Ça sert à quoi un coaching ?

Je vous propose, à travers cet article, de vous éclairer sur ce qu’un coaching peut vous apporter et comment choisir son coach, son thérapeute ou son accompagnant spirituel.

Parce que :

  • J’ai fait de nombreux coaching ou accompagnements et cela m’a apporté beaucoup de positif mais aussi parce que, parfois, je ne suis pas toujours tombée sur les bonnes personnes -> et je veux vous partager ça aussi.
  • Je suis infirmière et j’ai exercé pendant 15 ans avant de devenir sophrologue et thérapeute holistique. Cette expérience professionnelle m’a appris l’importance d’avoir une éthique professionnelle claire et rigoureuse. C’est, pour moi, la marque d’un profond respect vis-à-vis de mes clients/patients.
  • J’ai également été « malade » pendant de nombreuses années et j’ai encore des soucis aujourd’hui mais si je vous parle aujourd’hui et que j’ai créé mon entreprise après 13 ans d’invalidité, c’est parce que j’ai fait le choix de me faire accompagner dans les moments-clés de mon existence (maladie, deuil, grosses remises en question, projet pro…)

1/ Á quel moment faire appel à un coach ?

Lorsque vous vous sentez épuisé(e) et que vous n’arrivez plus à reprendre votre souffle.

En gros, quand vous êtes la tête dans le guidon dans une descente et sans frein ou alors au contraire, vous attaquez un col mais vous avez l’impression que vous n’allez jamais en voir le bout et vous êtes prêt(e) à tout arrêter.

Lorsque vous sentez que vous agissez mais que ça bloque et que cela vient de vous.

C’est certainement que vous n’avez plus les ressources pour passer le ou les obstacles qui se présentent à vous.

2/ Qu’est-ce que ça doit être et ne pas être un coaching, un accompagnement ?

Un coaching, un accompagnement, c’est :

  • Un temps d’écoute pour moi (ne pas confondre avec un psy)
  • Un bilan de la situation actuelle
  • Un bilan de mes ressources
  • Des propositions de soins ou des techniques pour me réaligner avec moi-même et donc avec mon projet
  • Un engagement vis-à-vis de moi-même : c’est moi qui choisit de le faire et c’est pour moi que je le fais
  • Objectif autonomie
  • Challengeant

Un coaching, un accompagnement, ce n’est pas :

  • Des techniques et solutions que le coach m’impose
  • Un non-engagement de ma part : je dois accepter de travailler sur certains points quand je me sens prêt(e)
  • Objectif « dépendance »
  • Éprouvant

3/ Qu’est-ce que ça va m’apporter ?

La 1ère chose qu’un coaching va vous apporter, c’est un VRAI BILAN : un bilan de qui vous êtes aujourd’hui et de votre projet si vous en avez déjà un en cours ou à venir.

Ensuite, il va vous permettre, à partir de ce bilan :

  • De prendre conscience des points qui vous bloquent et sur lesquels vous devez travailler. Il faut, bien sûr, que vous soyez OK pour ça. En même temps, c’est beaucoup plus facile accompagné(e) que seul(e) (parler du fait que depuis la démocratisation de la spiritualité et l’abondance d’informations sur internet, de livres, les gens tentent de régler seuls des questionnements personnels -> bien et pas bien)
  • De voir si votre projet est toujours réalisable dans les conditions de départ ou s’il faut réajuster certains éléments du projet.
  • Il peut aussi vous faire prendre conscience que le projet n’est plus aligné avec la personne que vous êtes aujourd’hui et c’est important d’en prendre conscience et éventuellement de comprendre pourquoi. (il n’est jamais trop tard – exemple Claire)
  • Il doit également vous révéler toutes vos ressources : celles que vous connaissez mais que vous avez oubliées et celles que vous ne connaissiez pas et sur lesquelles vous allez pouvoir vous appuyer pour la suite.

Pensez à noter, avant ou après chaque séance, où vous en êtes. Certains coachs, thérapeutes et accompagnants spirituels vous donnent les enregistrements des séances. Cela vous permet de voir votre évolution et ça a aussi un coté thérapeutique.

4/ Bien choisir son coach, son thérapeute

Un diplôme, une certification n’est absolument pas une garantie de résultats pour vous et d’éthique professionnelle du coach ou du thérapeute.

