Un article très court, aujourd’hui, mais je vous ai expliqué pourquoi dans le podcast à l’origine de cette publication.
Le joli mot tunisien dont je vous parle et qui veut dire tant de choses : MEKTOUB
Et le texte d’Hubert Reeves, extrait de son ouvrage intitulé « Compagnons de voyage » :
« Il y a quelque chose à faire de nos vies.
Un quelque chose que chacun doit trouver par lui-même et pour lui-même.
Les destins ne sont pas écrits à l’avance.
Tout est à inventer.
Ce quelque chose est peut-être d’abord de développer le plaisir d’exister, d’être au monde et de marcher, ce matin de juin dans la campagne. S’enivrer de la vue et de l’odeur de cette somptueuse allée d’acacias en fleur. S’arrêter pour admirer le vol ondulant d’une bergeronnette au-dessus des sillons de terre brune.
Chaque instant est unique.
Dans cette optique, la mort personnelle prend un sens nouveau.
En nous en indiquant la limite, elle donne une saveur accrue aux moments de notre existence, à nos rencontres et à nos amours »
A l’heure où
l’on parle beaucoup d’écologie, pourquoi négligeons-nous autant notre
corps ?
Nous sommes
choqués de voir des actes de violence et de non-respect vis-à-vis de la nature,
des animaux et de la planète en général.
Toute démarche
écologique doit commencer par soi-même et par prendre soin de son corps comme
d’une ressource limitée qu’il faut préserver et chérir.
A/ L’intelligence de notre corps
L’intelligence de notre corps et sa complexité ne sont plus à démontrer
C’est la
structure la plus complexe qui existe à ce jour et c’est normal car elle est à
l’image de l’univers.
Ce n’est pas
une simple machine :
Elle
se régénère continuellement
Elle
s’adapte selon son environnement
Elle
compense les déséquilibres autant qu’elle peut
C’est notre
meilleur GPS avec notre âme.
Ecouter son
corps est aussi important que d’écouter son âme.
B/ Le lien corps-âme-esprit
Nous sommes
des âmes qui vivons une expérience terrestre et non des êtres humains qui
vivent une expérience spirituelle.
Le mental
doit être au service de l’âme et du corps et non l’inverse.
Ce lien est
vital mais il doit être constamment le plus équilibré possible.
Lorsque nous
somme très exigeant avec ce corps qui ne correspond pas toujours à nos
attentes, c’est que le mental a pris les commandes.
Exemples de diktats de la société en matière d’image corporelle :
Performances
physiques
Image
du corps idéal
Mais
qu’est-ce réellement qu’un corps idéal ???
Pour moi,
aujourd’hui, c’est celle d’un corps qui est en harmonie et en lien avec mon âme
et mon esprit mais pas avec mon apparence physique.
C/ Comment prendre soin de notre
corps
1/alimentation
Alimentation vivante
Limiter viande et sucres rapides car risque d’acidité
jeûne intermittent (14h sans manger : par exemple : 20h – 12h le lendemain)
2/sommeil
Coucher
avant minuit
Cahier
pour se vider la tête
Lectures
feel good
Méditation
courte ou bruits qui vous apaisent
3/activités physiques
Mieux
vaut régulières qu’intenses
Commencer
à plusieurs si besoin et sur des durées courtes (on ne vise pas la performance
athlétique)
4/soins corporels indispensables
S’hydrater
en buvant +++
Hydrater
son visage, son corps et SES PIEDS
S’accorder
un jour dans la semaine où l’on prend un peu + de temps pour ses soins
Soins
des pieds tous les soirs en été
5/soins bonus
Massages
Soins
esthétiques
Soins
énergétiques
Ostéopathie
D/ Et quand nous tombons
malades ?
Nous créons
nos propres maladies, y compris les plus graves.
Mais
attention, il n’y a aucune culpabillité à avoir. C’est souvent quelque chose
que nous comprenons lorsque cela arrive. Nous avons « besoin » de
vivre cette expérience pour découvrir que le processus de la maladie est lié à
notre histoire personnelle.
