien sûr, vous pouvez demander aussi à des proches mais je doute de leur pure objectivité et c’est normal. Ma plus jeune fille et mon fils concrétisent actuellement chacun un projet professionnel et franchement, je me limite à les encourager et les soutenir. Je pourrais les coacher puisque c’est mon métier mais je ne serais pas 100% objective, tout simplement parce que nous sommes trop proches.

Le professionnel que vous choisirez doit, d’ailleurs, garder constamment cette objectivité. Il n’est pas là pour influencer. Son rôle est de vous donner les moyens de garder la plus grande clarté dans votre projet et de vous aider à découvrir tout le potentiel que vous avez en vous. Mais c’est à vous d’activer ce potentiel pour aboutir à la concrétisation de votre projet.

7/ Travaillez dans un espace de co-working

Parfois, rester chez soi peut être un frein et nous inciter à la procrastination car on laisse tout l’espace à nos peurs.

Le fait d’être entouré(e) de personnes en activité peut être un vrai moteur.

Vous serez entouré(e) de personnes qui vous transmettront une énergie de matérialisation qui vous aidera à passer à l’action.

Bien-sûr, il faut dépasser le fameux syndrome de l’imposteur qui vous fait vous sentir « illégitime » ou pas crédible face aux personnes présentes car vous n’avez pas encore fait vos preuves. Mais que croyez-vous qu’ils étaient, il y a quelques mois ou années ? Je ne peux pas croire que les « grands » de ce monde n’aient jamais ressenti de la peur à chaque projet ou envie qu’ils ont eu envie de concrétiser.

Pour les personnes qui ont un projet de changement de vie personnelle, il y a plein de lieux inspirants et qui peuvent vous apporter confiance et réconfort. En ce qui me concerne, je vais au Café Moustache, à Rouen, autant que je peux. C’est un bar à chats et je m’y sens tellement bien car c’est calme et la présence des chats m’inspire beaucoup. Les bibliothèques peuvent aussi être des lieux inspirants pour « travailler » sur notre projet de changement de vie et apaiser nos peurs.

D/ Conclusion

Bien souvent, la peur est un indicateur que vous êtes dans la bonne direction.

Plus nous avons de résistance, plus notre âme est appelée à s’élever si nous dépassons nos peurs.

Enfin, soyez vraiment indulgent avec vous-même et n’oubliez jamais que vous faites au mieux au moment où vous le faites.

Pour finir, j’ai créé un mantra que j’avais envie de vous offrir :

« J’accueille mes peurs avec bienveillance et j’essaye de nouvelles choses pour rendre ma vie magique »