C’EST LE MOMENT OÙ JAMAIS DE VOUS METTRE Á L’ÉCOUTE DE VOTRE INTUITION.

Lorsque vous partez en quête du coach idéal pour vous, regardez :

– Les avis s’il y en a.

– Des vidéos, stories

– Ses contenus

– Ce qu’il propose (si c’est clairement exprimé, les tarifs…)

– Sa charte éthique s’il en a une. Sinon, n’hésitez pas à lui poser des questions (vous pouvez aller voir ma charte éthique pour vous donner un ordre d’idée de ce que vous pouvez demander). Cette démarche vous assurera de ce que le coach s’engage à faire et à ne pas faire.

– ses différentes méthodes

Les qualités du coach/thérapeute :

  • Ecoute +++ (secret professionnel)
  • Empathie
  • Respect de votre propre rythme. S’il sent que vous n’êtes pas prêt(e), il doit vous en parler et voir avec vous si vous continuez ou si vous reportez (ex : si un évènement intervient en plein projet : soit vous travaillez sur cet évènement « imprévu » et ce qu’il génère dans votre évolution, soit vous faites une pause et reportez la coaching

-> report de ma formation et de mon coaching au moment du traitement pour le cancer)

  • Doit vous rendre autonome mais aussi vous tenir la main jusqu’au moment où vous le deviendrez et vous proposer les outils et techniques nécessaires pour y parvenir (ex : formation où trop d’autonomie dès le début)

La connexion avec le professionnel doit se faire tout de suite. (Conseil psy Tom)

Si vous avez un doute, vous pouvez faire une 2ème séance mais si le doute persiste alors arrêtez tout de suite. Soit le coach/thérapeute ne vous correspond pas, soit vous n’êtes pas prêt(e). Dans les 2 cas, cela ne sert à rien de persister même si votre entourage vous met la pression.

Si vous faites un autre travail avec un autre thérapeute (entre autres, un énergéticien), le signaler. Il doit veiller à ne pas « court-circuiter » ce travail. Certains coaching ou thérapies sont complémentaires et leur association ne vous en sera que bénéfique. D’autres peuvent générer trop de bouleversements internes (énergétiques, psychologiques…) et leurs effets cumulés vont créer un épuisement et/ou de la confusion.

Le coach/thérapeute doit vous expliquer sa ou ses méthodes et comment il va procéder avant de commencer (sauf si vous ne le souhaitez pas) et vous validez ou non.

Si ce qu’il vous dit ne résonne pas en vous (tout au long de l’accompagnement), dites-le. Parlez-en avec lui ou elle.

Il faut distinguer ce qui n’est pas juste pour vous et ce que vous ne voulez pas entendre.

5/ Conclusion

Un coaching ou accompagnement est vraiment un cadeau que vous vous faites, un investissement sur vous-même.

C’est pour cela qu’il est vraiment important de bien choisir la personne qui vous accompagnera pendant toute cette période et qui vous guidera, sans vous influencer ou choisir pour vous, sur votre chemin de vie. C’est la main tendue que l’on saisit l’espace d’un moment tout en sachant qu’on devra la lâcher un jour.

A chaque fois que vous sentez que vous peinez, posez-vous et demandez-vous si vous allez pouvoir franchir cette nouvelle étape seul(e) ou si vous avez besoin d’un soutien constructif qui vous permettra de mieux rebondir pour la suite.

Mes 4 piliers : sophrologie, astrologie, méditation, oracles

Aujourd’hui, je vais vous parler de mes 4 piliers : ceux qui me permettent de rester stable quand les tempêtes se succèdent et qui m’apportent un équilibre de vie qui m’a permis d’évoluer sur MON chemin avec confiance.

Vous avez, déjà, vous-même, peut-être, vos propres piliers et c’est super !

Ou bien, vous avez testé pas mal de choses mais vous aimez changer au gré de vos découvertes. C’est chouette aussi !

Ou alors, vous n’avez pas encore trouvé ce qui vous fait vibrer et vous apporte soutien, force et réconfort. Pas de panique, prenez le temps d’explorer ce que la vie vous propose avant de vous fixer sur vos « piliers » à vous !

