L’éveil spirituel : à la portée de tous ?

On entend énormément parler d’éveil spirituel depuis quelques temps et encore plus depuis cette expérience inédite que nous vivons à travers le coronavirus

Néophim et moi-même, avons pensé que c’était le bon moment en parler et pour décomplexer cette facette de notre être que l’on a trop “conceptualisée” alors qu’il n’y a rien de plus “inné” et naturel.

Mais est-ce que l’on est vraiment obligé de s’éveiller spirituellement ?

Et qu’est ce que ça veut dire finalement “l’éveil spirituel” ?

Comment on fait ? Comment on le vit ?

1/ Qu’est-ce que ça veut dire finalement “l’éveil spirituel” ?

  • Nous sommes des êtres tridimensionnels : corps-âme-esprit. Donc nous sommes qu’on le veuille ou non, tous, des êtres spirituels.
  • Cette spiritualité que l’on a en nous, n’est pas quelque chose à aller chercher à l’extérieur mais à éveiller, à réveiller en nous.
  • Nous pouvons tous nous éveiller sans être dans certains clichés que la société nous renvoie parfois et qui peuvent ne pas nous correspondre. Sentons-nous pleinement libre dans notre façon de vivre notre spiritualité.
  • C’est une découverte ou redécouverte. Nous sommes souvent conscient de notre propre spiritualité pendant l’enfance mais, ensuite, en grandissant, bien souvent, on l’enfouit ensuite pour rentrer dans le moule.
  • Ce n’est pas une promenade de santé. On rencontre des obstacles comme dans la vie en général mais on découvre mille façons de les transcender et c’est ça qui est enthousiasmant.
  • Ce n’est pas un “concept” uniquement basé sur des acquisitions de connaissance. Il ne suffit pas de lire des livres, de faire des formations, des retraites. Il faut EXPÉRIMENTER.

On peut ensuite développer des domaines qui résonnent davantage en nous mais toujours en prenant le temps de s’approprier ces nouvelles connaissances en leur donnant notre empreinte, notre couleur.

  • Pas de pression : l’éveil peut aussi se faire à notre insu. 
  • Donc, je définirais l’éveil spirituel ainsi : renoncer à vivre dans l’illusion et embrasser la vie en réveillant cette joie divine qui sommeille en nous.
  • aparté sur la mission de vie : ce n’est pas forcément une mission liée au professionnel et ne pas se mettre la pression pour la trouver. Elle est là. Nous la vivons de notre naissance à notre mort. Et toutes les étapes, même celles qui sont inconfortables, font partie de notre mission de vie.

Je vais, maintenant, vous expliquer plus en détail, tout ce que la spiritualité m’apporte au quotidien.

Bien sûr, c’est ma perception de la spiritualité et de l’éveil spirituel. Comme toujours, je vous partage ce qui est juste pour moi. De votre côté, n’accueillez que ce qui résonne en vous.

2/  Découvrir l’abondance

C’est une porte que l’on ouvre en soi et qui révèle de vrais trésors.

Et aujourd’hui, nous vivons un vrai bouleversement en matière de richesse. 

La crise économique liée au coronavirus nous amène à reconsidérer la source de nos “richesses” et à faire la part entre nos “richesses” extérieures et nos “richesses” intérieures.

Ces « richesses intérieures » pourraient compenser la perte de « richesses extérieures » que nous allons connaitre et que nous commençons déjà à connaitre.

C’est, à mon sens, à travers notre spiritualité que nous allons pouvoir redonner du sens à notre vie mais aussi à nos activités professionnelles

3/ Faire le silence en soi

C’est la condition principale pour découvrir ce qui se cache derrière notre âme.

Il faut faire le vide pour pouvoir ensuite se sentir pleinement connecté(e) à soi-même.

C’est aussi, à cette seule condition, que vous pourrez ressentir la présence de vos guides. Grâce à cela, vous ne vous sentirez jamais seul(e)s. Et nos guides sont réellement très aidants et soutenants.

4/ S’accepter tel(le) que l’on est

Ça aussi, c’est une phrase que l’on entend souvent et ce n’est pas facile à faire. Pourtant, c’est indispensable pour se sentir aligné(e). Nous vivons dans une société basée sur le regard de l’autre et cela nous complique la tâche.

Il est vraiment utile et enrichissant de se faire accompagner pour cette étape.

Mais cela vaut vraiment le coup !

5/ Rester ancrer à la terre

Lorsque l’on parle de spiritualité, d’éveil spirituel ou de s’élever spirituellement, on a tendance à penser qu’il faut lâcher tout ce qui a un lien avec la Terre. (“il est trop terre à terre, il ferait bien de s’élever un peu”)

Mais, non, bien au contraire, cela ne peut se faire que si l’on est bien ancré(e).

Ce sont de grandes racines, bien profondes, qui vont pouvoir nous permettre de nous élever. Ces racines vont nous apporter l’équilibre dont on a besoin pour traverser les étapes difficiles mais nécessaires.

L’élément Terre vous permet de faire germer, de fructifier tout ce que vous allez lui apporter.

En étant connecté(e) à la nature, à la Terre, on accède plus facilement à son âme et on découvre une spiritualité plus riche.

6/ Tout est juste

Tout ce que vous allez découvrir va vous nourrir sur ce long chemin qu’est la vie.

Vous allez être parfois émerveillé(e), parfois apeuré(e), parfois dans l’incertitude mais dans tous les cas, soyez reconnaissants car rien n’est fait au hasard : TOUT EST TOUJOURS JUSTE (je vous raconte, dans le podcast n°17, une histoire qui m’est arrivée et qui illustre parfaitement, cette expression « tout est juste »).

7/ Chacun son rythme

Ce que vous vivez vous éveillera d’une façon ou d’une autre, alors respectons notre propre rythme et celui de l’autre.

Certains ont besoin de vivre la même expérience, plusieurs fois, pour pouvoir en tirer tous les enseignements dont ils ont besoin pour passer à la suite. Même si ce n’est pas toujours plaisant, c’est nécessaire.

8/ Notre pouvoir intérieur

Tout ce cheminement va nous révéler notre pouvoir intérieur, notre puissance.

