Construire, se construire, se reconstruire dans une société en crise

Comment vous sentez-vous ?

Ouh loulou, je pense que je devine la réponse !!!

Un printemps maussade qui fait suite à un hiver tout aussi maussade, une fatigue morale et physique ou une forme de lassitude dont nous n’avons pas l’habitude, des perspectives d’avenir personnelles et/ou professionnelles assez floues…

Peut-être ne vous reconnaissez-vous pas dans ce que je viens de décrire et j’en suis vraiment heureuse pour vous ? Par contre, je suis sûre que si ce n’est pas vous, c’est au moins un de vos proches que vous allez reconnaitre dans ma description avec une forte majorité chez les jeunes (la tranche d’âge 20-35 ans est particulièrement touchée).

Nous traversons une crise économique, politique, sociale, philosophique et existentielle et merci qui ????

Merci le Covid (désolé, je n’arrive pas à dire « la »…peut-être une forme de raz-le-bol que l’on féminise tous les fléaux de la planète !) !!!

Le covid, il y a un bon moment que l’on n’en parle plus, qu’il a disparu des gros titres des journaux télévisés et de la presse écrite. Il a aussi et surtout disparu de nos pensées et de nos conversations et pourtant, le traumatisme qu’il nous a fait vivre et là et bien là, ancré au plus profond de nous. Et finalement, c’est aujourd’hui que nous en payons le prix fort.

Enfin, ce n’est pas lui directement qui a eu le plus d’impact sur nos vies et qui en a encore aujourd’hui mais bien les conséquences des décisions prises par notre gouvernement mais aussi au niveau mondial (depuis 2020 jusqu’à ce jour).

Je lis beaucoup d’ouvrages sur l’immigration dans lesquels il est expliqué qu’un réfugié qui subit toutes les violences liées à la fuite de son pays et à sa demande d’asile fait preuve d’une force mentale incroyable jusqu’à l’obtention de son titre de séjour (qui est pour lui synonyme d’espoir et de nouvelle vie). Puis une fois le titre obtenu, ils sont très nombreux à sombrer dans la dépression car ils ont certes échappé à un destin où la mort était très probable mais leur nouvelle vie est loin d’être ce qu’ils imaginaient : ils se retrouvent fragilisés par une expérience de vie traumatisante et ils doivent vivre dans un environnement quasi systématiquement précaire (pas de travail, un logement insalubre, des revenus en dessous du seuil de pauvreté, aucune vision précise de l’avenir même proche…)

Je confirme car j’ai un proche qui vit exactement ça. Il n’a aucun avenir dans son pays d’origine mais après de multiples démarches contraignantes, épuisantes et parfois humiliantes, il se trouve dans une situation qu’il était loin d’imaginer…tout ça pour ça !!!

Alors, oui, même si nous ne sommes pas dans la même situation qu’un migrant qui a fui son pays pour des raisons de survie, il est normal que l’on ne se sente pas au mieux de notre forme en ce moment. Le covid a été un prétexte pour nous « contraindre » encore plus, pour nous presser comme des petits citrons au profit d’une société consumériste sous prétexte de nous protéger du « mal ».

Nous ne l’avons pas forcément senti tout de suite, au moment où l’on contribuait individuellement et collectivement à contrôler ce virus. Nous avons été forts et courageux. Nous avons accepté beaucoup de choses qui étaient éprouvantes et contraires à notre éthique.

Et aujourd’hui, on se dit : « Tout ça pour ça !!! ».

Le covid, la guerre en Ukraine, le génocide en Palestine, cette crise économique…tout cela met en lumière un profond malaise sociétal ou l’humain et le vivant ne sont plus respectés.

Si je vous en parle, c’est que, que nous nous sentions touché.e.s personnellement ou que ce soit une (ou plusieurs) personnes de notre entourage, nous devons être conscient de cela et surtout du fait que c’est nous, en tant que personne mais aussi en tant que citoyen, qui allons nous sortir de cette impasse.

Alors que faire ?

(Ces propositions sont les miennes mais il y en a plein d’autres et c’est à vous de définir les vôtres qui s’harmoniseront, j’en suis sûre, avec toutes les personnes qui ont décidé de passer à l’action avec le cœur.)

  • Déjà, j’ai décidé que j’allais voter le 9 juin.

J’avoue avoir déserté les urnes aux dernières élections.

Votez « contre » m’épuise et il faut avouer que c’est devenu une habitude française vu le manque de propositions enthousiasmantes.

Cette fois-ci, je veux donner ma voix au parti écologiste EELV. Bien sûr, je n’attends pas d’eux qu’ils révolutionnent la situation mais je ne me reconnais plus dans aucun autre parti politique et celui-ci est le seul avec lequel j’ai encore des affinités et des valeurs en commun alors je tente (ce sera peut-être ma dernière fois mais qui ne tente rien…).

  • Revoir mes exigences à la baisse (N’en déplaise aux addicts de la pensée positive qui pensent qu’il suffit de penser et visualiser nos rêves pour qu’ils se réalisent…on est en 2024, les gars !!!). C’est très bien de visualiser un objectif qui nous fait rêver mais pour éviter la frustration, je préfère imaginer les étapes intermédiaires qui pourraient me combler tout autant que l’objectif lui-même parce qu’elles peuvent être une porte ouverte sur d’autres rêves et donc d’autres projets.

Ma santé m’a souvent obligée à « modifier mes plans » ces derniers temps mais finalement, cela m’a permis de prendre conscience que je me configurais beaucoup trop à ces principes de « performance » et de « rentabilité » constamment prônés par notre société capitaliste. J’étais le hamster dans la roue sauf que…la roue est en train de dérailler tellement elle va trop vite et je ne veux pas être dedans quand elle va casser.

  • Travailler sur mon perfectionnisme par tous les moyens possibles parce qu’il reste bloqué sur une façon d’agir qui n’est plus possible aujourd’hui.

J’ai lu dernièrement le témoignage d’un artiste-photographe, Jordan Matter, qui travaille beaucoup de manière très spontanée. Il dit : « Il ne faut pas avoir peur de l’erreur. Le problème selon moi, c’est que la plupart des gens sont conditionnés par la peur de se tromper. On pense à une idée et tout de suite, on réfléchit à toutes les raisons pour lesquelles elle est vouée à l’échec. Du coup, on passe à autre chose, parce qu’on a décidé que la première sera ratée ».

L’erreur est humaine. Il semblerait qu’on l’ait oublié mais en plus, elle permet d’apprendre et de réajuster ce qui sont des compétences dont nous allons avoir de plus en plus besoin. Le perfectionnisme fait de nous des êtres « rigides » alors que nous sommes à une ère du changement sur tous les plans et nous avons besoin de souplesse et de créativité.

  • Et du coup, travailler sa créativité parait indispensable car cela permet de se réinventer. Et le côté vertueux de la créativité, c’est qu’elle nous reconnecte à notre enfant intérieur et donc à la joie, à la spontanéité, à nos besoins essentiels (qui n’ont rien à voir avec les besoins créés par la société de consommation), à l’amour, à la nature et au vivant.

Bon, vous avez vu, la liste n’est pas si longue (bah oui, je viens de dire que je revoyais mes exigences à la baisse !!!) mais cela me parait déjà pas mal pour le moment et pour tout vous dire, cela fait plusieurs mois que j’ai déjà initié ces changements. Alors oui, cela n’a pas bouleversé le monde, on est bien d’accord mais j’ai quand même le sentiment d’être plus en harmonie avec moi-même, les autres humains et la nature…et puis, je pense à mes petits-enfants et à tous les enfants de la Terre envers qui je me suis engagée à leur recréer un environnement dans lequel ils pourront s’épanouir sereinement.

Cela reste difficile de se motiver chaque matin. Je suis parfois obligée de me mettre un coup de pied aux fesses et je me demande si on pourra arrêter cette machine infernale mais j’avoue que je préfère incarner le petit colibri de la légende que les autres animaux.

Je ne sais pas si je suis à 100% dans le juste mais j’essaie autant que possible d’être alignée avec mes valeurs et mes besoins et d’avancer sur mon chemin tout en restant respectueuse du vivant dans sa globalité.

Avec tout notre Amour.

Nathalie & Néophim

Raconter, se raconter, réenchanter sa vie

Il n’échappe à personne que nous vivons une phase de transition.

Les experts en astrologie vous diront que c’est l’arrivée de Pluton (planète qui symbolise la transformation en profondeur) en Verseau (qui représente, entre autres, le collectif, l’anticonformisme et l’innovation).