Dans tous les cas, je vais vous partager ce que les miens m’apportent à travers ce qu’ils sont mais aussi à travers ce que j’en ai fait en me les appropriant. Et je vous dirais, ensuite, pourquoi, à mon sens, ils sont essentiels à notre équilibre.

A/ La sophrologie

Des 4 « disciplines » dont je vais vous parler, c’est la première qui est entrée dans ma vie. C’était, il y a 30 ans, lors de ma première grossesse.

Nous avons eu des moments de révélations mais aussi des moments de « bouderies ».

Elle m’a énormément apporté mais elle m’a aussi bousculée, fait sortir de ma zone de confort, amenée à faire face à de profondes remises en question.

Parfois, je lui ai tourné le dos parce qu’elle m’agaçait avec sa rigueur, son exigence mais je suis toujours revenue vers elle car je savais qu’elle me soutiendrait comme j’en avais besoin.

Et puis, peu à peu, j’ai réussi à dépasser ce côté structuré qui me gênait en m’appropriant ce qu’elle me proposait. Je l’ai adapté à mes propres besoins tout en respectant le cadre.

La sophro (c’est son petit nom) a été créée par Alfonso CAYCEDO, neuropsychiatre colombien, dans les années 60.

Et son nom vient de 3 racines grecques : sôs (sérénité, équilibre, harmonie), phrên (esprit, conscience) et logos (science, étude, discours).

On peut donc dire que c’est une science de l’harmonie de la conscience.

Elle est fondée à partir de différentes pratiques telles que la méditation (vivre l’instant présent), la visualisation positive, des techniques de relaxation, de yoga (postures spécifiques).

Elle va aussi emprunter à la philosophie, le concept de phénoménologie qui consiste à privilégier l’expérience des ressentis sans l’intellectualiser, en y apportant un regard neuf, dépourvu de tout jugement, tout apriori.

C’est donc un condensé de disciplines occidentales et orientales et c’est ça qui la rend vraiment intéressante parce que cela apporte une grande diversité dans ses propositions.

De plus, il y a des exercices doux et d’autres plus dynamiques. Certains peuvent être très facilement incorporés dans la vie de tous les jours et c’est aussi une des raisons pour lesquelles j’aime beaucoup la sophro. (ex : embouteillages – AR à Caen)

Par contre, à mon sens, elle demande une initiation avec un professionnel afin de bien intégrer le cadre qui vous permettra ensuite de prendre certaines libertés en respectant ce cadre.

Elle peut être proposée en séances individuelles ou en séances de groupe.

Ce qu’elle m’apporte :

  • Gestion du stress
  • Gestion de la douleur
  • Gestion de mon énergie
  • Me reconnecter à mon corps
  • Une autre approche de la vie : phénoménologie -> « mon corps tel que je le ressens et non tel que je le vois »…  « l’autre tel que je le ressens et non tel que je le vois »… « la vie telle que je la ressens et non telle que je la vois »

B/ L’astrologie

Depuis toute petite, j’ai le nez en l’air et la tête dans les étoiles. J’ai toujours été fascinée par le cosmos mais je n’ai jamais été au-delà de l’émerveillement.

Puis, il y a 3 ans, j’ai compris que mes énergies étaient très liées à celles de la lune. Au début, j’observais ça avec curiosité et amusement. Mais, très vite, j’ai senti que je pourrais en faire une alliée.

J’ai donc approfondi mes connaissances et j’ai dévoré toutes les informations que je trouvais sur la lune. Et c’est comme si je prenais, ENFIN, le temps de m’intéresser à une vieille amie.

Puis, en me familiarisant avec elle, j’ai découvert aussi tout le reste : les planètes, les interactions entre elles mais surtout ce qu’elles nous apportaient au quotidien.

J’ai découvert un thème astral avec toutes ces annotations mystérieuses et ma curiosité a été plus forte.

Je me forme, donc, depuis quelques mois à l’astrologie. Je l’intègre déjà dans mes accompagnements avec Néophim mais j’avais envie d’offrir à mes clients des lectures complètes de thème astral car c’est pour moi un incroyable outil de développement personnel.