Et je dirais
même que c’est une vision qui redonne espoir. Cela veut dire que nous sommes
aux commandes de notre vie et que nous pouvons retrouver une bonne santé.
Mais pour
cela, il va falloir entrer en communication avec notre corps.
D’ailleurs,
les maladies les + graves sont souvent précédées de maladies ou symptômes plus
bénins qui sont des signes annonciateurs qu’il y a un déséquilibre et qu’il est
temps de se poser pour comprendre les messages que notre âme nous envoie à
travers notre corps.
Parfois, nous ne les sentons pas mais c’est parce que nous avons une hygiène de vie qui ne laisse aucune place à l’écoute de soi, de son soi intérieur et profond.
1/ attitude responsable
La maladie
n’est pas une fatalité.
Si je me
suis permise de dire que nous créons nos propres maladies, ce n’est pas par
provocation. Et d’ailleurs, je ne suis pas la seule à le dire, bien au
contraire. Il y a de plus en plus d’études scientifiques qui démontrent que la
maladie est induite par de multiples facteurs émotionnels, physiques et
énergétiques et que nous avons le pouvoir de modifier cet état.
Mais cela
passe par l’étape de responsabilisation.
Non, nous ne
sommes pas victime de telle ou telle maladie. Elle est l’expression d’un
déséquilibre en nous.
2/ attitude active
C’est cette
attitude active qui va vous conduire à la guérison.
Ce n’est pas
facile et demande de l’énergie, de l’humilité et du courage.
On pense
souvent que les accidents, les maladies, le handicap sont des limitateurs mais
si le corps nous limite, c’est en accord avec notre âme qui a besoin que nous
comprenions certaines choses.
Il va donc
falloir partir à la découverte de ces messages que notre corps-âme-esprit nous
envoie.
Parallèlement
à cela, il faudra accepter certains traitements allopathiques. Mais de la même
façon, avoir une attitude active dans son traitement est très important.
Et puis,
créer de l’espace autour de la maladie et de la souffrance pour y mettre plein
de petites choses qui vont vous faire du bien, pour y mettre de la joie.
Vous allez
créer, ainsi, la capacité à être intime avec cette expérience de la maladie
mais sans vous laisser emporter par elle.
Pour
conclure sur la maladie, je voudrais préciser une chose importante :
Mon corps
est malade mais je ne suis pas cette maladie. La maladie est seulement un moyen
d’expression, de communication de mon âme à travers mon corps.
D/ Conclusion
Et pour tout
ceux, bien-portants ou malades, qui ont tendance à exiger beaucoup de leur
corps ou qui sont fâchés après lui car il ne répond pas à nos exigences ou
besoins, j’ai envie de vous offrir une citation de Martin Aylward (méditant
chevronné) : « Aujourd’hui, c’est la journée la plus jeune de votre
vie, alors incarnez-vous dans cette vérité et vivez-la pleinement »
Pour ce 2ème épisode hors-série, je souhaitais vous partager ma propre expérience du changement :
D’où je viens et pourquoi ce changement est arrivé dans ma vie
A quelle occasion, j’ai pris conscience que ce changement était
possible
Qu’est-ce qui a été déterminant ?
Sur quoi, je me suis appuyée pour aller jusqu’au bout
Qu’est-ce que j’ai appris et comment ?
Je vous invite à vous faire un bon thé à la menthe bien sucrée
et à vous installer confortablement.
Si vous êtes en voiture ou au travail, imaginez le doux parfum
de menthe vous enivrer et laissez-vous porter par ce qu’il suscite en vous.
Je vais partager avec vous ce récit de vie extraordinaire d’une femme ordinaire.
1/
D’où je viens et pourquoi ce changement est arrivé dans ma vie ?
Je suis née en 1967, en région parisienne. J’étais le premier
enfant du foyer. Mes parents formaient un couple très fusionnel. Ma mère avait
perdu son père très jeune ce qui l’avait beaucoup fragilisée. Mes parents
m’aimaient beaucoup mais donnaient toujours la priorité à leur couple.