Même si nous sentons que c’est plus que nécessaire, il faut avouer que la période est assez éprouvante pour les sensibles que nous sommes : le génocide en Palestine, le conflit entre l’Ukraine et la Russie qui persiste dans l’indifférence générale, les migrants qui continuent à se noyer dans les mers et océans du globe, la famine et la maladie qui touchent les populations les plus défavorisées et cette crise économique qui touche maintenant de plein fouet l’Europe et plus particulièrement la France avec une précarité de plus en plus présente et visible…

J’ai lu, ce matin, cette phrase qui m’a beaucoup touchée :

« Il y a tellement d’entre nous, par ici, qui perçoivent le monde avec une peau fine et un cœur lourd, qui sont appelé.e.s folles ou fous parce qu’ils sont trop plein.e.s de feu et de douleur… ».

Je rajouterai « et trop plein.e.s d’Amour ».

Mais nous ne sommes pas fous.
Nous sommes juste dans notre grande et belle humanité et en lien avec tous les êtres qui, comme nous, aspirent à une vie digne et respectueuse du vivant.

Alors que faire ???
Comment ne pas ressentir dans nos entrailles cette impuissance, cette colère, cette culpabilité ?
Comment briser ce silence qui pèse lourdement dans l’espace public mais aussi dans notre sphère privée ?


PARLER, ÉCRIRE, RACONTER, SE RACONTER.


Exprimer nos émotions. Leur donner vie à travers le récit.
Nos histoires sont des trésors de savoirs, d’expériences et d’humanité, des trésors à partager.

Raconter, se raconter pour comprendre l’autre et nourrir notre empathie sans se noyer dans le désespoir ou la colère.

Lorsque l’on ne comprend plus l’autre, on prend le risque de ne plus se comprendre soi-même.
L’autre est un miroir mais il peut, à travers ce qu’il nous renvoie, nous faire perdre pied.
Il peut pénétrer notre peau fine sans que nous ayons le temps de réagir et toucher notre cœur en le meurtrissant.

Raconter, se raconter est un acte de résistance, un acte militant, un acte politique car il est la meilleure façon de se reconnecter à ses racines, à sa force intérieure et à sa créativité et ainsi reprendre les rênes de sa vie.
C’est la meilleure façon de s’émanciper d’un système qui ne nous rend plus heureux et qui met en péril la Vie sous toutes ses formes.

Depuis quelques temps, je travaille avec l’approche narrative et plus particulièrement avec l’arbre de Vie.
Je suis, une fois de plus, émerveillée par le pouvoir des mots, de l’écriture et des symboles.

Raconter son histoire n’est pas un acte autocentré mais une ouverture aux autres.
Se connaitre, se (re)découvrir, s’accepter tel.le que l’on est, apprendre à s’aimer apporte une paix intérieure profonde et stable.
Cela nous permet de trouver des champs d’action afin d’œuvrer pour le collectif tout en prenant soin de soi.

Je ne veux plus être une « simple » thérapeute.
Je veux que mes propositions soient engagées, militantes et impactantes.
Je veux qu’elles vous permettent, à votre tour, de vous sentir prêt.e.s à passer à l’action à travers une vie qui a du sens pour vous et pour la planète.

On parle beaucoup de « projets » mais la Vie est un projet à elle seule.
L’honorer à travers nos choix, nos décisions et nos actes a du sens.
Il n’y a pas à chercher plus loin.

J’ai mis des mois à me reconnecter à mon histoire et à travers elle, à la Vie telle qu’elle s’offre à moi avec ses cadeaux et ses incertitudes.

Raconter mon histoire à travers différentes approches (bibliothérapie, approche narrative, arbre de vie…) m’a permis de me reconnecter à mes racines, mes valeurs, mes besoins, mes non-négociables, mes talents, mes forces, mes envies profondes, aux cadeaux de la vie, à mes personnes ressources…

Je suis tellement heureuse d’avoir fait le choix d’accompagner les personnes qui le souhaitent sur ce chemin et je suis toujours incroyablement émerveillée de voir ce que cela libère et révèle en vous.

Alors, vite, vite, commencez par prendre un cahier et un stylo et écrivez, écrivez, écrivez tout ce qui vous passe par la tête sans recherche de résultats, sans attente et vous serez tellement surpris.e.s de l’endroit où cela va vous emmener.

Écrivez pour résister.
Écrivez pour honorer la Vie et le vivant.
Écrivez pour retrouver la joie et l’émerveillement dans votre cœur.

Un message d’espoir en lien avec la résilience

J’avais envie de vous raconter ce qui m’arrive afin de vous transmettre un message d’espoir.

Certains le savent, ma vie s’est à nouveau emballée, il y a un peu plus de 2 ans et je me suis retrouvée dans une situation de grande précarité. J’ai réussi à garder mon logement (location) et ma voiture mais je ne mangeais pas à ma faim et je ne me chauffais que lorsque le thermomètre descendait en dessous de zéro. J’ai traversé cette période avec la foi au ventre, la volonté de m’en sortir mais aussi de très gros moments de découragement et de tristesse.

Et justement, pour m’en sortir, j’ai dû mettre mon activité professionnelle en pause et me consacrer h24 à trouver mille solutions pour manger et vendre tout ce que je pouvais pour payer petit à petit mes dettes (EDF, logement, téléphone, assurances, prêts divers…). J’ai même dû vendre les alliances de mes parents. J’en ai pleuré mais je n’avais pas le choix.

2 ans plus tard, j’ai quasiment remboursé tout le monde et cela représente une somme conséquente. Je suis fière de moi car j’ai investi beaucoup, beaucoup de temps, d’énergie et de créativité pour trouver les solutions les plus adaptées.

J’ai enfin pu retrouver du temps pour mon entreprise qui est essentielle pour moi car elle m’apporte beaucoup de joie, de motivation et d’enthousiasme au quotidien.

C’est aussi un complément de revenus indispensable à mon équilibre financier mais (et oui, encore et toujours le fameux MAIS !!!), Instagram, Deezer et Spotify qui étaient mes plateformes de communication principales, m’avaient totalement invisibilisée du fait de mon « absence ». Le fameux algorithme qui décide de notre légitimité à apparaître dans votre fil d’actualité ou pas. Instagram a également fait évoluer sa politique en nous transformant en « consommateurs » de contenu rapide et en ne valorisant plus les contenus photos et textes.
Bref, j’étais devenu « transparente ».

J’ai donc pris le temps de remettre mes pendules à l’heure et de réajuster mes choix professionnels afin qu’ils restent en harmonie avec mes valeurs.

Cela m’a pris un peu de temps mais je me suis accordé ce temps (justement en contre-réaction à ce monde où on vous force la main pour décider vite plutôt que bien pour vous !!!).

Du coup, pas de revenus complémentaires en 2022, ni en 2023 mais la super bonne nouvelle est, qu’aujourd’hui, mon nouveau projet me correspond à 1000%. Il est hyper bien structuré et en totale harmonie avec mes valeurs et mes besoins (en particulier ma santé qui m’impose certaines contraintes afin de conserver un bon équilibre de vie).

J’ai pris le temps de réfléchir, de poser chaque pierre à ce nouvel édifice, de me recréer un écosystème écologique et durable.

J’ai aussi testé avec des personnes qui étaient curieuses et désireuses de découvrir de nouvelles choses qui font du bien au cœur, au corps et à l’âme… et elles ont adoré, tellement adoré que ça y est, je commence à animer des ateliers en présentiel dans une médiathèque et une résidence seniors, en Normandie.

 Je suis également en pourparlers avec une autre maison de retraite et une médiathèque parisienne et en contact avec d’autres médiathèques.

C’est vraiment un changement radical de « marketing ». Travailler en présentiel avec des collectivités est totalement différent de « vendre » des prestations sur internet mais je sens que je suis davantage faite pour cela. Je suis une passionnée et j’arrive à parler de ma passion en étant face à la personne, beaucoup moins derrière un écran, surtout quand il faut être « rapide, toujours rapide, de plus en plus rapide » !!!

Bref, ce début d’année est vraiment plein de promesses et d’espoir pour mon entreprise et cela me met dans une joie immense.

Et pourtant, j’ai déposé un dossier de surendettement début janvier au tribunal judiciaire et je suis convoquée le 12 février pour statuer sur ma situation.