A partir du moment où l’on est conscient de cette puissance intérieure (même si des doutes ou des peurs réapparaissent), on est alors beaucoup plus investis dans nos engagements vis-à vis de nous-même, des autres et de la vie.

9/ Conclusion

La spiritualité, c’est comme une lumière qui va éclairer notre chemin

Mais il ne faut pas la chercher à tout prix comme LA solution à tous nos problèmes. Il faut juste savoir l’accueillir et la reconnaître quand elle se manifeste dans nos vies

Et il n’y pas de but à atteindre. Juste savourer, à chaque instant, la joie qu’elle éveille en nous : la joie du divin !

La spiritualité nous permet de nous relever après chaque épreuve, d’en tirer des apprentissages et de nous centrer sur l’essentiel.

Albert Einstein a dit, un jour : “Il n’y a que 2 façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle

C’est cela que vous allez ressentir en vous éveillant à votre spiritualité.

Les 3 livres dont je parle dans le podcast et qui peuvent vous aider à cheminer :

  • « Petit manuel de navigation pour l’âme de la part d’un gardien de phare » de Sabrina PHILIPPE – Ed. Flammarion
  • « L’appel de l’âme – de la souffrance à l’éveil » de Virginie TANGUAY – Ed. Flammarion
  • « Le bonheur quoi qu’il arrive – Propos fulgurants d’Armelle SIX » de Robert EYMERI – Ed. Almora

Une communication au top (2ème partie)

Cet article (et épisode de podcast) fait suite à la 1ère partie qui traitait de l’écoute active.

Aujourd’hui, nous allons parler communication non violente et gestion de conflits.

Qu’entend-on par « communication non violente » (ou communication bienveillante ou communication positive) ?

Cela peut être soit :

  • Une attitude face à la vie qui nous rend capables d’assumer ce qui relève de notre propre responsabilité.
  • Une méthode de résolution de conflits : simple et équitable pour tous

(petite précision importante : Il ne faut pas voir le conflit comme quelque chose de négatif. Il a des bénéfices car il permet de clarifier une situation et de poser des limites. Mais il faut effectivement le gérer dans le calme et avec efficacité. C’est là tout l’intérêt de cette méthode !

Donc : éviter conflits : NON – éviter la violence : OUI)

Cela peut vous servir pour :

  • Simple discussion -> besoin de clarifier une situation ou une relation
  • Processus de gestion de conflit
  • Un outil pour mener efficacement des réunions professionnelles voire même des réunions familiales pour aboutir à une décision commune
  • Courriers administratifs

Attention : la CNV a ses limites. La limite principale étant l’autre et son investissement dans le processus. Il doit être partant pour participer activement à la démarche et avec sincérité. Ce qui ne sera pas le cas de certaines personnes comme, entre autres, les pervers narcissiques, manipulateurs, personnes atteintes de troubles psychiatriques.

1/ La responsabilisation

Je vous invite à aller écouter le podcast (si ce n’est pas déjà fait 😉 car je vous donne plusieurs exemples qui montrent l’importance de la responsabilisation dans la relation avec l’autre, la communication et la résolution de conflits.

J’avoue préférer le terme « se responsabiliser » à celui d’ « être responsable » car le premier est une forme active. Le second est une forme passive. Cela a, à mon sens, une incidence dans la perception de l’attitude à avoir pour que l’on se sente réellement RESPONSABLE !

2/  Etre dans la juste attitude

  • Prenez votre temps, choisissez le bon moment pour, entre autre, être vraiment dans l’empathie (attitude indispensable à ce moment précis – mais nous avons aussi le droit de ne pas toujours être ainsi et c’est OK. On reporte alors la discussion)
  • J’ai un petit truc pour me mettre en état empathique lorsque je sais que je vais devoir faire face à une situation qui peut générer des tensions : J’écoute les minutes précédentes une musique qui me rend « amoureuse »…vous savez, le genre de musique, qui quand vous l’écoutez, vous prendriez tout le monde dans vos bras pour les câliner. Et je vous assure que ça marche (souvent, je mets ça dans la voiture en allant à mon RV). J’arrive en mode « Love and peace » et cela ne me retire pas mon esprit lucide. Mais ce
  • J’ai une autre astuce imparable : Ma bulle de protection : Pour commencer, vous allez imaginer une jolie bulle qui vous entoure. Une bulle d’une solidité à toute épreuve, que rien, ni personne ne peut détruire. C’est vous qui décidez de ce qui en sort et de ce qui y rentre. Vous seul(e), êtes capable de la faire apparaitre ou disparaitre. La mienne est transparente car j’aime y voir la lumière rentrer. Ensuite, j’aime y mettre tout plein de choses qui me font vraiment du bien. Quelques-uns de mes objets-doudous (voire tous si besoin). Je peux y inviter les personnes qui sont un vrai soutien pour moi. Mes petits animaux, aussi. Et Néophim est toujours là, bien sûr !!! C’est un endroit où je me sens protégée, forte, et en harmonie avec moi-même.
    De la même façon que j’écoute mes musiques qui me rendent « amoureuse », j’active ma bulle de protection afin de m’imprégner de ce sentiment de protection et de force. Cela me met dans une énergie puissante qui me permet de vivre cette situation avec beaucoup plus de fluidité, de confiance et d’en ressortir sans être totalement vidée de mon énergie.

Et chose incroyable (et constatée à chaque fois), les gens le sentent et sont beaucoup plus coopératifs.