J’ai, donc, été éduquée dans un souci d’autonomie maximale,
entre une mère qui avait beaucoup de mal à montrer ses sentiments et un père affectueux
mais très autoritaire aussi. Je goûtais aussi bien aux câlins qu’aux fessées. Etant
très têtue et un soupçon effrontée, c’est plutôt la 2ème catégorie
qui prédominait.
Tout cela m’a conduite à être une petite fille très indépendante
et autonome. Mon hypersensibilité me poussant également à être assez solitaire.
A 5 ans, j’allais seule à l’école maternelle et chez ma
grand-mère. Un jour, un monsieur m’a vue dans la rue avec une petite valise à
la main et il s’est un peu inquiété de voir un enfant si jeune, seule dans la
rue, avec une valise. J’ai tenté de le rassurer en lui disant que j’allais chez
ma grand-mère (ce qui me paraissait tellement normal) mais il a préféré
m’accompagner jusqu’à la porte de ma grand-mère pour être sûr de ce que je lui
disais !
Cette grand-mère dont je vous parle, a eu un rôle déterminant dans ma vie car elle m’a apporté la sécurité affective dont je manquais. Notre relation était très forte et je lui dois d’être la femme que je suis aujourd’hui.
Elle était atypique. C’était une sorcière mais une gentille sorcière. Elle adorait la nature et les animaux. Elle a eu jusqu’à 13 chats en même temps. Elle était très moderne dans sa façon de vivre, de penser. C’est elle qui a incité son médecin traitant à se former à l’acupuncture en 1970 car c’était l’avenir pour elle. Il est devenu un acupuncteur très réputé et a enseigné cette discipline en faculté de médecine à Paris. Elle avait du caractère du haut de son mètre cinquante et se faisait toujours énormément respecter. Elle a pourtant vécu beaucoup de situations très douloureuses mais elle avait fait le choix de mettre, chaque jour, de la joie dans sa vie et ça changeait vraiment tout.
Malheureusement, elle est décédée brutalement alors que j’avais
7 ans. Lorsqu’on me l’a annoncé, je me souviens avoir retenu mes larmes car
j’avais des amis à côté de moi. Je pense que ce jour-là, je me suis fermée à
mes émotions et surtout à l’expression de celles-ci. Et surtout, j’ai commencé
à être en quête permanente de reconnaissance et d’amour. C’est cette quête qui
m’a conduite à faire plusieurs choix qui ont eu des conséquences plus ou moins
regrettables.
Il y avait, en permanence, cette ambiguïté chez moi : Je voulais
être parfaite, plaire…enfin surtout NE JAMAIS déplaire et, en même temps, je
ressentais ce besoin de liberté, de vivre « hors des cases » et
d’être indépendante et autonome.
Mais comment peut-on être indépendant lorsque l’on donne la
priorité au regard de l’autre ?
Le seul moment où je ne ressentais pas cette inconfortable
ambiguïté, c’était lorsque j’exerçais mon métier d’infirmière.
Je me sentais vraiment bien, à ma place. Je faisais les choses
intuitivement. J’étais très tactile avec mes patients. Je sentais bien que
j’arrivais à transmettre quelque chose à travers mes mains mais, à l’époque,
j’étais très cartésienne et je ne voulais pas voir l’évidence…tout simplement
parce que je ne l’assumais pas. J’avais choisi le secteur du libéral pour
pouvoir soigner les gens comme je le voulais. C’était primordial pour moi. Je
n’ai jamais travaillé à l’hôpital. J’y ai juste fait mes stages d’étudiante et
même à cette époque, je me souviens que je cachais ma façon de soigner.
Mais ce qui est sûr, c’est que je faisais tout cela sans aucune
attente de reconnaissance et d’amour. C’est d’ailleurs comme ça que j’en ai eu
le plus !!! (A méditer !!!)
Mais il y avait le reste, à côté, qui menaçait ce fragile
équilibre et en 2006, j’étais tellement mal physiquement que j’étais incapable
de continuer à travailler. Je me suis retrouvée en invalidité. Ca a duré 13 longues
années.