Je me suis battue comme une lionne pendant 2 ans pour éviter cela mais le dernier créancier (ma banque) ne l’entend pas de cette oreille et me met la pression depuis quelques semaines. Et vous savez quoi ??? Je ne veux pas être leur énième victime. Je ne veux pas me laisser impressionner par un système qui privilégie les personnes qui rentrent dans le moule et qui éjectent les autres. Alors après avoir bien réfléchi, j’ai fait ce choix en espérant qu’il me permettra de trouver un compromis pour régler cette dernière dette.

Par contre, étant « auto-entrepreneure », déposer un dossier de surendettement veut dire que l’avenir de mon entreprise est en jeu : quel paradoxe alors que celle-ci reprend de la vigueur et que les devis acceptés arrivent enfin sur mon bureau !!!

Mon message d’espoir est celui-ci :

Je suis clairement dans une situation où ma capacité de résilience est ultra-sollicitée.
Cela fait des mois (27 exactement !!!) que je me bats au quotidien pour sortir la tête de l’eau. Je commence à voir enfin le fruit de tous ces efforts mais je suis épuisée physiquement et mentalement. Ma maladie a d’ailleurs repris un peu de vigueur.
Alors, je continue, je ne lâche rien mais je dois davantage prendre soin de moi car mon corps a été à nouveau fragilisé par cette expérience. C’est d’ailleurs pour me préserver que j’ai pris cette décision de déposer un dossier de surendettement. Je sens que j’ai besoin d’aide et de soutien pour faire face à ce mur que ma banque a dressé entre elle et moi.

Bien sûr, je ressens un peu de stress pour le 12 février mais j’ai la foi chevillée au corps et l’envie de montrer que j’ai de la valeur même si j’ai des dettes.
Je n’ai pas honte de ma situation (sinon je n’en parlerai pas ouvertement). J’en assume la responsabilité parce que je sais où elle se situe exactement et ce que j’ai réussi à accomplir, ces derniers mois, montre que j’ai compris où j’avais fait des erreurs (sur le plan personnel et professionnel).

Alors, oui, on peut être en pleine procédure de surendettement et, en même temps, voir la lumière au bout du tunnel.
On peut être, administrativement parlant, dans une situation inconfortable et, à côté, développer des projets qui ont de la valeur, qui contribuent au bien-être de tous et qui sont accueillis avec enthousiasme.

C’est exactement ce qui m’arrive aujourd’hui.

C’est exactement ce que je vais dire au tribunal dans une semaine :

« J’ai fait des erreurs. J’ai vécu une situation de fragilité qui m’a fait chuter mais aujourd’hui, j’ai appris de ces erreurs et j’ai fait énormément de sacrifice pour remonter la pente. Je peux arriver à beaucoup plus, je le sais, mais pour cela, j’ai besoin que l’on coopère avec moi et non que l’on cherche à détruire tout ce que j’ai reconstruit parce que, ce que j’ai reconstruit, je ne l’ai pas fait que pour moi mais pour, à mon tour, aider les personnes qui ont besoin de soutien pour se relever et retrouver un sens à sa vie ».

J’espère que ce message sera entendu et que l’avenir de mon entreprise sera préservé.

Et puis, elle s’appelle « Néophim », mon entreprise (je raconte qui est Néophim, ICI ), et Néophim veut dire « celui qui se lève à nouveau » alors je veux croire qu’une fois de plus, lui et moi, on va se relever, main dans l’aile, et on va repartir pour de nouvelles aventures pleines d’Amour et d’espoir à transmettre à ceux qui en ont besoin… comme on l’a toujours fait !

(Re)trouver sa place

Je suis sur la route d’Honfleur, charmante petite ville côtière normande.

  
J’accompagne mon compagnon à un entretien d’embauche.
Il est tunisien et est arrivé en France, fin juin.
Il a travaillé en Dordogne quelques mois et est remonté en Normandie pour une nouvelle mission.
Nous sommes très heureux tous les deux mais je pense que nous ne nous attendions pas à devoir, à ce point, retrouver de nouveaux repères alors que nous nous connaissons depuis 8 ans maintenant et que nous avons vécu ensemble en Tunisie.
C’est une toute nouvelle vie pour lui mais pour moi aussi.
Il est arrivé à un moment où je vivais, moi-même, de profonds changements professionnels qui étaient eux-mêmes induits par des expériences personnelles impactantes.
 
Lui doit (re)trouver sa place dans un environnement totalement nouveau et très différent de ce qu’il connait.
Moi, je dois (re)trouver ma place dans une nouvelle orientation professionnelle que j’ai choisie en début d’année.
Nous devons (re)trouver notre place au sein de notre couple qui a perdu une partie de ses repères du fait d’un nouvel environnement et de profonds changements professionnels respectifs.

  

Trouver sa place, retrouver sa place, c’est un challenge que nous expérimentons tous à plusieurs reprises dans notre vie et c’est vraiment intéressant de comprendre ce qui se joue dans ces périodes si particulières.
 
Si j’ai choisi ce thème pour mon podcast du mois de janvier, ce n’est pas un hasard.
Ce n’est pas non plus parce qu’ « être à ma place », « me sentir à ma place », « retrouver ma place » est mon défi du moment.
 
Si je l’ai choisi, c’est parce que j’ai réalisé que nous vivons dans une société qui fait vraiment tout pour que nous nous sentions constamment apeurés, pessimistes, frustrés, en colère…
Elle y parvient assez bien la plupart du temps et ce n’est pas un hasard si elle fait ça.
 
Le système actuel est à l’agonie mais le pouvoir politique et économique reste dans un profond déni. Il défend autant que possible le peu qu’il lui reste mais à quel prix !!!
 
Et sa stratégie pour cela est de nous décentrer de nous-mêmes et de nous diviser…pour mieux régner…parce qu’une personne qui se sent alignée, à sa place, légitime et qui est en lien avec les autres est un potentiel danger (ça, c’est la vision de ce pouvoir qui cherche à nous gouverner… pas la mienne, bien sûr !!!)
 
Lorsque nous nous sentons à notre place, on ressent une puissance intérieure très douce et très soutenante. Il y a comme une évidence de qui l’on est, de ce que l’on veut et surtout de ce que l’on ne veut pas ou plus. On est alors en mesure de faire face à tous les défis de la vie quels qu’ils soient avec une foi chevillée au corps.
 
Gandhi, Martin Luther King, Mère Térésa, Nelson Mandela et tant d’autres l’avaient bien compris et d’autres moins connus aussi.
 

Je pense sincèrement que c’est ainsi que l’on peut changer le monde (ou au moins certaines choses pour les plus sceptiques !!!). Je pense aussi que c’est ainsi que l’on traverse les périodes de crises dans les conditions les plus favorables.
 
Ce travail de « recentrage » personnel repose sur plusieurs facteurs comme :
– Nos ressources (ce qui nous apaise et nous redonne une belle énergie)
– Notre environnement (personnes et lieux)
– Notre foi (en Dieu, en la Vie, en l’Univers…)
– Notre estime de Soi
– Notre confiance en nous 

Il peut prendre du temps.
Il peut être nécessaire de le refaire à plusieurs reprises dans notre vie.
Il peut nécessiter l’aide d’une personne soutenante (thérapeute, accompagnant spirituel, coach…).
Il doit absolument partir d’un élan intérieur, d’une intime conviction que cette démarche est précieuse pour nous mais aussi pour tous ceux qui nous entourent.
 
Chaque jour, je me sens de plus en plus à ma place. Cela se fait lentement mais sûrement et c’est cela qui m’impressionne : cette lenteur, cette douceur mais en même temps, cette évidence et la puissance qui m’habite progressivement.
 

Faire son bilan des 6 mois

Il est venu le temps du bilan :

  • 6 mois de RV hebdomadaires avec vous.
  • De nombreuses heures de formation en autodidacte avec You Tube et Google…et quand même un peu l’aide de mon fils qui, à chaque fois qu’il m’entendait râler, passait la tête à travers la porte et me disait : « Besoin d’aide, mamounette ? »
  • 30 podcasts alors qu’il y a 7 mois, je n’avais absolument aucune idée de comment faire.
  • Des centaines d’heures d’écriture de scripts avec ma playlist sur les oreilles.
  • 28 articles sur le site neophim.com en lien avec les podcasts
  • Des centaines d’heures d’enregistrement et de montage avec des fou-rires toute seule dans ma chambre transformée en studio d’enregistrement, sur mon bureau à roulettes qui se coulisse au-dessus du lit.
  • Des milliers de jurons aussi quand la technologie ou internet décidait de me compliquer la tâche et quand Mercure rétrograde venait y mettre son petit grain de sel (Mercure est la planète de la communication, entre autres, et quand elle rétrograde, il vaut mieux rester zen car elle aime bien mettre la pagaille dans tous les moyens de communication et technologiques).
  • Et aussi et surtout de très nombreux messages de remerciements et de gratitude de votre part qui sont TOUJOURS arrivés au moment où j’étais un peu en peine. Et d’ailleurs, j’en profite pour vous exprimer, à mon tour, ma plus grande gratitude pour me soutenir dans cette aventure incroyable. UN IMMENSE MERCI Á TOUS.