  • Etre le plus possible aligné(e) pour se sentir légitime dans la démarche et dans ses demandes à la fin. Pour cela, prenez le temps de faire ce qu’il faut avant (méditation, séance de sophrologie, thérapie, écoute…)
  • Adaptez votre langage pour qu’il puisse être accessible à votre ou vos interlocuteurs, en particulier les enfants et les adolescents.
  • Ne pas avoir peur. C’est une démarche qui n’est pas facile et qui peut nous amener à craindre les réactions des autres personnes mais si vous êtes vraiment dans une démarche constructive et positive, fixez-vous sur cet objectif et accueillez les réactions vives des autres comme des réflexes de protection. Cela n’empêche pas qu’ils entendent ce que vous leur avez dit. Ils leur faut juste plus de temps pour intégrer ce que vous leur avez dit.
  • Et d’ailleurs, parlons « patience ». Tout le monde ne chemine pas de la même façon, à la même vitesse et ne part pas du même endroit. Acceptez de leur laisser le temps qu’il faut.
  • Connectez-vous à l’autre mais aussi à vos guides (oser demander leur soutien)
  • Soyez bienveillant avec l’autre mais aussi avec soi-même.
  • Mettre votre puissance au service du pardon et non de la colère

3/ Poser le cadre

Pour une « médiation » ou résolution de conflit dans un cadre scolaire, professionnel, ou conflit familial, il est impératif de poser un cadre avec les règles suivantes :

  • Tout  ce qui se dit pendant la discussion ou médiation reste entre nous.
  • Chacun s’exprime en « je », calmement et sans insulte.
  • Chacun parle à tour de rôle et l’autre ne devra pas l’interrompre même s’il n’est pas d’accord.
  • Le temps de parole devra être équitable.

Pour une conversation classique, je laisse toujours l’autre s’exprimer en premier. Cela me permet d’avoir connaissance d’éléments qui peuvent m’aider à mieux le comprendre et à pouvoir « rebondir » à partir de cela. Je me sens plus à l’aise ainsi et plus efficace aussi.

4/ Exposer les faits

  • Rester factuel : oui, ça peut faire sourire puisque, par définition, les faits sont factuels. Mais, croyez-moi, ce n’est pas le plus facile car, à cette étape, déjà, on a envie de présenter les choses « du bon côté » (le nôtre, bien sûr !!!). Donc, on arrange un peu à notre sauce et on n’est déjà plus du tout dans le côté factuel. Mais si vous voulez être crédible, cette étape est indispensable car personne ne peut discuter de vrais éléments factuels (je l’ai constaté dans tous les courriers administratifs que j’ai rédigé et aussi dans les discussions)
  • Soyez précis (très important aussi)
  • N’hésitez pas à poser des questions. Cela vous permettra de vous assurer que vous avez bien compris et demander aux autres si c’est bien le cas pour eux aussi.

5/ Exprimer ses émotions, besoins

  • Parler chacun son tour et sur une durée équivalente (approximativement)
  • Le vocabulaire émotionnel a son importance et nous sommes, aujourd’hui, bien pauvre en la matière. Attention, car cela peut créer de la frustration. En effet, les personnes qui n’ont pas de vocabulaire émotionnel assez riche, vont avoir le sentiment de ne pas avoir réussi à se faire entendre et donc comprendre. Proposez une liste que tout le monde pourrait utiliser pour combler ce manque.

En voici une liste des émotions peut vous être utile :

Ainsi qu’une liste des besoins :

  • Parler en « je ». Une petite précision importante : l’expression « j’ai le sentiment » commence bien par « je » mais elle n’est pas adaptée car elle exprime une pensée et non une émotion. L’expression adaptée est « je me sens » ou « je me suis senti(e) ».
  • Ce n’est pas toujours facile d’exprimer nos émotions et nos sentiments. Nous sommes dans une société de performance où cela peut être interprété comme de la vulnérabilité et l’on n’aime pas trop l’exposer au regard de l’autre MAIS cela fait partie de la responsabilisation. Voyez cela comme un acte de courage et à plus long terme, un cadeau que vous vous faites.
  • Ne pas tomber non plus dans l’excès. Exprimer ses émotions, c’est top mais ne submergez pas l’autre à votre exultation émotionnelle. Parlez de ce qui est en lien avec ce qui vous réunit à l’instant présent. Trop d’informations peut nuire à la communication.

Et pourquoi cette étape est si importante ? Parce que tant que l’on n’exprime pas ses besoins, on ne pourra pas trouver de solutions adaptées et surtout « gagnant-gagnant ».

6/ Reformulation

J’ai déjà parlé de cette étape dans l’article (et épisode) précédent mais je vais vous redonner les points importants :

(N’hésitez pas à me demander des exercices si vous souhaitez vous entrainer)

  • Reprendre les faits, les émotions et les besoins et faire des phrases qui gardent le même sens et la même intention mais avec un vocabulaire légèrement différent.
  • Exemple : « si j’ai bien compris, tu as ressenti de la colère quand tu as vu que X a coupé la conversation car tu avais besoin d’attention et tu penses que l’on ne t’en a pas assez accordée »
  • La personne dont on a reformulé les propos doit valider notre reformulation.

7/ Recherche de solutions possibles

C’est l’observation des faits + expression des émotions (sentiments) et besoins en respectant le cadre défini au début qui va donner les solutions « gagnant-gagnant »

  • Formuler des propositions concrètes de mise en action : claires et précises
  • Etablir un « contrat » : mail dans le cadre professionnel, un écrit que l’on peut afficher dans le cadre familial, un document qui reprend les solutions et que chacun recopie…
  • Evaluer quelques jours plus tard car cela permet de voir si les solutions sont réellement adaptées et quels bénéfices, on en a déjà retirés.

C’est important de ne pas se quitter sur le moment de gestion de conflit en pensant que le problème est définitivement réglé. Il faut du temps et du recul pour cela.

Et ce recul permettra aussi d’apprécier tous les avantages de cette méthode de résolution de conflit.

8/ Conclusion

Il y a quand même une chose qu’il faut avoir à l’esprit. C’est que ce qui est conflictuel pour nous, ne l’est pas forcément pour l’autre. Et donc, parfois, il est bien de se poser pour prendre du recul et voir ce que l’on peut améliorer ou travailler en soi sur notre perception des autres et des situations.

Je ne peux finir sans vous parler de notre ami, Socrate et de ses trois tamis :

Un jour, quelqu’un vint voir Socrate et lui dit :
– Ecoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s’est conduit.
– Arrête ! Interrompit l’homme sage. As tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?
– Trois tamis ? dit l’autre, empli d’étonnement.
– Oui, mon bon ami : trois tamis. Examinons si ce que tu a as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est de celui de la Vérité. As tu contrôlé si ce que tu as à me dire est vrai ?
– Non; je l’ai entendu raconter, et …
– Bien, bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la Bonté. Ce que tu veux me dire, si ce n’est pas tout à fait vrai, est-ce au moins quelque chose de bon ?
Hésitant, l’autre répondit : non, ce n’est pas quelque chose de bon, au contraire …
– Hum, dit le Sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as à me dire …
– Utile ? Pas précisément.
– Eh bien, dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier …

Alors, oui, soyons toujours vigilant que ce que nous avons à dire soit VRAI, UTILE et BIENVEILLANT.