Au début, j’étais dans un désarroi total.
Puis, après plusieurs semaines alitée, je me suis dit :
« JE CONTINUERAI A FAIRE CE QUE J’AIME MEME SI JE DOIS LE FAIRE
AUTREMENT ».
C’était une très bonne idée (c’est d’ailleurs toujours mon
mantra, aujourd’hui) sauf qu’à aucun moment, je n’ai pris le temps de
réellement cerner mes besoins et mes valeurs et de les prendre TOTALEMENT en
compte dans ce changement de vie que je vivais à l’époque.
J’ai effectivement été obligée d’arrêter de travailler mais j’ai
continué cette frénésie d’activités en m’investissant dans plusieurs projets
associatifs et bénévoles (c’est incroyable ce que l’on peut faire de son
lit !!!). L’inactivité me faisait peur car elle m’obligeait à me
confronter à moi-même, à mes besoins et valeurs que je ne respectais pas. Et,
ce qui devait arriver, arriva : mon état ne faisait que s’aggraver. C’est
comme ça que le fauteuil roulant et d’autres problèmes sont arrivés dans ma
vie.
2/ A
quelle occasion, ai-je pris conscience que ce changement était possible ?
En 2015, je commençais à sentir que j’étais dans une impasse. Ma
fille arrive, un jour, en me proposant de l’accompagner pour les vacances d’été
en Tunisie. Sur le moment, je lui réponds que ce n’est pas possible à cause de
mon état et du fauteuil roulant (je ne pouvais rester plus de 30mn assise et
marcher plus de 50 mètres). Puis, j’ai réfléchi et je me suis dit qu’il y avait
une assistance pour personnes handicapées dans les avions et des accessibilités
adaptées aux personnes à mobilité réduite dans les hôtels. Et j’ai toujours eu
un côté aventurière alors c’était le moment ou jamais.
Nous sommes parties fin août 2015. Le voyage s’est bien passé
malgré le challenge que cela représentait pour moi (1H30 de voiture pour aller
à l’aéroport, 2h d’attente à l’aéroport, 2H30 de vol, 2h de bus de l’aéroport
de Monastir à Hammamet). Et lorsque j’ai posé le pied sur le tarmac de
Monastir, j’ai ressenti une fierté incroyable et une joie indescriptible.
Puis, peu à peu, un sentiment très inhabituel et
déstabilisant : l’impression de rentrer à la maison alors que je ne
connaissais absolument pas ce pays. Je me souviens très bien de cette sensation
indescriptible.
3 jours plus tard, il s’est produit quelque chose d’incroyable
que l’on pourrait qualifier de miraculeux. Des amis nous avaient proposé de
visiter la médina de Tunis. Il était impossible de le faire avec le fauteuil
roulant. L’un d’entre eux me tendit son bras et j’ai traversé toute la médina
sur mes jambes. J’étais comme un enfant qui faisait ses premiers pas. Mais, en même
temps, je me disais que le lendemain serait sûrement difficile et que les
douleurs seraient au rendez-vous sauf que…le lendemain, rien. Ni douleurs, ni
fatigue.
C’est à ce moment que j’ai compris que si je réunissais les
bonnes conditions, je pouvais espérer me reconstruire et guérir mais que cela
allait prendre du temps et que j’avais du travail à faire : un vrai
travail sur moi-même, enfin !
Et c’est vraiment cette « rencontre-retrouvaille »
avec la Tunisie qui m’a permis cette prise de conscience providentielle.
J’ai créé, depuis, avec ce pays, un lien très fort.
Il y a un autre évènement qui va amplifier cette prise de
conscience et précipiter ma décision de changement de vie : le décès de
mon père qui est arrivé brutalement, en janvier 2016, 3 ans après le décès de
ma mère. Je me suis retrouvée à faire le deuil de mes 2 parents en même temps
et cela a déclenché un électrochoc qui m’a convaincue qu’il était temps de TOUT
changer dans ma vie.