Bon, là, je ne vous parle que du podcast mais pendant les 6 mois écoulés qui viennent de s’écouler, il y a eu aussi tout le reste : la naissance de mon petit-fils, la COVID19, le confinement avec mes 2 plus jeunes enfants, mon exil loin de ma chère Tunisie et de mon compagnon, le début de ma formation en astrologie et de mon autre formation en soins énergétiques Rosa Magdala et tellement, tellement d’autres choses.

Et avant de commencer à vous parler de bilan plus en profondeur et de vous dire pourquoi j’en fais, quand et comment, je tenais à remercier tous mes guides qui bossent H24, qui ne lâche rien même quand je m’entête à reproduire certains schémas (et croyez-moi, j’ai la tête dure) et qui m’ont toujours entourée d’une immense bienveillance réconfortante dont j’ai usé et abusé pendant cette période si rock’n’roll !!!

1/ Pourquoi je fais régulièrement des bilans ?

Parce que c’est le meilleur moyen pour :

  •  Prendre conscience de la richesse de notre vie, de tout ce que l’on a accompli
  • De nos compétences
  • Voir s’il y a un juste équilibre entre le domaine personnel et professionnel
  • Planifier nos actions futures
  • Visualiser plus facilement les points sur lesquels on doit travailler ou retravailler

2/ A quel moment je fais mon bilan ?

Pour la fréquence, c’est variable et selon les besoins.

J’en ai fait 2 en fin d’année dernière : un de l’année assez détaillé et un de la décennie écoulée.

Il est souvent préconisé d’en faire un tous les 3 mois car c’est le temps moyen estimé pour atteindre un objectif que l’on s’est fixé.

J’avoue que je ne suis pas aussi régulière et que j’ai déjà une organisation hebdomadaire qui me permet de bien suivre l’évolution de mes objectifs à court et moyen terme.

C’est pour cela que je ne le fais que sur un plus long terme, très souvent en fin d’année mais nos années devenant de plus en plus denses et riches, j’avoue que le faire au bout de 6 mois, ça donne déjà un bilan très riche.

Il m’arrive parfois de faire un bilan par rapport à un seul et unique projet si celui compte beaucoup pour moi. Ça me révèle des facettes de moi-même et me permet de les conscientiser par la phase écrite introspective.

Un bilan a de vraies vertus thérapeutiques. Ce n’est pas seulement un simple « état des lieux » et une planification pour la suite. Il y a la phase intermédiaire (phase d’analyse) qui amène beaucoup de réflexions et remises en question personnelles.

3/ Comment je fais mon bilan ?

Déjà, je les mets tous au même endroit.

J’ai un carnet dédié à tout ce que je vis et expérimente au niveau personnel. J’y mets mes guidances (celles que je me fais moi-même et celles que l’on me fait), mes expériences personnelles en soins énergétiques, mes bilans et tout ce qui est important pour moi.

J’adore ouvrir ce carnet et retrouver la trace de mon parcours. C’est bien souvent comme cela que je prends REÉLLEMENT conscience de ce que j’ai accompli (#fierté) et aussi de ce qui résiste.

Pour mon bilan annuel, j’aime bien faire une simple liste, mois par mois car ça me permet de ne rien (ou presque) oublier. Mais je n’ai pas plus de règles que ça.

C’est quelque chose que l’on s’amuse aussi à faire en famille surtout lorsqu’il y a des projets communs. Ça permet de se rappeler de plus de choses et ça amuse tout le monde…une idée pour les longs repas de fin d’année !!!

Pour le bilan que je viens de faire, il est sur une durée de 6 mois.

Il correspond à une période dont on se souviendra tous : janvier à juin 2020…la fameuse année incroyable que l’on a tous senti arriver mais dont on ne mesurait peut-être pas l’intensité et la densité.

J’ai fait un tableau en séparant vie professionnelle et vie personelle.

Pour chaque catégorie, j’ai fait une colonne « points positifs », une colonne « points négatifs » et une 3ème colonne « Et après ? »

Je pars de la colonne « points négatifs » et j’évalue les actions à mettre en place pour les 6 mois suivants que je place dans la colonne « Et après ? ».

Je peux, bien sûr, y ajouter de nouvelles actions.

Je planifie ensuite toutes ces actions dans mon agenda annuel en répartissant dans les périodes concernées et j’affine mon organisation à la semaine, plus tard, si je veux.

Tout est possible, bien sûr et là, je vous présente ma dernière « proposition » testée mais j’en imagine régulièrement de nouvelles.

L’important est le temps que l’on prend pour faire notre bilan et ce que cela nous apprend de nous.

Je vous encourage vraiment à tester ce bilan sur 6 mois, surtout vu la période que l’on vient de vivre.

Je suis sûre que vous serez surpris(e) de ce que vous allez découvrir à travers ce bilan !

Très bel été à tous !!!

Ça sert à quoi un coaching ?

Je vous propose, à travers cet article, de vous éclairer sur ce qu’un coaching peut vous apporter et comment choisir son coach, son thérapeute ou son accompagnant spirituel.

Parce que :

  • J’ai fait de nombreux coaching ou accompagnements et cela m’a apporté beaucoup de positif mais aussi parce que, parfois, je ne suis pas toujours tombée sur les bonnes personnes -> et je veux vous partager ça aussi.
  • Je suis infirmière et j’ai exercé pendant 15 ans avant de devenir sophrologue et thérapeute holistique. Cette expérience professionnelle m’a appris l’importance d’avoir une éthique professionnelle claire et rigoureuse. C’est, pour moi, la marque d’un profond respect vis-à-vis de mes clients/patients.
  • J’ai également été « malade » pendant de nombreuses années et j’ai encore des soucis aujourd’hui mais si je vous parle aujourd’hui et que j’ai créé mon entreprise après 13 ans d’invalidité, c’est parce que j’ai fait le choix de me faire accompagner dans les moments-clés de mon existence (maladie, deuil, grosses remises en question, projet pro…)

1/ Á quel moment faire appel à un coach ?

Lorsque vous vous sentez épuisé(e) et que vous n’arrivez plus à reprendre votre souffle.

En gros, quand vous êtes la tête dans le guidon dans une descente et sans frein ou alors au contraire, vous attaquez un col mais vous avez l’impression que vous n’allez jamais en voir le bout et vous êtes prêt(e) à tout arrêter.

Lorsque vous sentez que vous agissez mais que ça bloque et que cela vient de vous.

C’est certainement que vous n’avez plus les ressources pour passer le ou les obstacles qui se présentent à vous.

2/ Qu’est-ce que ça doit être et ne pas être un coaching, un accompagnement ?

Un coaching, un accompagnement, c’est :

  • Un temps d’écoute pour moi (ne pas confondre avec un psy)
  • Un bilan de la situation actuelle
  • Un bilan de mes ressources
  • Des propositions de soins ou des techniques pour me réaligner avec moi-même et donc avec mon projet
  • Un engagement vis-à-vis de moi-même : c’est moi qui choisit de le faire et c’est pour moi que je le fais
  • Objectif autonomie
  • Challengeant

Un coaching, un accompagnement, ce n’est pas :

  • Des techniques et solutions que le coach m’impose
  • Un non-engagement de ma part : je dois accepter de travailler sur certains points quand je me sens prêt(e)
  • Objectif « dépendance »
  • Éprouvant

3/ Qu’est-ce que ça va m’apporter ?

La 1ère chose qu’un coaching va vous apporter, c’est un VRAI BILAN : un bilan de qui vous êtes aujourd’hui et de votre projet si vous en avez déjà un en cours ou à venir.