Belle journée à vous.

Une communication au top (1ère partie)

Nous avons pensé, Néophim et moi-même, que c’était le bon moment pour vous parler de communication

Ce confinement nous amène à être plus dans l’intimité avec nos proches ou bien des personnes qui, au contraire, ne font pas partie de notre quotidien. Et ce n’est pas toujours facile à gérer. Cela peut aussi être un bon moyen d’aborder des sujets délicats mais encore faut-il avoir les bons « outils » pour que cela se passe au mieux.

Ce thème va être abordé à travers 2 épisodes de podcast et donc 2 articles différents car la communication est un sujet très vaste et je ne voulais pas vous inonder d’informations.

Je préfère, au contraire, que vous preniez le temps d’intégrer ce qui est nouveau pour vous et surtout, surtout, de le mettre en pratique.

Aujourd’hui, nous allons aborder le sujet de l’écoute dite « active » et je vais vous donner toutes les conditions pour que celle-ci soit optimale.

A/ Se responsabiliser

La première condition et sûrement la plus déterminante, c’est la responsabilisation : la nôtre et celle de notre interlocuteur car la communication demande que chacun des protagonistes soit actif, volontaire et coopératif. A commencer par l’écoute.

1/ Sa propre responsabilité

Ecouter une personne nous demande d’être dans la bonne posture pour elle mais aussi pour nous.

Il faut donc déjà que cette démarche soit une vraie volonté de votre part et pas pour faire plaisir. Et puis, il faut que vous sentiez que c’est le bon moment pour vous afin que vous soyez pleinement disponible. Et aussi dans un état d’esprit d’ouverture.

2/ La responsabilité de l’autre

L’autre doit également être responsable dans le sens où il ne faut pas qu’il attende tout de vous comme cela arrive parfois. Il doit être lui-même dans une démarche de dépassement de soi et avoir conscience que c’est à lui de trouver les solutions qui lui conviennent même si vous allez l’aider d’une certaine façon à travers ce temps d’écoute.

C’est ce qui sera le mieux pour lui.

3/ Le triangle de Karpman

Il y a aussi un piège dans lequel il ne faut pas tomber, c’est la relation « sauveur-victime ».

C’est très bien expliqué à travers le triangle de Karpman :

C’est une représentation du scénario inconscient dans lequel nous sommes souvent impliqués.

Il y a 3 rôles que nous pouvons endosser successivement (même si souvent nous en privilégions un) :

  • Le bourreau : il fait souffrir la victime afin de se protéger de ces propres peurs et croyances limitantes qui l’empêche de vivre sereinement. Il impose sa vision des choses et il est persuadé que ce qu’il dit et fait est la meilleure solution.
  • Le sauveur : il pense devoir sauver le monde entier mais surtout toute personne qui se positionne en victime et qu’il sent en demande et en attente. Le sauveur a besoin de se sentir indispensable et souvent, c’est un besoin de reconnaissance qui se cache derrière ainsi qu’un manque de confiance en soi.
  • La victime : se sent impuissante et a ce besoin de reporter la responsabilité sur autrui. Elle attend de l’autre qu’il soulage son mal-être interne.

Si l’on prend conscience que l’on est impliqué dans un scénario en lien avec le triangle de Karpman, c’est déjà une très bonne chose car la plupart du temps, nous faisons cela inconsciemment.

L’étape suivante consiste à comprendre pourquoi. Et ensuite, à en sortir en choisissant d’être responsable de sa vie. Ce qui ne retire pas la responsabilité de l’autre mais il faut rééquilibrer les responsabilités et assumer ses propres choix.

B/ L’écoute active

1/ Etre dans l’empathie

C’est une attitude indispensable pour être pleinement dans une écoute active.

Mais il ne faut pas confondre « empathie » et « compassion ». Il ne s’agit pas de ressentir toutes les émotions de votre interlocuteur mais juste d’en avoir conscience et de les accepter sans les juger.

2/ Avoir la bonne attitude

Cela veut dire être complètement disponible :

Si l’on sent que cela ne va pas être le cas alors, il vaut mieux reporter ce temps d’écoute. Et si c’est très important et que cela ne peut pas attendre et que vous avez peu de temps, posez-vous à côté de la personne même 5mn. Il vaut mieux 5mn assis(e) que 5mn debout la main sur la poignée de porte. C’est exactement le même temps mais ce n’est pas perçu du tout de la même façon par la personne qui a besoin d’écoute.

Sachez aussi poser des limites, VOS limites, car ce sont elles qui vont aussi conditionner la qualité de votre écoute. Soyez honnête et sincère. C’est ce que l’autre attend de vous et ce dont il a besoin avant tout.

Sachez-vous taire et ne pas intervenir en donnant votre avis, en posant des questions, avec un regard plein de sous-entendus ou en portant un jugement. Je sais que parfois, c’est difficile mais il est important que la personne s’entende parler pour que ses paroles résonnent en elle. En effet, c’est ainsi qu’il va prendre conscience de la situation et que les solutions peuvent lui apparaitre plus facilement. Si vous intervenez trop souvent, ce sont vos paroles qui vont résonner en lui et sûrement créer de la confusion.

Soyez dans l’instant présent. C’est le meilleur moyen pour être dans une écoute optimale et pour vous connecter à votre interlocuteur.

En plus, cela va vous permettre de mieux percevoir ce qui se cache derrière certaines paroles.