Je suis partie de chez moi. Je suis allée de gite en gite
pendant 3 mois avant de trouver un logement en France. J’ai demandé le divorce.
J’ai loué un petit appartement à Hammamet où je me rendais très, très souvent.
J’avais élaboré, moi-même, une rééducation en marchant sur le sable et en
nageant le plus possible. J’ai commencé une formation pour devenir sophrologue.
Je naviguais entre la France et la Tunisie avec un bonheur inimaginable. Alors
qu’il y a quelques mois, je peinais à marcher, je me retrouvais à fréquenter
très régulièrement les aéroports, ma « petite » valise à la main.
En août 2017, 2 ans après le miracle de la médina, je suis à
Hammamet et j’apprends que j’ai un cancer du sein. Je suis assommée et tout mon
beau programme se trouve chamboulé. Mais très vite, je comprends que je ne suis
pas seule. Je sens une présence qui me permet de reprendre le contrôle de ma
vie et de transformer cet obstacle en opportunité. Une présence que je sens
bienveillante et protectrice. C’est grâce à cela que je comprends que ce cancer
fait parti de mon cheminement vers une autre vie, une vie en accord avec mes
besoins et mes valeurs. Cette présence s’appelle Néophim et c’est mon
ange-gardien. Je vous en ai déjà parlé. Néophim est mon guide depuis toujours
mais j’ai réellement senti sa présence à ce moment bien précis, dans la salle
d’attente du radiologue, le jour où j’ai appris que j’avais ce cancer.
Ce qui a suivi a été tout aussi incroyable. J’ai été opérée 2
fois. On m’a proposé une chimiothérapie à visée préventive car j’avais des
ganglions métastatiques. Je l’ai refusée car il y avait des risques d’effets
secondaires très importants et je ne voulais pas « retomber » une
énième fois. Je savais pourquoi j’avais ce cancer et je préférais me donner
toutes les chances autrement qu’avec une chimiothérapie.
J’ai fait 33 séances de
radiothérapie.
Je ne prends pas l’hormonothérapie que l’on m’a prescrite.
C’est un choix conscient comme tous les choix que je fais depuis
ce changement de vie.
En août 2018, je termine ma formation de sophrologue et décide
de vendre ma maison que j’avais, entre-temps,
récupérée, pour me délester du
poids du passé et parce que je sentais que c’était comme cela que ça devait se
passer. S’en suivent de longs mois de « remise en beauté » de la
maison avec mes enfants, avec des moments de découragement ou d’émotions quand
il faut laisser partir des objets qui ont une forte valeur sentimentale. Cela
nous prend tout notre temps et notre énergie mais nous tenons en mettant en
place un programme bien efficace : « travaux-sortie
spectacle-ménage-ballade-tri-sortie ciné-de la joie-des rires-des fous-rires »
et l’intime conviction que malgré les difficultés, nous étions sur le bon
chemin.
Le 8 mars 2019, je crée mon entreprise de coaching holistique
avec mon associé préféré, Néophim, et je donne son nom à mon entreprise. Il le
mérite bien et cela me parait tellement évident. Nous voilà lancés, tous les
deux, dans une aventure incroyable. Nous décidons d’accompagner les personnes
en difficultés face aux défis de la vie afin
de les guider dans ce parcours de changement de vie qu’elles ont choisi.
3/
Qu’est-ce qui a été déterminant dans ce changement de vie ?
C’est clairement la Tunisie et le lien que j’ai avec elle qui m’ont permis de traverser cette période sans renoncer ou chuter définitivement. Au tout début, au moment où je n’avais plus aucun repère, j’arrivais, à chaque fois, à me reconnecter à moi-même quand j’étais là-bas. Lorsque j’ai su que j’avais mon cancer, c’est aussi grâce à elle, à travers de multiples rencontres que j’ai réussi à rester ancrée, à garder le cap. Je pourrais vous en parler pendant des heures tellement ce qui s’est passé a été incroyable. J’en parle d’ailleurs dans un livre que j’ai écrit. Ce pays vibre une énergie d’une puissance infinie et cela m’a guérie et réconcilié avec moi-même. Sans ce voyage insolite fait en 2015, je pense que je n’en serais pas là.