Ensuite, il va vous permettre, à partir de ce bilan :

  • De prendre conscience des points qui vous bloquent et sur lesquels vous devez travailler. Il faut, bien sûr, que vous soyez OK pour ça. En même temps, c’est beaucoup plus facile accompagné(e) que seul(e) (parler du fait que depuis la démocratisation de la spiritualité et l’abondance d’informations sur internet, de livres, les gens tentent de régler seuls des questionnements personnels -> bien et pas bien)
  • De voir si votre projet est toujours réalisable dans les conditions de départ ou s’il faut réajuster certains éléments du projet.
  • Il peut aussi vous faire prendre conscience que le projet n’est plus aligné avec la personne que vous êtes aujourd’hui et c’est important d’en prendre conscience et éventuellement de comprendre pourquoi. (il n’est jamais trop tard – exemple Claire)
  • Il doit également vous révéler toutes vos ressources : celles que vous connaissez mais que vous avez oubliées et celles que vous ne connaissiez pas et sur lesquelles vous allez pouvoir vous appuyer pour la suite.

Pensez à noter, avant ou après chaque séance, où vous en êtes. Certains coachs, thérapeutes et accompagnants spirituels vous donnent les enregistrements des séances. Cela vous permet de voir votre évolution et ça a aussi un coté thérapeutique.

4/ Bien choisir son coach, son thérapeute

Un diplôme, une certification n’est absolument pas une garantie de résultats pour vous et d’éthique professionnelle du coach ou du thérapeute.

C’EST LE MOMENT OÙ JAMAIS DE VOUS METTRE Á L’ÉCOUTE DE VOTRE INTUITION.

Lorsque vous partez en quête du coach idéal pour vous, regardez :

– Les avis s’il y en a.

– Des vidéos, stories

– Ses contenus

– Ce qu’il propose (si c’est clairement exprimé, les tarifs…)

– Sa charte éthique s’il en a une. Sinon, n’hésitez pas à lui poser des questions (vous pouvez aller voir ma charte éthique pour vous donner un ordre d’idée de ce que vous pouvez demander). Cette démarche vous assurera de ce que le coach s’engage à faire et à ne pas faire.

– ses différentes méthodes

Les qualités du coach/thérapeute :

  • Ecoute +++ (secret professionnel)
  • Empathie
  • Respect de votre propre rythme. S’il sent que vous n’êtes pas prêt(e), il doit vous en parler et voir avec vous si vous continuez ou si vous reportez (ex : si un évènement intervient en plein projet : soit vous travaillez sur cet évènement « imprévu » et ce qu’il génère dans votre évolution, soit vous faites une pause et reportez la coaching

-> report de ma formation et de mon coaching au moment du traitement pour le cancer)

  • Doit vous rendre autonome mais aussi vous tenir la main jusqu’au moment où vous le deviendrez et vous proposer les outils et techniques nécessaires pour y parvenir (ex : formation où trop d’autonomie dès le début)

La connexion avec le professionnel doit se faire tout de suite. (Conseil psy Tom)

Si vous avez un doute, vous pouvez faire une 2ème séance mais si le doute persiste alors arrêtez tout de suite. Soit le coach/thérapeute ne vous correspond pas, soit vous n’êtes pas prêt(e). Dans les 2 cas, cela ne sert à rien de persister même si votre entourage vous met la pression.

Si vous faites un autre travail avec un autre thérapeute (entre autres, un énergéticien), le signaler. Il doit veiller à ne pas « court-circuiter » ce travail. Certains coaching ou thérapies sont complémentaires et leur association ne vous en sera que bénéfique. D’autres peuvent générer trop de bouleversements internes (énergétiques, psychologiques…) et leurs effets cumulés vont créer un épuisement et/ou de la confusion.

Le coach/thérapeute doit vous expliquer sa ou ses méthodes et comment il va procéder avant de commencer (sauf si vous ne le souhaitez pas) et vous validez ou non.

Si ce qu’il vous dit ne résonne pas en vous (tout au long de l’accompagnement), dites-le. Parlez-en avec lui ou elle.

Il faut distinguer ce qui n’est pas juste pour vous et ce que vous ne voulez pas entendre.

5/ Conclusion

Un coaching ou accompagnement est vraiment un cadeau que vous vous faites, un investissement sur vous-même.

C’est pour cela qu’il est vraiment important de bien choisir la personne qui vous accompagnera pendant toute cette période et qui vous guidera, sans vous influencer ou choisir pour vous, sur votre chemin de vie. C’est la main tendue que l’on saisit l’espace d’un moment tout en sachant qu’on devra la lâcher un jour.

A chaque fois que vous sentez que vous peinez, posez-vous et demandez-vous si vous allez pouvoir franchir cette nouvelle étape seul(e) ou si vous avez besoin d’un soutien constructif qui vous permettra de mieux rebondir pour la suite.

Mes 4 piliers : sophrologie, astrologie, méditation, oracles

Aujourd’hui, je vais vous parler de mes 4 piliers : ceux qui me permettent de rester stable quand les tempêtes se succèdent et qui m’apportent un équilibre de vie qui m’a permis d’évoluer sur MON chemin avec confiance.

Vous avez, déjà, vous-même, peut-être, vos propres piliers et c’est super !

Ou bien, vous avez testé pas mal de choses mais vous aimez changer au gré de vos découvertes. C’est chouette aussi !

Ou alors, vous n’avez pas encore trouvé ce qui vous fait vibrer et vous apporte soutien, force et réconfort. Pas de panique, prenez le temps d’explorer ce que la vie vous propose avant de vous fixer sur vos « piliers » à vous !

Dans tous les cas, je vais vous partager ce que les miens m’apportent à travers ce qu’ils sont mais aussi à travers ce que j’en ai fait en me les appropriant. Et je vous dirais, ensuite, pourquoi, à mon sens, ils sont essentiels à notre équilibre.

A/ La sophrologie

Des 4 « disciplines » dont je vais vous parler, c’est la première qui est entrée dans ma vie. C’était, il y a 30 ans, lors de ma première grossesse.

Nous avons eu des moments de révélations mais aussi des moments de « bouderies ».

Elle m’a énormément apporté mais elle m’a aussi bousculée, fait sortir de ma zone de confort, amenée à faire face à de profondes remises en question.

Parfois, je lui ai tourné le dos parce qu’elle m’agaçait avec sa rigueur, son exigence mais je suis toujours revenue vers elle car je savais qu’elle me soutiendrait comme j’en avais besoin.

Et puis, peu à peu, j’ai réussi à dépasser ce côté structuré qui me gênait en m’appropriant ce qu’elle me proposait. Je l’ai adapté à mes propres besoins tout en respectant le cadre.

La sophro (c’est son petit nom) a été créée par Alfonso CAYCEDO, neuropsychiatre colombien, dans les années 60.

Et son nom vient de 3 racines grecques : sôs (sérénité, équilibre, harmonie), phrên (esprit, conscience) et logos (science, étude, discours).

On peut donc dire que c’est une science de l’harmonie de la conscience.

Elle est fondée à partir de différentes pratiques telles que la méditation (vivre l’instant présent), la visualisation positive, des techniques de relaxation, de yoga (postures spécifiques).

Elle va aussi emprunter à la philosophie, le concept de phénoménologie qui consiste à privilégier l’expérience des ressentis sans l’intellectualiser, en y apportant un regard neuf, dépourvu de tout jugement, tout apriori.

C’est donc un condensé de disciplines occidentales et orientales et c’est ça qui la rend vraiment intéressante parce que cela apporte une grande diversité dans ses propositions.

De plus, il y a des exercices doux et d’autres plus dynamiques. Certains peuvent être très facilement incorporés dans la vie de tous les jours et c’est aussi une des raisons pour lesquelles j’aime beaucoup la sophro. (ex : embouteillages – AR à Caen)

Par contre, à mon sens, elle demande une initiation avec un professionnel afin de bien intégrer le cadre qui vous permettra ensuite de prendre certaines libertés en respectant ce cadre.

Elle peut être proposée en séances individuelles ou en séances de groupe.

Ce qu’elle m’apporte :

  • Gestion du stress
  • Gestion de la douleur
  • Gestion de mon énergie
  • Me reconnecter à mon corps
  • Une autre approche de la vie : phénoménologie -> « mon corps tel que je le ressens et non tel que je le vois »…  « l’autre tel que je le ressens et non tel que je le vois »… « la vie telle que je la ressens et non telle que je la vois »

B/ L’astrologie

Depuis toute petite, j’ai le nez en l’air et la tête dans les étoiles. J’ai toujours été fascinée par le cosmos mais je n’ai jamais été au-delà de l’émerveillement.

Puis, il y a 3 ans, j’ai compris que mes énergies étaient très liées à celles de la lune. Au début, j’observais ça avec curiosité et amusement. Mais, très vite, j’ai senti que je pourrais en faire une alliée.