3/ Reformuler les propos de l’autre

Une fois que la personne a fini de parler, vous allez reformuler ses propos de cette façon :

  • « Si j’ai bien compris, tu t’es senti(e) dévalorisé(e) lorsque ton responsable a confié la mission que tu convoitais à ta collègue »
  • Ou alors, « Ce que tu veux dire, c’est que tu ne te sens plus capable de travailler dans les conditions actuelles car cela représente trop de risques pour toi »

L’intérêt de la reformulation est double. Il permet déjà de montrer à votre interlocuteur que vous l’avez bien écouté(e). Il vous permet aussi d’être sûr(e) que vous avez bien compris ce qu’il (elle) ressentait.

4/ Ne pas chercher de solutions

Il est important, en effet, de ne pas chercher de solutions pour l’autre mais plutôt de l’amener à les trouver lui-même à travers le temps d’écoute que vous lui offrez.

Toutefois, s’il vous le demande ou si vous sentez que c’est une attente de sa part, posez-lui ces questions :

  • Qu’attends-tu de moi ?
  • As-tu besoin d’un avis, d’un éclairage ?

Et précisez bien que ce n’est QUE VOTRE AVIS et qu’il garde son libre-arbitre et que c’est à lui de prendre les décisions qui lui correspondent.

5/ Et s’il y a un malaise ?

N’oubliez jamais qu’une écoute n’est pas une séance de psychothérapie ! C’est très important d’avoir toujours cela à l’esprit.

Les 2 cas de figures que j’ai le plus rencontrés sont les suivants :

  • Vous sentez que ce que la personne vous confie est grave et trop lourd à porter pour elle (agression, violences physiques ou morales, déséquilibre psychique…). Dans ces cas-là, orientez-la vers un thérapeute spécialisé dans l’accompagnement psychologique et veillez à ce qu’elle le fasse (sans pression mais avec la plus grande bienveillance).
  • Vous sentez que la personne qui est en face de vous a une attitude malsaine et qu’elle fait tout, à travers la conversation, pour vous mettre mal à l’aise. Vous êtes très certainement face à un pervers narcissique, un manipulateur ou une personne atteinte d’un trouble psychologique. La seule chose à faire, dans cette situation, c’est de stopper net la conversation : « Nous allons nous arrêter là car je ne me sens pas concerné(e) par ce que vous dîtes ». Si la personne insiste, répétez cette phrase plusieurs fois jusqu’à temps qu’elle comprenne mais en aucun cas, vous ne devez rentrer dans des justifications ou des explications car c’est ce qu’elle attend de vous pour vous « envelopper dans sa toile ».

C/ Conclusion

Vous avez là tous les éléments principaux pour offrir une écoute de qualité aux personnes qui vous entourent, tout en vous préservant.

Vous avez remarqué que cela demande une grande humilité, de l’attention, une grande ouverture d’esprit et de la patience. Nous n’avons pas toujours cela à portée de main et c’est normal. Nous sommes des êtres humains avec nos imperfections et nous ne devons pas nous blâmer pour cela.

Offrir un vrai temps d’écoute active et optimale est un vrai cadeau que l’on fait à l’autre mais aussi à soi-même comme je vous le raconte dans le podcast. Mais il est important de faire cela sans attente. C’est ainsi que vous recevrez plus que vous ne donnerez.

A la semaine prochaine pour la suite.

Prenez bien soin de vous.

Mon organisation « spécial confinement »

Cela fait maintenant plus de 3 semaines que nous sommes confinés.

Et après les émotions fortes que nous avons pratiquement tous ressentis, nous en sommes au stade où l’on commence à essayer de se réorganiser car on a bien compris que cela allait durer un certain temps et qu’il y a de fortes chances pour que l’après ne ressemblent pas à l’avant.

Mais cette situation a entrainé des bouleversements personnels, professionnels mais aussi émotionnels et spirituels. Et cela a mis un sacré bazar dans notre organisation habituelle et aussi dans nos vies.

En ce qui me concerne, j’ai eu une phase de sidération pendant 1 semaine. Je prenais conscience de ce que cela allait entrainer dans le monde, dans ma vie mais aussi dans la vie des personnes fragilisées. J’étais incapable de prendre du recul et mes émotions étaient très inconfortables. Mais j’ai choisi de les laisser être et de ne pas lutter.

Si vous aussi, vous vous sentez perdu(e)s, fatigué(e)s, désorganisé(e)s, c’est tout à fait normal.

Si vous n’arrivez pas à retrouver un rythme de vie qui vous apporte sécurité et équilibre, ne culpabilisez pas. Ce n’est pas de votre faute.

Je vais partager avec vous tout ce qui m’a aidé à reprendre ma vie en main et faire de cette expérience, une opportunité de grandir.

Mais le plus important à retenir est que nous sommes des êtres tridimensionnels et que pendant ce temps de confinement, il va être essentiel de prendre soin de notre corps, notre esprit et de notre âme.

Et je vous réserve une petite surprise à la fin.

Alors, c’est parti !!!

A/ Mon organisation perso

1/ Courses

  • Meilleure gestion des courses
  • Meilleure alimentation
  • Moins de déchets

2/ Alimentation

  • Jeûne intermittent (14h)
  • Manger quand on a faim
  • Diners légers avant 20h
  • BOIRE +++++

3/ Hygiène corporelle

  • Douche le soir -> facilite le sommeil
  • S’habiller surtout si vous travaillez de chez vous
  • Vêtements confortables

4/ Activités physiques

  • 1 sortie quotidienne
  • Yoga doux
  • Sophrologie
  • Méditation
  • Sons binauraux
  • Pas de réveil mais couché(e) à 23h pour réhabituer l’organisme a utilisé nos rythmes chronobiologiques.
  • Ne rien faire

En fait, il s’agit de trouver le bon équilibre et c’est différent pour chacun.

Vous le sentirez en écoutant votre corps…ce que nous invite vraiment à faire ce confinement.

La situation entraine l’apparition de fortes émotions mais aussi un grand changement de rythme.

D’une manière générale, pas de contraintes mais plutôt la mise en place de bonnes habitudes.

Fuir la pression, les médias anxiogènes.

Réduire les réseaux sociaux (c’est le moment de faire le tri de ses abonnements)

B/ Mon organisation pro

Les premiers jours, il y a eu une surabondance de lives, de formations gratuites, de chaines de télévision cryptées qui devenaient accessibles.

J’ai fait une overdose.