Le décès de mon père qui m’a amenée à faire (vivre) le deuil de mes 2 parents, en même temps. Lorsque ma mère est décédée, 3 ans plus tôt, j’étais tellement préoccupée par mon père que j’avais mis ce deuil de côté. Il m’est revenu en pleine figure lorsque mon père est parti à sont tour. Le choc a été double et m’a littéralement réveillée d’un long sommeil et surtout du déni dans lequel je vivais.
Mon cancer m’a appris à dire NON et a me faire respecter. C’était la maladie que je redoutais le plus et pourtant, c’est celle qui m’a apprise à prendre VRAIMENT soin de moi et à être MA priorité. Elle m’a aussi apprise la confiance et le lâcher-prise. Attention, je restais actrice de ma vie mais j’acceptais aussi de m’en remettre à Néophim et tout ceux que je ne voyais pas mais que je sentais.
Vendre ma maison et me séparer d’un très grand nombre de souvenirs de mes parents et de ma vie d’avant : souvent difficile, éprouvant émotionnellement mais libérateur. On ne peut pas avancer avec tout cela. Pareil pour certaines relations, il a fallu prendre de la distance ou rompre certains liens qui n’avaient plus de raisons d’être. Les rencontres ont leur raisons d’être au moment où elles se passent mais les ruptures aussi.
La révélation de ma spiritualité a été également déterminante car elle m’a donné l’équilibre dont j’avais réellement besoin pour ne pas couler dans les moments de grandes tempêtes. Aujourd’hui, elle fait partie intégrante de mon quotidien. Nous sommes tous des êtres spirituels. C’est en nourrissant cette part de notre être que l’on se sent ENFIN entier.
4/ Sur
quoi, je me suis appuyée, AU QUOTIDIEN, pour aller jusqu’au bout
Je pourrais vous faire une liste sans fin car, clairement, il y
a une multitude de choses qui m’ont aidée dans cette transition spectaculaire.
Mes proches même s’ils n’étaient pas très nombreux et que j’en
ai perdu quelques uns en cours de route.
Mes petits animaux qui m’ont apporté tant de douceur et de
réconfort alors qu’ils vivaient eux aussi, ce grand changement avec moi. Ils
ont été un incroyable exemple de confiance et d’adaptabilité.
Mais je me suis aussi appuyée sur ma combativité, ma capacité à
la résilience et ma foi illimitée en la vie.
Ensuite, bien sûr, au quotidien, il y a eu de gros moment de
solitude et de découragement. Et pour les vivre au mieux, voilà ce que je
faisais :
Je m’autorisais à ressentir ses émotions inconfortables car je
savais qu’en les accueillant, elles repartiraient plus vite. Parfois, certes,
cela me paraissait long mais j’étais indulgente avec moi-même (ce qui était
assez nouveau pour moi, pour la grande perfectionniste que je suis)
Alors, j’ouvrais la fenêtre (ou je sortais) pour respirer à
plein poumons. Cela me permettait de me reconnecter à la chose la plus
précieuse : mon souffle. Sans lui, je ne serais tout simplement pas là.
Je sortais mes oracles et tarots. Cela était un moyen de
demander à mes guides de me transmettre les messages qu’ils avaient à me
transmettre. Un peu comme une feuille de route pour les jours ou semaines à
venir.
Je méditais le plus possible. Ces moments avec moi-même étaient
vraiment mon essentiel.
Je me connectais de plus en plus au cycle lunaire pour surfer
comme je vous l’ai expliqué dans l’épisode précédent. Peu à peu, j’ai également
compris que j’étais également sensible aux autres astres et à la nature dans
toute sa globalité (saisons, pression atmosphérique…). Cela a été un formidable
moyen de mieux me connaitre et de comprendre les messages que mon corps
m’envoyait.