Ce qu’elle m’apporte :

  • Une connaissance de moi-même très approfondie. C’est extrêmement juste, pertinent et aidant.
  • Des indications sur les points que je dois encore travailler.
  • Les soutiens que je peux avoir dans le ciel.
  • De connaitre les énergies du moment pour pouvoir surfer dessus plutôt que de prendre la vague en pleine face.
  • Le fait que c’est une discipline qui repose sur des bases solides et concrètes et que cela existe depuis des centaines d’années. Il y a, à la fois, un côté cartésien mais tout en laissant place à l’intuition et c’est, pour moi, le combo parfait.
  • C’est un domaine qui s’étire à l’infini et je pense que l’on en a jamais fini d’apprendre et ça, j’adore aussi.
  • Permet de sortir de sentiments inconfortables tels que la comparaison, la jalousie, la peur, le doute en prenant conscience de ce que nous avons en nous, de nos ressources, de notre richesse intérieure -> renaissance -> guérison

C/ La méditation

Curieusement, la méditation est entrée dans ma vie, après la sophro, alors que c’est souvent l’inverse.

La méditation n’est pas faire le vide et ne plus penser.

La méditation, c’est regarder nos pensées passer, sans émotions particulières, comme si on regardait des nuages passer. C’est, comme la sophrologie, voir la vie telle qu’elle est, sans le filtre de nos jugements, de nos aprioris. C’est avoir le recul suffisant pour accepter avec le plus de sérénité possible les différents évènements de la vie.

Pour moi, ce n’est pas une pratique mentale, un moyen supplémentaire pour devenir plus performant.

C’est un moyen très efficace pour revenir à soi, de reprendre conscience de ce corps tel que je le ressens. Un point commun avec la sophrologie.

Son autre point commun avec la sophrologie réside dans le fait qu’elle nous permet de simplifier la vision que l’on a de la vie, de l’aborder telle qu’elle est et non telle qu’on la voit.

Je ne l’ai jamais considérée comme un outil mais plutôt comme une partie de moi qui était endormie et que je devais réhabiliter. De cette façon, c’est aujourd’hui, une part de moi qui s’active de manière totalement instinctive. Mon corps, mon âme, mon esprit, se mettent automatiquement en mode méditatif quand c’est nécessaire pour moi.

Le mieux est de commencer par des choses très simples, pas trop longues et faciles à mettre en application :

  • Ouvrez votre fenêtre, fermez les yeux et respirer tranquillement.
  • Fermez les yeux. Inspirez, expirez à votre rythme, tranquillement. Connectez-vous à vos ressentis sans les analyser. Juste les ressentir. SI des pensées parasites (agréables ou désagréables) surviennent, restez calme. Ne pas se juger. Tentez de les regarder passer comme si vous regardiez des nuages passer.
  • En cuisinant, concentrez-vous sur vos gestes sans les analyser.
  • En mangeant, en prenant votre douche…

Ensuite, trouvez-vous un moment dans la journée, votre moment à vous et augmentez peu à peu ce temps.

Il existe des séances guidées qui sont très bien : Christophe André – Application 7mind.

Vous avez aussi une méditation guidée que j’ai créée avec Néophim et que vous trouverez dans la rubrique podcast du site Néophim ou sur la plate-forme sur laquelle vous écoutez ce podcast. Elle s’appelle « méditation pour la terre ».

Ce qu’elle m’apporte :

  • Renforce mes fondations
  • Apaise mon mental
  • Réconfort physique
  • Prise de conscience de nos ressources intérieures (ex : RV Beaujon, trajet train)

D/ Les oracles

J’ai découvert les oracles, il y 4 ans.

Je me souviens de mon premier : « L’oracle des rebelles sacrées ».

Un monde nouveau, c’est ouvert à moi et surtout, c’est vraiment ce qui m’a permis de me reconnecter à ma spiritualité, en douceur, progressivement, et avec beaucoup de richesse.

Je vous parle oracles mais j’utilise aussi des tarots.

Je fais des tirages à la nouvelle lune, à la pleine lune, à des moments où j’ai besoin de prendre des décisions, d’être guidée.

Pour moi, c’est un moyen d’entrer en contact avec mes guides. Ils vont utiliser les cartes pour me transmettre leurs messages.

Il ne faut pas penser qu’il faut être hyper expérimenté(e) pour les utiliser.

Bien sûr, il y en a qui demande à être apprivoisé, qui demande d’être très connecté à notre intuition mais d’autres sont beaucoup plus simples d’accès.