J’ai donc réajusté ma consommation de réseaux sociaux : en quantité mais aussi et surtout en qualité.

Je me suis aussi consacrée à mes formations en ligne qui étaient un peu en stand-by.

Je me réveillais tous les matins avec toujours la même question : « Qu’est-ce que je vais faire aujourd’hui ? »

En général, je n’ai pas de mal à trouver ma réponse car j’ai un planning hebdomadaire qui me donne les grandes lignes et que je complète chaque jour en fonction des besoins.

Sauf que là, il y avait trop de changements :

  • Mes objectifs n’étaient plus réellement réalistes pour certains
  • Mon énergie en baisse avait des conséquences sur ma concentration
  • J’étais en plein réajustement de mon activité et des services proposés mais il fallait à nouveau tout reprendre. Heureusement, j’ai actuellement le soutien d’une accompagnante spirituelle mais c’est à moi de prendre les décisions et de mettre les mains dans le cambouis.

J’ai donc recommencé tout doucement avec une mini-liste faite la veille au soir avec quelques tâches professionnelles mais aussi des activités de bien-être et réconfortantes.

Au début, je notais également la durée de ces activités pour m’obliger à ne pas retomber dans l’hyperactivité. Mais aussi parce que ma concentration était très limitée.

Et surtout, surtout, le mot d’ordre est PAS DE PRESSION.

C/ Mon mini-planning bienveillant

  • Défi niveau vibratoire
  • Lecture inspirante
  • Cahier de confinement
  • Formation ou rédaction de contenus
  • Préparation du déjeuner
  • Balade
  • Lecture et/ou formations
  • Repos, douche, diner
  • Soirée en famille ou seule

D/ Messages des guides à travers le tirage effectué pour ce podcast

Je vous ai parlé, au début de ce podcast, d’une surprise.

Je vous ai fait un tirage d’oracles et comme toujours, le message était à la fois puissant mais aussi enrichissant et réconfortant.

Les 3 premières cartes étaient :

  • Protection
  • Pilier de lumière
  • Alignez votre vie

A travers ces cartes, on nous dit bien que ce confinement qui nous isole au niveau social va aussi nous permettre de couper des liens qui ne sont plus bienveillants pour nous. Cela nous amène à reprendre notre pouvoir et à prendre conscience de ce qui ne nous correspond plus.

Notre vibration augmente.

C’est lié à l’augmentation du niveau vibratoire de la Terre et notre déconnexion de la frénésie ambiante dans laquelle on baigne habituellement.

D’autres cartes viennent renforcer ce message :

  • Puissance lumineuse
  • Chakra du 3ème œil
  • La guérisseuse

Elles disent bien que notre intuition est aujourd’hui au centre de notre vie.

Qu’enfin, elle a la possibilité de s’exprimer dans ce silence qui nous entoure. Bien sûr, pour cela, il faut accepter de ne pas chercher à remplir le vide par un autre bruit.

Et la carte « Remplissez votre puits », nous invite d’ailleurs à un temps de repos, de retraite, de ressourcement. Si vous vous sentez fatigué(e)s, n’hésitez pas à couper vos « antennes énergétiques », au moins la nuit mais aussi une bonne partie de la journée.

Nous pouvons avoir peur. Nous avons même tous certainement peur mais rappelez-vous la question que je vous avais posé dans un de mes précédents podcasts : « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? » (carte de la guerrière)

Plus que jamais, après un temps d’introspection, il est temps de concrétiser nos projets.

Dans toutes les cartes sorties (11 au total), il y a :

  • 3 fois le mot intuition
  • 3 fois le mot lumière
  • 2 fois le mot âme
  • Et les mots changement, transformation, renaissance et fin

Sur 3 cartes, on voit plusieurs femmes regroupées mais cela ne veut pas dire rassemblement de femmes mais plutôt rassemblement d’énergie féminine. Cela veut donc dire que nous sommes tous invités, hommes et femmes, à nous mettre à l’écoute et au service de cette énergie féminine que nous avons tous en nous pour sortir de cette expérience plus forts que jamais.

Concrètement, l’énergie féminine est ce qui tend vers l’intérieur et l’énergie masculine ce qui tend vers l’extérieur. Nous avons besoin des 2 et nous avons les 2 en nous. C’est ensuite le choix que l’on fait d’exprimer l’une plutôt qu’une autre, qui fera la différence.

Pour moi, l’énergie féminine, c’est l’intuition, la douceur, l’écoute bienveillante, l’amour maternel, la sensualité. Tous les hommes la possèdent. Maintenant, elle n’est clairement pas valorisée par nos sociétés modernes où la performance physique et intellectuelle est beaucoup plus valorisée. Ce qui fait que les hommes ou les femmes qui veulent l’exprimer sont souvent stigmatisés.

Là, on voit clairement que l’issue de cette crise, de cette catastrophe sanitaire  ne se fera qu’en mobilisant, en chacun d’entre nous, notre énergie féminine. Nous le voyons, chaque jour, à travers beaucoup d’initiatives concrètes (soutien auprès des personnes exposées et des malades, mais aussi auprès des personnes fragilisées, méditations collectives pour la Terre…)

Le mot « Prophétie » est aussi sorti et bien sûr, on ne peut s’empêcher de penser à toutes ces personnes qui nous ont alertés mais que nous n’avons pas vraiment écoutées. Je pense que la prise de conscience, aujourd’hui, est concrète et profonde. Ce mot prophétie est sur la carte « la guérisseuse » : parce que c’est la seule façon de guérir : prendre soin de le Terre et donc de nous à travers elle.

La carte de « la danse des papillons » qui annonce la transformation, la fin de cette ère et la renaissance d’une autre.

La carte d’Anna, grand-mère de Jésus nous dit bien que notre mission aujourd’hui est de reposer de nouvelles fondations, de semer de la lumière autour de nous.

La dernière carte sortie est celle du « temps » avec les mots « cycle » et « transformation ». Je pense que le message est clair : Il est temps de clore ce cycle et de mettre en marche le changement.

Notre vibration augmente et c’est à travers nous que le changement se fera.

Et si cela nous parait difficile, c’est parce que tout arrive en même temps. C’est pour cela qu’il est essentiel que nous soyons solidaires et unis.