Et bien sûr, je me suis accordée des pauses shopping, des virées
à Paris et en province. Des pauses lectures, de longues balades, des moments
cocooning. Des moments avec mes enfants et mes animaux. De bons petits repas
équilibrés et des moments gourmandises.
Pour finir, il est évident que ce lien que j’ai avec la Tunisie
a été mon point d’ancrage dans toute cette traversée incroyable que j’ai vécue.
J’y allais le plus possible jonglant avec tous les bons plans pour trouver des
billets pas chers. C’était devenu vital pour moi. Je préférais sacrifier
d’autres choses mais privilégier mes séjours là-bas. A chaque fois que j’y
retournais, je sentais mes racines reprendre vigueur. Je sentais toute cette
énergie qui vibre à travers son peuple si fort et si courageux. Cette force de
vie m’a portée littéralement pendant tout ce temps et à révéler, en moi, la
femme que je suis aujourd’hui. Une vraie renaissance à 1500km de ma terre
d’origine.
L’important, pour moi, était de ressentir un équilibre dans tout
ce que je faisais et vivais. Même si je ne connaissais pas forcément la
destination finale, je ne pouvais pas sombrer tant que je ressentais cet
équilibre dans ma vie.
5/ Qu’est-ce
que j’ai appris et comment ?
J’ai déjà appris à ECOUTER MON CORPS et çà, c’est une des plus
belles choses que j’ai gagné dans mon changement de vie. Nous avons eu de
nombreux conflits, tous les 2, mais ça y est, nous nous sommes enfin compris.
J’ai confiance en lui car lui seul sait ce qui est bon pour moi. Et il me le
dit à chaque fois. Il me suffit juste de l’écouter. C’est aussi simple que
ça !
Lorsque je suis partie de chez moi, je me suis retrouvée loin de
tous mes repères et j’ai eu des moments où je me sentais très déstabilisée,
perdue. J’ai alors beaucoup travaillé sur mes peurs, sur ma confiance en moi.
Je me répétais, chaque jour, que c’est moi qui avait ce choix en conscience et
que je devais croire en moi, en mon intuition même si cela m’obligeait à passer
par des moments vraiment très inconfortables. C’est, entre autre, à ce
moment-là qu’il était vital d’avoir à l’esprit mes besoins et mes valeurs et de
les respecter à chaque instant.
Etre aligné(e) avec eux ne veut pas dire que votre vie sera un
long fleuve tranquille. Cela veut plutôt dire que lorsque l’océan se déchainera,
vous aurez une embarcation suffisamment solide et vous serez assez sûr(e) de
vous pour affronter la tempête car vous savez que RIEN NE DURE et que vous
pourrez, ensuite, apprécier à sa juste valeur, le beau temps et la mer d’huile
qui suivront !
Justement, parlons-en de cette évidence qui, trop souvent, nous échappe : l’IMPERMANENCE des situations. C’est, à la base, un concept bouddhiste mais c’est surtout du bon sens. Il suffit d’observer la nature et les saisons. C’est quelque chose qui m’a beaucoup apporté dans la gestion de la douleur et, d’une manière générale, dans beaucoup d’événements de ma vie. Cela m’a appris à ne pas me fixer sur ce qui est inconfortable. L’idée, c’est d’avoir conscience que le bout du tunnel existe et qu’il arrivera un jour, même si l’on ne l’aperçoit pas encore. A contrario, je vis les moments agréables puissance mille car je sais, qu’eux aussi, ne dureront pas. Par contre, à moi de créer une vie où les moments heureux seront beaucoup plus nombreux que les moments inconfortables. Ils passeront ainsi quasi inaperçus.
C’est également à cette période que ma spiritualité s’est complètement révélée et que je me suis sentie prête à l’assumer pleinement. Le fait de me reconnecter à mon corps m’a permis de me reconnecter complètement à mon âme. J’y ai découvert ce qui était là depuis toujours et qui me faisait vibrer lorsque j’étais enfant, lorsque je partageais ma vie avec ma grand-mère bien aimée, ma jolie sorcière. Tout ce qu’elle m’avait transmis refaisait surface lentement mais sûrement. Tous ces moments passés à admirer les étoiles, à vivre au rythme de la nature, à me sentir connectée à cette immensité que nous offre l’univers…tout cela vibrait à nouveau en moi et me mettait dans un état de bien-être et de joie totale. Peu à peu, j’ai pris conscience de la synchronicité entre mes émotions, mon état physique et la lune, les astres, les saisons, la nature. J’ai compris que nous étions liés et que je devais réapprendre à vivre en harmonie avec eux.