Il y a pratiquement toujours un livret d’interprétation qui est vendu avec pour ceux qui sont plus complexes.

Pour le tarot, il faut effectivement avoir un support pour interpréter les messages des cartes mais il existe des livres très bien faits pour cela comme « le grand livre du tarot« 

Concrètement, vous avez différents types de cartes :

  • avec messages sur les cartes
  • Avec livret d’interprétation
  • Avec des images très riches qui permettent une première interprétation et qui contient aussi un livret d’interprétation 

Il y en a aussi qui ne sont pas axés « spirituel » mais plutôt « développement personnel ».

Les prix varient de 10 à 40 euros en moyenne.

C’est vraiment l’outil qui m’a permis de développer mon intuition et de découvrir dans ces profondeurs, ma spiritualité. Cela m’a apporté une grande confiance en moi, en les autres et en la vie.

C’est un outil d’introspection incroyablement puissant et vraiment accessible.

Vous serez surpris de la justesse des messages des cartes. Bien sûr, il faut être dans l’intention de les recevoir.

E/ Pourquoi ces piliers sont essentiels à notre équilibre ?

  • Ils nous offrent des ressources pour les moments inconfortables.
  • Ils nous ouvrent à différentes cultures, différentes connaissances.
  • Ils nous permettent de mieux nous connaitre, de nous (re)découvrir.
  • Ils nous apportent un réel ancrage.
  • Ils nous connectent à la part de sacré, de divin qui est en nous.

F/ Conclusion

Vous avez compris, je pense, à travers ce partage, à quel point, mes 4 piliers m’ont permis de me révéler et m’apporte au quotidien, la stabilité.

Cela a complètement changé la façon dont je m’exprime mais aussi, et surtout, la façon dont je vis.

Je continue à prendre des gamelles, à chuter, à douter, à être en colère, à ruminer parfois mais je sens très rapidement que je ne suis pas dans la bonne énergie pour moi et j’ai, avec eux, tous les moyens à ma portée pour inverser la vapeur et me reconnecter à une énergie qui me réconforte et m’apaise.

Alors, à vous de chercher, découvrir, tester tout ce qui vous appelle et de vous créer vos propres piliers, ceux su qui vous pourrez compter quoi qu’il arrive.

Se pardonner à soi-même

Je vous retranscris les grandes lignes du podcast dans cet article mais si vous n’avez pas écouter le podcast, je vous invite vraiment à le faire avant car les mots ne sont pas choisis par hasard lorsque j’enregistre et sont bien plus puissants à l’écoute qu’à l’écrit.

Je vous ai parlé dans l’épisode précédent, du pardon que l’on offre à l’autre quand celui-ci nous a blessé.

Mais qu’en est-il lorsque nous avons, nous-même, blessé quelqu’un ?

Demander pardon à l’autre, c’est bien mais si nous ne nous sommes pas pardonné(e) avant, les attentes vont être importantes et la déception risque d’être grande si l’autre ne répond pas à nos attentes.

Avant d’entamer une démarche pour lui demander pardon, il est indispensable de prendre le temps de se pardonner à soi-même et je vais vous expliquer pourquoi et comment.

A/ Pourquoi est-ce indispensable de se pardonner en premier ?

Le risque, si nous ne prenons pas le temps de passer par cette étape, c’est que :

  • Nous allons nous rendre dépendant du pardon de l’autre.
  • Nous ne comprendrons pas la cause du conflit et celui-ci pourra alors se reproduire plus facilement -> colère, culpabilité, ressentiment…
  • Nous ne prendrons pas conscience de notre juste responsabilité.
  • Nous entretiendrons notre culpabilité si l’autre ne nous accorde pas son pardon.
  • Nous allons créer une forme de résistance vis-à-vis de nous même (liée à la culpabilité et la mauvaise image que l’on a de nous-même) qui va nous bloquer dans notre parcours de vie et nous couper des opportunités qui pourraient se présenter à nous.
  • Lorsque nous allons demander pardon, l’autre sentira notre attente, notre culpabilité, notre résistance (ressenti énergétique) et il peut ne pas accepter de pardonner.

B/ Pourquoi est-ce si difficile ?

Avouons-le, il est très difficile d’accepter que l’on a eu un comportement qui a nuit ou blessé l’autre. Cela résonne en nous comme une erreur de notre part, un échec.