C’est en unissant nos âmes que nous réussirons à transcender cette étape décisive pour l’humanité et pour chacun d’entre nous.

E/ Conclusion

C’est donc à travers tout cela que je me suis rendue compte que cette situation m’apporte bien plus que ce que je pensais et je ne compte pas vraiment changer ma nouvelle organisation après le confinement et surtout, surtout pas pour revenir à celle d’avant, parce que :

  • Le fait de vivre de façon minimaliste me permet d’éclaircir encore plus ma mission de vie. Le fait qu’il y ait beaucoup moins de sollicitations extérieures m’aide beaucoup à ça. A moi, ensuite, de me préserver de ça et de maintenir la bonne distance avec le monde extérieur.
  • Cela facilite l’intériorité et donc, nous permet de travailler encore plus sur soi (si l’on est OK pour ça).
  • Parce que j’ai vu plus d’évolution dans ma vie perso et pro en 3 semaines qu’en 3 mois et que je sais, au fond de moi, que cette situation invraisemblable que nous vivons nous amène à nous surpasser.

Et aussi parce que je crois, plus que tout, à la capacité de résilience de l’être humain.

Alors, je vous pose 3 questions que je me suis posée ces derniers jours et que je me reposerai à la fin du confinement :

  • Qu’est-ce que tu vas faire en sortant de ce confinement ?
  • Qu’est-ce que tu ne feras plus après cette expérience ?
  • Qu’est-ce que tu essaieras de garder de ce confinement ?

Je vous invite, à votre tour, à partager votre expérience et votre nouvelle organisation sur facebook, instagram, ou en commentaires sur notre site neophim.com.

Si vous écrivez un article ou faites une story, identifiez-moi afin que je puisse la repartager.

Nous sommes séparés physiquement mais nous n’avons jamais été aussi unis par la pensée et par le cœur.

Si vous souhaitez participer à ce partage d’expériences et d’idées, laissez-moi un commentaire sous cet article, ou identifiez-moi sur instagram et facebook (nathalie.neophim). Je repartagerai tout sur mes différents réseaux.

La classe de Chris (vidéos d’une enseignante de maternelle dont je parle dans le podcast) : https://www.youtube.com/user/laclassedechris

Une séance de sons binauraux pour dépasser les peurs et les inquiétudes : https://www.youtube.com/watch?v=Y-vwV0S6uRk&feature=share&fbclid=IwAR0y4FsT_OUlD2ssjhumTbh49xm_4Z0Hp5ilW-bZ0xoGamnQ0NY9K2PhX3I

Continuez à bien prendre soin de vous et de vos proches.

Avoir pleinement conscience de sa valeur

J’ai eu envie de vous parler de ce sujet suite à une conversation que j’ai eu avec une amie ces jours-ci.

En effet, avec ce confinement, beaucoup de personnes proposent, par le biais des réseaux sociaux, des formations gratuites, des lives, des e-books, des vidéos afin de partager leurs connaissances.

Je trouve cela génial parce que j’ai toujours pensé que c’était important de transmettre tous nos savoirs.

Et c’est ce que je fais naturellement à travers ce podcast depuis le début de l’année mais aussi sur notre compte Instagram « nathalie.neophim ».

J’ai cette nature à donner sans compter mais c’est parfois un peu frustrant car si certains vont être très respectueux, d’autres le seront moins.

Mais, nous vivons à l’ère d’internet et de l’information gratuite alors je peux comprendre que l’on oublie parfois la source de l’information et le travail que ça représente.

Sauf qu’à un moment donné, je me suis demandé si je n’étais pas en train de transmettre toutes mes connaissances et si cela n’allait pas inciter les personnes à se passer de mes services. Et je sais que je ne suis pas la seule à me poser la question.

J’ai donc réfléchi à tout ce que je pouvais proposer à travers le podcast, mes comptes sur les réseaux sociaux, mon site et mes accompagnements.

C’est cette réflexion qui m’a permise de prendre pleinement conscience de ma propre valeur.

Je vais d’abord vous donner ma vision de ce que l’on appelle connaissances pour savoir si, vraiment il y a le risque que nous transmettions vraiment toutes nos connaissances.

Puis, nous verrons ce qui fait réellement notre valeur et comment en prendre conscience.

A/ Transmettons-nous vraiment toutes nos connaissances ?

C’est souvent l’impression que nous avons mais ce n’est pas vrai.

Et vous savez pourquoi ?

Parce que, chacun d’entre nous, quelque soit son âge, sa culture, ses origines familiales et sociales possède une véritable source de culture infinie.

Nous sommes de véritables bibliothèques vivantes mais le souci, c’est que, comme dans la plupart des bibliothèques, nous lisons toujours les mêmes livres et nous oublions et négligeons tous les autres :

  • Ceux liés à notre enfance.
  • Ceux liés à des apprentissages anciens que nous avons tellement intégrer que nous oublions que nous les possédons.
  • Ceux qui nous ont été transmis par nos parents ou grands-parents et que nous n’avons pas toujours accepté parce qu’ils ne sont pas toujours liés à des bons souvenirs et qu’il faut, bien souvent, détacher l’affectif, l’émotionnel des connaissances qu’ils nous ont transmises.
  • Et il y en a beaucoup d’autres.

Alors, en ces temps de confinement, et donc d’introspection, je vous invite à aller à la découverte ou redécouverte de tous les trésors que vous possédez en vous.

B/ Qu’est-ce qui fait réellement ma valeur et comment en prendre conscience ?

1/ Listez toutes vos compétences

Commencez par les choses les plus évidentes : diplômes, formations, stages professionnels mais aussi personnels.

Ensuite, observez votre quotidien sur une journée complète, une semaine et notez tout ce que vous faites même si cela vous parait ordinaire : courses, bricolage, jardinage, gestion du budget, de l’administratif, activités physiques, cuisine, loisirs créatifs…

Vous l’aurez compris, tout ce qui est sur cette liste, constitue vos compétences.

Mais aussi votre façon de gérer toutes ces activités, également.