J’ai donc approfondi mes connaissances et j’ai dévoré toutes les informations que je trouvais sur la lune. Et c’est comme si je prenais, ENFIN, le temps de m’intéresser à une vieille amie.

Puis, en me familiarisant avec elle, j’ai découvert aussi tout le reste : les planètes, les interactions entre elles mais surtout ce qu’elles nous apportaient au quotidien.

J’ai découvert un thème astral avec toutes ces annotations mystérieuses et ma curiosité a été plus forte.

Je me forme, donc, depuis quelques mois à l’astrologie. Je l’intègre déjà dans mes accompagnements avec Néophim mais j’avais envie d’offrir à mes clients des lectures complètes de thème astral car c’est pour moi un incroyable outil de développement personnel.

Ce qu’elle m’apporte :

  • Une connaissance de moi-même très approfondie. C’est extrêmement juste, pertinent et aidant.
  • Des indications sur les points que je dois encore travailler.
  • Les soutiens que je peux avoir dans le ciel.
  • De connaitre les énergies du moment pour pouvoir surfer dessus plutôt que de prendre la vague en pleine face.
  • Le fait que c’est une discipline qui repose sur des bases solides et concrètes et que cela existe depuis des centaines d’années. Il y a, à la fois, un côté cartésien mais tout en laissant place à l’intuition et c’est, pour moi, le combo parfait.
  • C’est un domaine qui s’étire à l’infini et je pense que l’on en a jamais fini d’apprendre et ça, j’adore aussi.
  • Permet de sortir de sentiments inconfortables tels que la comparaison, la jalousie, la peur, le doute en prenant conscience de ce que nous avons en nous, de nos ressources, de notre richesse intérieure -> renaissance -> guérison

C/ La méditation

Curieusement, la méditation est entrée dans ma vie, après la sophro, alors que c’est souvent l’inverse.

La méditation n’est pas faire le vide et ne plus penser.

La méditation, c’est regarder nos pensées passer, sans émotions particulières, comme si on regardait des nuages passer. C’est, comme la sophrologie, voir la vie telle qu’elle est, sans le filtre de nos jugements, de nos aprioris. C’est avoir le recul suffisant pour accepter avec le plus de sérénité possible les différents évènements de la vie.

Pour moi, ce n’est pas une pratique mentale, un moyen supplémentaire pour devenir plus performant.

C’est un moyen très efficace pour revenir à soi, de reprendre conscience de ce corps tel que je le ressens. Un point commun avec la sophrologie.

Son autre point commun avec la sophrologie réside dans le fait qu’elle nous permet de simplifier la vision que l’on a de la vie, de l’aborder telle qu’elle est et non telle qu’on la voit.

Je ne l’ai jamais considérée comme un outil mais plutôt comme une partie de moi qui était endormie et que je devais réhabiliter. De cette façon, c’est aujourd’hui, une part de moi qui s’active de manière totalement instinctive. Mon corps, mon âme, mon esprit, se mettent automatiquement en mode méditatif quand c’est nécessaire pour moi.

Le mieux est de commencer par des choses très simples, pas trop longues et faciles à mettre en application :

  • Ouvrez votre fenêtre, fermez les yeux et respirer tranquillement.
  • Fermez les yeux. Inspirez, expirez à votre rythme, tranquillement. Connectez-vous à vos ressentis sans les analyser. Juste les ressentir. SI des pensées parasites (agréables ou désagréables) surviennent, restez calme. Ne pas se juger. Tentez de les regarder passer comme si vous regardiez des nuages passer.
  • En cuisinant, concentrez-vous sur vos gestes sans les analyser.
  • En mangeant, en prenant votre douche…

Ensuite, trouvez-vous un moment dans la journée, votre moment à vous et augmentez peu à peu ce temps.

Il existe des séances guidées qui sont très bien : Christophe André – Application 7mind.

Vous avez aussi une méditation guidée que j’ai créée avec Néophim et que vous trouverez dans la rubrique podcast du site Néophim ou sur la plate-forme sur laquelle vous écoutez ce podcast. Elle s’appelle « méditation pour la terre ».

Ce qu’elle m’apporte :

  • Renforce mes fondations
  • Apaise mon mental
  • Réconfort physique
  • Prise de conscience de nos ressources intérieures (ex : RV Beaujon, trajet train)

D/ Les oracles

J’ai découvert les oracles, il y 4 ans.

Je me souviens de mon premier : « L’oracle des rebelles sacrées ».

Un monde nouveau, c’est ouvert à moi et surtout, c’est vraiment ce qui m’a permis de me reconnecter à ma spiritualité, en douceur, progressivement, et avec beaucoup de richesse.

Je vous parle oracles mais j’utilise aussi des tarots.

Je fais des tirages à la nouvelle lune, à la pleine lune, à des moments où j’ai besoin de prendre des décisions, d’être guidée.

Pour moi, c’est un moyen d’entrer en contact avec mes guides. Ils vont utiliser les cartes pour me transmettre leurs messages.

Il ne faut pas penser qu’il faut être hyper expérimenté(e) pour les utiliser.

Bien sûr, il y en a qui demande à être apprivoisé, qui demande d’être très connecté à notre intuition mais d’autres sont beaucoup plus simples d’accès.

Il y a pratiquement toujours un livret d’interprétation qui est vendu avec pour ceux qui sont plus complexes.

Pour le tarot, il faut effectivement avoir un support pour interpréter les messages des cartes mais il existe des livres très bien faits pour cela comme « le grand livre du tarot« 

Concrètement, vous avez différents types de cartes :

  • avec messages sur les cartes
  • Avec livret d’interprétation
  • Avec des images très riches qui permettent une première interprétation et qui contient aussi un livret d’interprétation 

Il y en a aussi qui ne sont pas axés « spirituel » mais plutôt « développement personnel ».

Les prix varient de 10 à 40 euros en moyenne.

C’est vraiment l’outil qui m’a permis de développer mon intuition et de découvrir dans ces profondeurs, ma spiritualité. Cela m’a apporté une grande confiance en moi, en les autres et en la vie.

C’est un outil d’introspection incroyablement puissant et vraiment accessible.

Vous serez surpris de la justesse des messages des cartes. Bien sûr, il faut être dans l’intention de les recevoir.

E/ Pourquoi ces piliers sont essentiels à notre équilibre ?

  • Ils nous offrent des ressources pour les moments inconfortables.
  • Ils nous ouvrent à différentes cultures, différentes connaissances.
  • Ils nous permettent de mieux nous connaitre, de nous (re)découvrir.
  • Ils nous apportent un réel ancrage.
  • Ils nous connectent à la part de sacré, de divin qui est en nous.

F/ Conclusion

Vous avez compris, je pense, à travers ce partage, à quel point, mes 4 piliers m’ont permis de me révéler et m’apporte au quotidien, la stabilité.

Cela a complètement changé la façon dont je m’exprime mais aussi, et surtout, la façon dont je vis.

Je continue à prendre des gamelles, à chuter, à douter, à être en colère, à ruminer parfois mais je sens très rapidement que je ne suis pas dans la bonne énergie pour moi et j’ai, avec eux, tous les moyens à ma portée pour inverser la vapeur et me reconnecter à une énergie qui me réconforte et m’apaise.

Alors, à vous de chercher, découvrir, tester tout ce qui vous appelle et de vous créer vos propres piliers, ceux su qui vous pourrez compter quoi qu’il arrive.

Se pardonner à soi-même

Je vous retranscris les grandes lignes du podcast dans cet article mais si vous n’avez pas écouter le podcast, je vous invite vraiment à le faire avant car les mots ne sont pas choisis par hasard lorsque j’enregistre et sont bien plus puissants à l’écoute qu’à l’écrit.

Je vous ai parlé dans l’épisode précédent, du pardon que l’on offre à l’autre quand celui-ci nous a blessé.

Mais qu’en est-il lorsque nous avons, nous-même, blessé quelqu’un ?

Demander pardon à l’autre, c’est bien mais si nous ne nous sommes pas pardonné(e) avant, les attentes vont être importantes et la déception risque d’être grande si l’autre ne répond pas à nos attentes.

Avant d’entamer une démarche pour lui demander pardon, il est indispensable de prendre le temps de se pardonner à soi-même et je vais vous expliquer pourquoi et comment.

A/ Pourquoi est-ce indispensable de se pardonner en premier ?