On a souvent tendance à être plus indulgent avec l’autre qu’avec soi-même parce que reconnaitre que l’on n’a pas agi de manière adéquate, c’est

Mais l’erreur est humaine et peut être acceptable, dans certaines circonstances, bien sûr, mais à la condition qu’on ne la reproduise pas à l’infini.

C/ Mais alors, comment se pardonner à soi-même ?

Lorsque nous nous sentons coupable, que nous portons des jugements vis-à-vis de nous-même.

-> posons-nous un instant et demandons-nous quel(s) besoin(s) se cache(nt) derrière l’attitude que l’on a eu au moment du conflit

-> Noter tous nos ressentis, toutes nos émotions mais surtout nos besoins non satisfaits.

-> Si cette étape est difficile : vous pouvez utiliser vos oracles et tarots. Vous pouvez aussi vous faire accompagner par un coach ou thérapeute car il y a souvent un gros travail d’acceptation à faire à ce moment précis.

-> Ensuite, trouver des solutions pour combler ce besoin : -> soi-même dans la mesure du possible -> si l’on a absolument besoin de l’autre alors formuler une demande claire et précise -> 3 possibilités : OUI / NON / fuite de l’autre. Dans tous les cas, vous aurez moins de frustrations car vous aurez été au bout de la démarche (si NON ou fuite, on va chercher une autre solution).

D/ Conclusion

Nous ne pouvons pas éviter les conflits mais nous pouvons les gérer au mieux en cherchant, à chaque fois, à déterminer les besoins de chacun qui n’ont pas été satisfaits et qui ont mené à cette situation conflictuelle.

Se pardonner, c’est se respecter en prenant soin de nous à travers la satisfaction de nos besoins.

Se pardonner, c’est accepter que l’on est constitué de lumière et d’obscurité, de forces et de fragilités, de perfections et d’imperfections.

C’est à nous de choisir la part que l’on souhaite nourrir.

Ne pas se pardonner, c’est forcément nourrir la part obscure à travers la culpabilité, le ressentiment, la colère contre nous-même…

Dans tous les cas, se pardonner, c’est se connecter à cette part divine qui est en nous et qui est le reflet de notre lumière intérieure.

Pardonner pour se libérer

Je vous retranscris les grandes lignes du podcast dans cet article mais si vous n’avez pas écouter le podcast, je vous invite vraiment à le faire avant car les mots ne sont pas choisis par hasard lorsque j’enregistre et sont bien plus puissants à l’écoute qu’à l’écrit.

Vous trouverez, à la fin de l’article, des liens vers des témoignages de pardon car cela peut vous apporter un éclairage supplémentaire sur la force du pardon.        

A/ Pardonner ne veut pas dire…

1/Pardonner ne veut pas dire oublier. 

Mais vous allez vous souvenir de l’événement et vous n’aurez plus de ressentiment intérieur. C’est un peu comme une cicatrice dans votre chair. Quand vous touchez à une cicatrice, cela ne vous fait plus mal.

Il faut prendre son temps pour pardonner, il ne faut pas brusquer ce qui se passe en nous. Il faut prendre le temps de guérir.

2/Le pardon ne signifie pas non plus excuser la personne.

Excuser, cela veut dire que l’offenseur n’est pas responsable de ses actes. S’il vous a blessé d’une manière volontaire, il a voulu vous faire mal. Il n’est pas question de l’excuser.

3/Pardon n’est pas synonyme de réconciliation.

Le pardon, c’est un mouvement de l’âme, un mouvement du coeur. La réconciliation, c’est la manifestation extérieure du pardon, à la personne qui vous a offensé(e). Il y a des situations où vous pardonnez dans votre coeur, mais vous ne pouvez pas vous réconcilier avec votre offenseur car vous devez être prudent. La réconciliation est la suite naturelle du pardon mais ce n’est pas systématique.

4/Le pardon n’est pas une démission de ses droits.

Le pardon ne doit pas éliminer la justice.

Tant que votre pardon n’arrive pas à une sorte de paix intérieure, de paix émotive, le pardon n’est pas complet. Vous saurez que vous avez pardonné à quelqu’un quand en pensant à cette personne, vous n’éprouverez plus de ressentiment.