Par exemple : Je fais mes tâches administratives tous les lundis matin et j’ai une organisation physique pour ne rien oublier. Je mets cela dans des pochettes différentes. Tout cela, même quand j’ai été très malade. J’ai compris depuis que, même si l’administratif était ma « bête noire », je suis une personne très bien organisée et régulière même dans les tâches un peu rebutantes.

Demandez aussi à votre entourage en leur posant, par exemple, la question suivante :

  • Que savais-je faire petit(e) et qui vous surprenait ?

Il y a aussi toutes vos expériences de vie personnelles et professionnelles sur les plans physiques, psychologiques et spirituelles.

2/ Utiliser ces expériences comme points forts

Vos expériences et la façon dont vous les avez vécues font de vous une personne unique.

Chacune d’entre elles définit, également, votre valeur et elles vous appartiennent dans le sens où personne ne peut revendiquer avoir une expérience totalement identique.

Ces expériences de vie constituent vos points forts et elles SONT et FONT qui vous êtes.

Elles sont qui vous êtes parce que c’est à travers ce que vous êtes que vous avez fait le choix de les vivre de cette façon. Elles seront donc un véritable indicateur pour révéler votre personnalité et votre valeur.

Elles font qui vous êtes parce qu’à travers elles, vous avez choisi d’évoluer dans une direction plutôt que dans une autre. Elles vous ont permis, entre autres, d’utiliser votre libre-arbitre.

Et c’est là que vous allez commencer à comprendre que, même si vous transmettez de nombreuses connaissances que vous possédez, cela ne révèlera jamais tout le potentiel que vous avez en vous. Votre valeur est bien plus que cela.

Et c’est ce potentiel qui peut vous permettre d’apporter votre contribution à la société, mais aussi d’aider et d’accompagner de nombreuses personnes (famille, patients, clients).

3/ Mon interaction avec l’autre

Il y a un facteur aussi très important et que souvent, nous négligeons, c’est la connexion avec l’autre.

Que ce soit dans le cadre personnel ou professionnel, il va systématiquement se produire une connexion avec la personne avec qui nous communiquons et cette connexion va également être unique.

Nous n’aurons aucune connexion complètement identique avec une autre personne.

C’est cette connexion qui va vous amener à transmettre, à donner une partie de vos connaissances plutôt qu’une autre. Vous allez adapter votre discours, votre raisonnement mais aussi vos émotions, vos énergies en fonction de cette connexion.

Cela veut dire que, si par exemple vous êtes enseignant, les 30 élèves que vous avez dans votre classe vont tirer un profit différent de votre enseignement à travers l’interaction individuelle que vous allez avoir avec chacun d’entre eux.

Et qu’avec un autre enseignant qui transmettra les mêmes enseignements, l’élève n’assimilera pas, non plus, les mêmes connaissances.

Les bases seront les mêmes pour tout le monde mais chaque élève aura une expérience différente à travers vos connaissances, vos expériences, l’énergie que vous dégagez et la connexion qui va s’établir individuellement avec lui.

Autant de facteurs qui constituent votre valeur.

C’est la même chose en ce qui me concerne, à travers Néophim.

Dans ce podcast, je vous transmets énormément de connaissances mais cela n’a rien à voir avec ce qui se vit dans un accompagnement personnalisé où la connexion va vraiment apporter une dimension supplémentaire. Parce que celle-ci va m’amener à aller dans ma bibliothèque et y chercher des livres que je n’ai ouvert pour personne d’autres et que, très certainement, je ne rouvrirai jamais plus ensuite.

Le fait que je me connecte à vous, à votre histoire, à votre âme, que Néophim soit à mes côtés, qu’il me guide, que cette connexion qui s’établit entre nous 2 soit unique…tout cela, je ne peux pas le transmettre à travers le podcast.

Pourtant, c’est aussi ce qui fait ma valeur et que je mets à votre service lorsque vous venez à moi.

4/ Travailler sur soi

Le fait de travailler sur soi, seul ou accompagné(e), permet vraiment d’approfondir cette prise de conscience parce que, c’est vrai, il n’est pas toujours facile d’avoir assez de recul pour faire l’inventaire de nos compétences, nos expériences, de tout ce qui nous constitue.

En plus, bien souvent, nous nous trouvons confronté(e)s à nos croyances limitantes qui transforment notre vision de la réalité. Cela peut nécessiter de passer par une phase de destruction de ces croyances pour laisser apparaitre la véritable personne que nous sommes.

Ce n’est pas la partie la plus facile, la plus confortable mais elle est essentielle pour révéler notre plein potentiel, notre vraie valeur.

C’est, moi-même, un travail que je continue de faire et que je trouve passionnant et gratifiant.

5/ Accepter les critiques

Bien sûr, révéler sa propre valeur et l’assumer pleinement nous expose au regard de l’autre.

Cela risque de déclencher des critiques, des jugements ou une certaine distanciation mais qu’est-ce qui pèse le plus dans la balance ?

Est-ce votre vraie valeur et la confiance en vous qu’elle vous apporte ou ce que pense les autres ?

6/ Lâcher-prise

Et pour ça, il va falloir lâcher-prise et accepter de ne pas tout contrôler, de ne pas pouvoir plaire à tout le monde.

N’oubliez pas que les personnes qui se comportent ainsi, le font par réaction à leurs propres peurs, leurs propres croyances limitantes et que vous ne pouvez rien faire pour les aider SAUF être pleinement vous-même et rayonner toute votre puissance.

Votre véritable valeur ne se révèlera que si vous vous acceptez tel(le)s que vous êtes et que vous en êtes fièr(e)s.

N’oubliez pas, vous êtes soutenu(e)s mais c’est à vous de faire le grand saut.

C/ Conclusion

Notre véritable valeur est donc constituée de compétences, d’outils acquis lors de différents apprentissages mais aussi de nos expériences, de l’interaction avec l’autre et de notre essence la plus profonde.

Tout cela ne se voit pas au premier regard. Difficile même de le mettre en entier sur un CV.

Souvent, nous la percevons plus facilement chez l’autre que chez nous-mêmes.

Mais le moment me parait vraiment propice pour nous poser et commencer à checker tout ce qui constitue notre propre valeur et, ensuite, à en prendre pleinement conscience.