Le risque, si nous ne prenons pas le temps de passer par cette étape, c’est que :

  • Nous allons nous rendre dépendant du pardon de l’autre.
  • Nous ne comprendrons pas la cause du conflit et celui-ci pourra alors se reproduire plus facilement -> colère, culpabilité, ressentiment…
  • Nous ne prendrons pas conscience de notre juste responsabilité.
  • Nous entretiendrons notre culpabilité si l’autre ne nous accorde pas son pardon.
  • Nous allons créer une forme de résistance vis-à-vis de nous même (liée à la culpabilité et la mauvaise image que l’on a de nous-même) qui va nous bloquer dans notre parcours de vie et nous couper des opportunités qui pourraient se présenter à nous.
  • Lorsque nous allons demander pardon, l’autre sentira notre attente, notre culpabilité, notre résistance (ressenti énergétique) et il peut ne pas accepter de pardonner.

B/ Pourquoi est-ce si difficile ?

Avouons-le, il est très difficile d’accepter que l’on a eu un comportement qui a nuit ou blessé l’autre. Cela résonne en nous comme une erreur de notre part, un échec.

On a souvent tendance à être plus indulgent avec l’autre qu’avec soi-même parce que reconnaitre que l’on n’a pas agi de manière adéquate, c’est

Mais l’erreur est humaine et peut être acceptable, dans certaines circonstances, bien sûr, mais à la condition qu’on ne la reproduise pas à l’infini.

C/ Mais alors, comment se pardonner à soi-même ?

Lorsque nous nous sentons coupable, que nous portons des jugements vis-à-vis de nous-même.

-> posons-nous un instant et demandons-nous quel(s) besoin(s) se cache(nt) derrière l’attitude que l’on a eu au moment du conflit

-> Noter tous nos ressentis, toutes nos émotions mais surtout nos besoins non satisfaits.

-> Si cette étape est difficile : vous pouvez utiliser vos oracles et tarots. Vous pouvez aussi vous faire accompagner par un coach ou thérapeute car il y a souvent un gros travail d’acceptation à faire à ce moment précis.

-> Ensuite, trouver des solutions pour combler ce besoin : -> soi-même dans la mesure du possible -> si l’on a absolument besoin de l’autre alors formuler une demande claire et précise -> 3 possibilités : OUI / NON / fuite de l’autre. Dans tous les cas, vous aurez moins de frustrations car vous aurez été au bout de la démarche (si NON ou fuite, on va chercher une autre solution).

D/ Conclusion

Nous ne pouvons pas éviter les conflits mais nous pouvons les gérer au mieux en cherchant, à chaque fois, à déterminer les besoins de chacun qui n’ont pas été satisfaits et qui ont mené à cette situation conflictuelle.

Se pardonner, c’est se respecter en prenant soin de nous à travers la satisfaction de nos besoins.

Se pardonner, c’est accepter que l’on est constitué de lumière et d’obscurité, de forces et de fragilités, de perfections et d’imperfections.

C’est à nous de choisir la part que l’on souhaite nourrir.

Ne pas se pardonner, c’est forcément nourrir la part obscure à travers la culpabilité, le ressentiment, la colère contre nous-même…

Dans tous les cas, se pardonner, c’est se connecter à cette part divine qui est en nous et qui est le reflet de notre lumière intérieure.

Pardonner pour se libérer

Je vous retranscris les grandes lignes du podcast dans cet article mais si vous n’avez pas écouter le podcast, je vous invite vraiment à le faire avant car les mots ne sont pas choisis par hasard lorsque j’enregistre et sont bien plus puissants à l’écoute qu’à l’écrit.

Vous trouverez, à la fin de l’article, des liens vers des témoignages de pardon car cela peut vous apporter un éclairage supplémentaire sur la force du pardon.        

A/ Pardonner ne veut pas dire…

1/Pardonner ne veut pas dire oublier. 

Mais vous allez vous souvenir de l’événement et vous n’aurez plus de ressentiment intérieur. C’est un peu comme une cicatrice dans votre chair. Quand vous touchez à une cicatrice, cela ne vous fait plus mal.

Il faut prendre son temps pour pardonner, il ne faut pas brusquer ce qui se passe en nous. Il faut prendre le temps de guérir.

2/Le pardon ne signifie pas non plus excuser la personne.

Excuser, cela veut dire que l’offenseur n’est pas responsable de ses actes. S’il vous a blessé d’une manière volontaire, il a voulu vous faire mal. Il n’est pas question de l’excuser.

3/Pardon n’est pas synonyme de réconciliation.

Le pardon, c’est un mouvement de l’âme, un mouvement du coeur. La réconciliation, c’est la manifestation extérieure du pardon, à la personne qui vous a offensé(e). Il y a des situations où vous pardonnez dans votre coeur, mais vous ne pouvez pas vous réconcilier avec votre offenseur car vous devez être prudent. La réconciliation est la suite naturelle du pardon mais ce n’est pas systématique.

4/Le pardon n’est pas une démission de ses droits.

Le pardon ne doit pas éliminer la justice.

Tant que votre pardon n’arrive pas à une sorte de paix intérieure, de paix émotive, le pardon n’est pas complet. Vous saurez que vous avez pardonné à quelqu’un quand en pensant à cette personne, vous n’éprouverez plus de ressentiment.

B/ Que risque-t’il de se passer si nous ne pardonnons pas ?

1/ La première option qui se présente, c’est la vengeance. La vengeance est quelque chose de très naturel et elle vient d’une sorte d’instinct de justice. « Tu m’as fait mal, je vais te rendre ce mal ».

Le danger de la vengeance, c’est la spirale de violence que cela engendre.

2/ Il y a des personnes qui diront « très bien, je ne me vengerai pas mais je n’oublierai pas ! » Et elles vont développer en elles une sorte de ressentiment. Ressentir, c’est sentir deux fois. Elles vont se rappeler l’offense, elles vont sentir toute l’agressivité de l’autre mais en elles.

Qu’est-ce que ça veut dire « ne pas oublier ». Si on ne pardonne pas et si on maintient en soi un ressentiment, on vit un stress continuel. Cela peut même amener à la maladie.

3/ Une autre option, si on ne pardonne pas, c’est de vivre dans le passé. On repense tout le temps, consciemment ou inconsciemment à cette blessure. « Est-ce que je vais me faire blesser une autre fois ? »

C/ Comment peut-on définir le pardon?

C’est un état intérieur auquel on accède après un travail qui peut être long, et difficile, parce qu’il nous oblige à nous remettre en cause, à assumer notre part de responsabilité, à prendre le risque d’avoir encore mal, à accepter nos limites et celles de l’autre mais il nous permet de libérer la souffrance que l’on porte et qui est liée à l’offense.
Le pardon est un dépassement de soi et véritablement un acte libérateur.

Je pardonne pour retrouver ma liberté d’aimer et mon intégrité émotionnelle qui sont mises en danger par le ressentiment et la rancœur.

« Je prends la décision d’effacer le mal que tu m’as fait. Je n’efface pas l’acte, ni ta responsabilité mais la douleur que cela a engendré en moi car cette douleur ne nuit QU’A MOI et je ne veux plus de cela. Je veux retrouver ma liberté d’aimer et mon intégrité émotionnelle. »

Pardonner est un acte :

  • Volontaire : c’est MOI qui agit et qui décide.
  • Intime : il n’y a que MOI qui choisis de la faire.
  • Libérateur : c’est grâce au pardon que je vais retrouver ma paix intérieure.

Je sais que :

  • Cela va prendre du temps.
  • Je ne dois pas forcer les choses et attendre d’être prêt(e)
  • Je prends le risque de réactiver momentanément la douleur
  • Cela va m’obliger à me remettre en cause et à sortir de ma zone de confort.
  • Je vais être confronté(e) à mes propres limites et celles de l’autre.
  • Je serais probablement amené(e) à assumer ma propre part de responsabilité.

La démarche de pardon ne va pas de soi. C’est un chemin d’ouverture à l’autre alors que, naturellement, nous avons plutôt tendance à nous replier sur nous-même ou à chercher à nous venger lorsque nous avons été blessés.

 
Une autre difficulté tient au fait que pardonner est un acte gratuit qui demande du temps, de la patience, de l’humilité car cela nous demande une profonde conversion de notre cœur, de notre regard sur l’autre et sur les événements. 

Nous devons également reconnaitre que nous-mêmes ne sommes pas parfaits et que, dans d’autres circonstances, nous pourrions très bien être en position de demander pardon d’un acte relevant de notre responsabilité ? 