B/ Que risque-t’il de se passer si nous ne pardonnons pas ?

1/ La première option qui se présente, c’est la vengeance. La vengeance est quelque chose de très naturel et elle vient d’une sorte d’instinct de justice. « Tu m’as fait mal, je vais te rendre ce mal ».

Le danger de la vengeance, c’est la spirale de violence que cela engendre.

2/ Il y a des personnes qui diront « très bien, je ne me vengerai pas mais je n’oublierai pas ! » Et elles vont développer en elles une sorte de ressentiment. Ressentir, c’est sentir deux fois. Elles vont se rappeler l’offense, elles vont sentir toute l’agressivité de l’autre mais en elles.

Qu’est-ce que ça veut dire « ne pas oublier ». Si on ne pardonne pas et si on maintient en soi un ressentiment, on vit un stress continuel. Cela peut même amener à la maladie.

3/ Une autre option, si on ne pardonne pas, c’est de vivre dans le passé. On repense tout le temps, consciemment ou inconsciemment à cette blessure. « Est-ce que je vais me faire blesser une autre fois ? »

C/ Comment peut-on définir le pardon?

C’est un état intérieur auquel on accède après un travail qui peut être long, et difficile, parce qu’il nous oblige à nous remettre en cause, à assumer notre part de responsabilité, à prendre le risque d’avoir encore mal, à accepter nos limites et celles de l’autre mais il nous permet de libérer la souffrance que l’on porte et qui est liée à l’offense.
Le pardon est un dépassement de soi et véritablement un acte libérateur.

Je pardonne pour retrouver ma liberté d’aimer et mon intégrité émotionnelle qui sont mises en danger par le ressentiment et la rancœur.

« Je prends la décision d’effacer le mal que tu m’as fait. Je n’efface pas l’acte, ni ta responsabilité mais la douleur que cela a engendré en moi car cette douleur ne nuit QU’A MOI et je ne veux plus de cela. Je veux retrouver ma liberté d’aimer et mon intégrité émotionnelle. »

Pardonner est un acte :

  • Volontaire : c’est MOI qui agit et qui décide.
  • Intime : il n’y a que MOI qui choisis de la faire.
  • Libérateur : c’est grâce au pardon que je vais retrouver ma paix intérieure.

Je sais que :

  • Cela va prendre du temps.
  • Je ne dois pas forcer les choses et attendre d’être prêt(e)
  • Je prends le risque de réactiver momentanément la douleur
  • Cela va m’obliger à me remettre en cause et à sortir de ma zone de confort.
  • Je vais être confronté(e) à mes propres limites et celles de l’autre.
  • Je serais probablement amené(e) à assumer ma propre part de responsabilité.

La démarche de pardon ne va pas de soi. C’est un chemin d’ouverture à l’autre alors que, naturellement, nous avons plutôt tendance à nous replier sur nous-même ou à chercher à nous venger lorsque nous avons été blessés.

 
Une autre difficulté tient au fait que pardonner est un acte gratuit qui demande du temps, de la patience, de l’humilité car cela nous demande une profonde conversion de notre cœur, de notre regard sur l’autre et sur les événements. 

Nous devons également reconnaitre que nous-mêmes ne sommes pas parfaits et que, dans d’autres circonstances, nous pourrions très bien être en position de demander pardon d’un acte relevant de notre responsabilité ? 

Plusieurs personnes se privent de pardonner parce qu’elles ne comprennent pas la véritable nature du pardon. Pour beaucoup d’entre elles, pardonner signifie se trahir, manquer de respect à soi-même ou approuver son bourreau et personne n’a envie de cela.

Le travail de pardon est un travail de guérison du cœur et nous avons aussi besoin de notre tête pour discerner ce qui est acceptable ou pas comme l’avenir que l’on souhaite pour cette relation altérée.

C’est un véritable travail d’humilité, de lâcher-prise.

D/ Les différentes étapes du pardon

1ère étape : une décision importante

Ne plus accepter le chemin de la vengeance pour régler une situation d’injures, de blessures, de trahison. C’est une décision très importante.

L’autre élément de la première étape est très important. C’est de faire cesser l’offense sans passer par la violence. Ne dépensez pas d’énergie dans le pardon tant que la personne perpétue son offense sur vous.