Plusieurs personnes se privent de pardonner parce qu’elles ne comprennent pas la véritable nature du pardon. Pour beaucoup d’entre elles, pardonner signifie se trahir, manquer de respect à soi-même ou approuver son bourreau et personne n’a envie de cela.

Le travail de pardon est un travail de guérison du cœur et nous avons aussi besoin de notre tête pour discerner ce qui est acceptable ou pas comme l’avenir que l’on souhaite pour cette relation altérée.

C’est un véritable travail d’humilité, de lâcher-prise.

D/ Les différentes étapes du pardon

1ère étape : une décision importante

Ne plus accepter le chemin de la vengeance pour régler une situation d’injures, de blessures, de trahison. C’est une décision très importante.

L’autre élément de la première étape est très important. C’est de faire cesser l’offense sans passer par la violence. Ne dépensez pas d’énergie dans le pardon tant que la personne perpétue son offense sur vous.

2ème étape : reconnaître l’offense

Reconnaître qu’on a été blessé intérieurement. Lorsqu’on a souffert d’une injustice, d’une trahison, lorsqu’on a été insulté, lorsqu’on a été malmené, trahi, il y a une première tendance, c’est d’excuser la personne, d’oublier, de vouloir minimiser la faute ou encore de croire : l’autre m’attaque, mais c’est moi qui me sens coupable dans cette situation-là.

3ème étape : partager avec quelqu’un

Essayez d’en parler avec quelqu’un. Il est important d’extérioriser cette blessure, de ne pas garder cela au fond de soi.

L’idéal serait d’aller aussi voir la personne qui nous a offensé(e) et lui dire en face ce que l’on ressent.

4ème étape : Accepter la colère

Exprimer corporellement votre colère. Pour cela, vous pouvez taper dans des coussins, crier, pleurer, faire des exercices corporels fatigants, une séance de relaxation.

5ème étape : comprendre son offenseur

Comprendre ne veut pas dire excuser son offenseur. Si l’offenseur est responsable de ses actes, on ne peut pas l’excuser. Mais en essayant de comprendre comment il a été éduqué, quelles sont les blessures qu’il a eues dans sa vie, cela nous aide à avoir un pardon plus intelligent. On ne peut pas tout comprendre de l’offenseur, mais on peut expliquer certaines choses. Il faut essayer de comprendre ce qui l’a poussé à commettre un tel acte.

C’est une façon de comprendre que c’est un mécanisme extérieur à nous qui l’a amené(e) à agir ainsi.

6ème étape : donner un sens à sa blessure

Comprendre pourquoi on a été blessé est important. Qu’est-ce qui peut expliquer dans notre histoire personnelle que nous avons été blessé ou victime ?

7ème étape : se savoir aimé(e)

Le vrai moteur pour le pardon, c’est de se savoir aimé profondément, inconditionnellement. Si vous vous sentez aimé profondément, vous allez être capable de pardonner. Quelqu’un qui ne se sent pas aimé, est-il capable d’aimer les autres ? Si vous avez l’impression que jamais on ne vous a rien pardonné dans votre vie, allez-vous être capable de pardonner à d’autres ?

C’est pour cela qu’au départ de votre capacité de pardonner, il y a d’abord ce sentiment très profond que moi, malgré mes lacunes, mes manques, mon péché, mes difficultés, mes égoïsmes, je suis aimé(e) inconditionnellement. C’est cette conscience d’être aimé(e) inconditionnellement qui va être le moteur de votre générosité dans le pardon.

8ème étape : On n’attend rien de l’autre dans le pardon

Lorsque l’on pardonne l’autre, on ne doit pas le faire dans l’attente de quelque chose de sa part en retour. Il faut que cela soit un pardon « gratuit ». Ce n’est pas toujours évident ni pour soi, ni pour celui à qui on pardonne.

N’oubliez pas que c’est un cadeau que vous vous faites à VOUS.

9ème étape : Que faire de la relation avec la personne ?

Est-ce que je me réconcilie avec la personne ? Dans certaines situations, il est mieux qu’il n’y ait pas de réconciliation physique, si la personne n’a pas changé, si elle peut vous agresser, vous faire du mal.

Si vous vous réconciliez avec la personne, la relation ne sera plus comme avant. Lorsqu’il y a eu une blessure entre deux personnes, il doit y avoir beaucoup d’amour ou d’amitié entre eux pour que la relation résiste au conflit.

Prendre soin de cette relation signifie prendre soin de l’autre mais aussi et surtout prendre soin de soi.

F/ Conclusion

Cette démarche du pardon demande du temps et un profond travail intérieur mais il apporte bien plus que la simple faculté de pardonner. Elle nous permet de nous connecter à notre dimension divine et à éveiller l’amour inconditionnel que l’on a en nous : cet amour qui transforme notre vie.

Voici quelques liens vers des témoignages magnifiques de pardon :

N’hésitez pas à faire vos propres recherches. Je suis sûre que vous serez guidé(e)s vers ce qui sera juste pour vous au moment où vous le ferez.

Et si vous avez besoin d’être accompagné(e) dans cette démarche, Néophim et moi-même sommes là pour cheminer à vos côtés.

Avec tout notre amour !

Assumez sa différence

Aujourd’hui, nous allons parler de cette différence qui nous constitue tous de manière individuelle.

Nous la vivons au quotidien, nous l’expérimentons depuis notre naissance et pourtant, bien souvent, nous avons du mal à mettre des mots dessus et à l’assumer. Mais c’est normal, nous sommes des êtres humains et nous avons besoin de comprendre ce que nous vivons.

Et parfois, nous nous sentons tellement différents des personnes qui gravitent autour de nous que cela va impacter nos émotions, nos ressentis, nos choix de vie.

La différence n’est qu’une question de vision : on ne voit pas les choses sous le même angle tout simplement.

1/ Il est temps d’assumer mais comment ?

  • Se poser la question suivante : « Pourquoi ai-je besoin de la reconnaissance ou de l’approbation de l’autre ? »

Ce besoin de reconnaissance peut révéler cela peut révéler une blessure de rejet, d’injustice ou d’abandon.

Il faut alors se demander ce qui est le plus important pour vous : notre équilibre ou les attentes des autres.

Vous pouvez prendre le temps d’expliquer (oralement ou par écrit) avec des mots justes en parlant en JE. Ainsi vous n’impliquez pas l’autre dans votre explication et il se sentira plus libre d’accepter ou pas.

Commencez par les faits et ensuite, vous pourrez exprimer vos émotions mais en restant authentique et sans exagération. Le but n’est pas de se positionner en victime !

  • Il faut communiquer mais à bon escient. On n’est pas obligé de tout dire et ce n’est pas mentir. Tout le monde n’est pas en capacité d’accueillir ce que vous vivez. Et cela ne remet pas en cause l’amour qu’ils ont pour vous.

Et puis, c’est cool aussi d’avoir son jardin secret !

Et si vous avez vraiment besoin de parler, choisissez les personnes qui sauront vous écouter avec leur cœur et non avec leurs peurs !

  • Il y a parfois un travail d’acceptation à faire pour guérir certaines blessures. Ce travail peut se faire à l’aide d’un thérapeute mais aussi à travers des expériences de vie (même si elles sont parfois douloureuses) qui vont nous révéler à nous-mêmes mais pour cela, IL FAUT OSER !!!
  • Ne tuez pas votre égo. Attention à tout ce que l’on entend de négatif sur l’égo. Nous en avons autant besoin que de notre corps et notre âme. Il nous permet de nous imposer, de poser des limites, de ressentir de la fierté et de faire face à certaines personnes pas évidentes à affronter.
  • Parfois, on est obligé(e) d’utiliser un cadre (milieu professionnel, en particulier) mais cela ne retire rien à notre différence, à notre essence profonde, à qui l’on est. On vit dans une société qui a besoin de modèles types, de structure mais cela commence à évoluer. Toutefois, si l’on doit trouver des compromis pour faire cette transition, c’est OK.
  • Et puis, sommes-nous, nous-mêmes, réellement en capacité de comprendre toutes les différences ou du moins de les accepter ? Où en est notre niveau de tolérance personnel ?

2/ Conclusion

« La différence n’est qu’une question de vision : on ne voit pas les choses sous le même angle tout simplement ».

Il est important de comprendre que cela ne remet pas en cause qui vous êtes. On n’a juste pas toujours les mêmes lunettes mais ça ne tient qu’à cela !!!

Votre différence, c’est qui vous êtes et c’est à vous de décider ce que vous voulez en faire et comment vous voulez la vivre !

Alors acceptez-la, chérissez-la, assumez-la !