2ème étape : reconnaître l’offense

Reconnaître qu’on a été blessé intérieurement. Lorsqu’on a souffert d’une injustice, d’une trahison, lorsqu’on a été insulté, lorsqu’on a été malmené, trahi, il y a une première tendance, c’est d’excuser la personne, d’oublier, de vouloir minimiser la faute ou encore de croire : l’autre m’attaque, mais c’est moi qui me sens coupable dans cette situation-là.

3ème étape : partager avec quelqu’un

Essayez d’en parler avec quelqu’un. Il est important d’extérioriser cette blessure, de ne pas garder cela au fond de soi.

L’idéal serait d’aller aussi voir la personne qui nous a offensé(e) et lui dire en face ce que l’on ressent.

4ème étape : Accepter la colère

Exprimer corporellement votre colère. Pour cela, vous pouvez taper dans des coussins, crier, pleurer, faire des exercices corporels fatigants, une séance de relaxation.

5ème étape : comprendre son offenseur

Comprendre ne veut pas dire excuser son offenseur. Si l’offenseur est responsable de ses actes, on ne peut pas l’excuser. Mais en essayant de comprendre comment il a été éduqué, quelles sont les blessures qu’il a eues dans sa vie, cela nous aide à avoir un pardon plus intelligent. On ne peut pas tout comprendre de l’offenseur, mais on peut expliquer certaines choses. Il faut essayer de comprendre ce qui l’a poussé à commettre un tel acte.

C’est une façon de comprendre que c’est un mécanisme extérieur à nous qui l’a amené(e) à agir ainsi.

6ème étape : donner un sens à sa blessure

Comprendre pourquoi on a été blessé est important. Qu’est-ce qui peut expliquer dans notre histoire personnelle que nous avons été blessé ou victime ?

7ème étape : se savoir aimé(e)

Le vrai moteur pour le pardon, c’est de se savoir aimé profondément, inconditionnellement. Si vous vous sentez aimé profondément, vous allez être capable de pardonner. Quelqu’un qui ne se sent pas aimé, est-il capable d’aimer les autres ? Si vous avez l’impression que jamais on ne vous a rien pardonné dans votre vie, allez-vous être capable de pardonner à d’autres ?

C’est pour cela qu’au départ de votre capacité de pardonner, il y a d’abord ce sentiment très profond que moi, malgré mes lacunes, mes manques, mon péché, mes difficultés, mes égoïsmes, je suis aimé(e) inconditionnellement. C’est cette conscience d’être aimé(e) inconditionnellement qui va être le moteur de votre générosité dans le pardon.

8ème étape : On n’attend rien de l’autre dans le pardon

Lorsque l’on pardonne l’autre, on ne doit pas le faire dans l’attente de quelque chose de sa part en retour. Il faut que cela soit un pardon « gratuit ». Ce n’est pas toujours évident ni pour soi, ni pour celui à qui on pardonne.

N’oubliez pas que c’est un cadeau que vous vous faites à VOUS.

9ème étape : Que faire de la relation avec la personne ?

Est-ce que je me réconcilie avec la personne ? Dans certaines situations, il est mieux qu’il n’y ait pas de réconciliation physique, si la personne n’a pas changé, si elle peut vous agresser, vous faire du mal.

Si vous vous réconciliez avec la personne, la relation ne sera plus comme avant. Lorsqu’il y a eu une blessure entre deux personnes, il doit y avoir beaucoup d’amour ou d’amitié entre eux pour que la relation résiste au conflit.

Prendre soin de cette relation signifie prendre soin de l’autre mais aussi et surtout prendre soin de soi.

F/ Conclusion

Cette démarche du pardon demande du temps et un profond travail intérieur mais il apporte bien plus que la simple faculté de pardonner. Elle nous permet de nous connecter à notre dimension divine et à éveiller l’amour inconditionnel que l’on a en nous : cet amour qui transforme notre vie.

Voici quelques liens vers des témoignages magnifiques de pardon :

N’hésitez pas à faire vos propres recherches. Je suis sûre que vous serez guidé(e)s vers ce qui sera juste pour vous au moment où vous le ferez.

Et si vous avez besoin d’être accompagné(e) dans cette démarche, Néophim et moi-même sommes là pour cheminer à vos côtés.

Avec tout notre amour !