Venons-en au cancer, grand professeur de ma vie !!! Je le redoutais plus que tout mais lorsqu’il est apparu dans ma vie, j’ai bien compris qu’il n’était pas là pour me punir mais pour me transmettre le plus grand des enseignements : la préciosité de chaque petit détail de ma vie. Il faut parfois penser tout perdre pour réaliser à quel point, TOUT dans notre vie a sa raison d’être. Une bonne ou une mauvaise raison mais il est temps de commencer (ou finaliser) le GRAND MENAGE qui nous permettra de vivre ENFIN notre VRAIE vie. Une fois de plus, j’ai dû beaucoup travaillé sur ma confiance en moi et sur le lâcher-prise. Je devais, à la fois, être active dans ma guérison mais aussi accepter l’aide des autres (famille, amis, thérapeutes, médecins, inconnus…) et me laisser porter dans les moments difficiles. CONFIANCE et LACHER-PRISE ont vraiment été mes 2 meilleurs alliés dans cette expérience incroyable.
Vivre en Tunisie m’a permise de me retrouver. Arita Baaijens,
exploratrice néerlandaise, a dit, un jour : « Je préfère aller dans des
pays où je ne comprends pas la culture. Où la population se considère normale
et me voit, moi, comme une chose étrange. Je suis alors confrontée à quelque
chose que je ne comprends et je dois alors reconsidérer ma position, car si je
reste accrochée à mes pensées d’avant, je ne trouverai pas de réponse ».
C’est effectivement, là-bas, en vivant avec les tunisiens que j’ai trouvé les
réponses…des réponses qui étaient en moi mais que je ne voyais pas.
5/ Et
aujourd’hui ?
Je peux dire que je sens que JE SUIS SUR LE BON CHEMIN parce que
je suis SUR MON PROPRE CHEMIN. J’ai conscience que les obstacles peuvent surgir
à tout moment car c’est le principe de la vie.
Et ceux que j’ai rencontrés m’ont permis d’apprendre à ne plus
me positionner en « victime » mais à être actrice de ma vie, à faire
mes propres choix en mon âme et conscience, que cela plaise aux autres ou pas.
Ma vie n’est pas plus facile ou difficile qu’avant mais elle est
complètement différente car ELLE EST CE QUE JE SUIS : folle, joyeuse,
pleine d’opportunités, de rencontres, de partages, de liberté, de rires et de
fous-rires.
Je pense pouvoir dire que tout cela a donné un vrai sens à ma
vie et me rend pleinement heureuse.
Alors si je n’avais qu’une chose à vous transmettre, ce serait
celle-ci : accrochez-vous à vos rêves, même les plus fous, car il ne tient
qu’à vous de les réaliser et de les concrétiser et surtout, mettez beaucoup,
beaucoup de joie dans votre vie.
TOUT EST POSSIBLE tant que l’on est en lien avec notre cœur, notre âme.
Au moment où
je prépare le script de ce podcast, les énergies de la Pleine lune sont à leur
apogée.
Cela fait
plusieurs jours que je les ressens et je ne suis pas la seule à en lire les
commentaires sur les réseaux sociaux.
D’ailleurs,
il n’y a pas que la lune qui nous bouscule. Il y a aussi le soleil et toutes
les planètes de notre système solaire.
A/ Des énergies puissantes mais
guérisseuses et libératrices
Il y a
quelques années, je ne prêtais pas vraiment attention à toutes ces énergies qui
nous entourent. J’étais, comme tout le monde, consciente que mon corps était
impacté par mon environnement mais je me limitais à des considérations
météorologiques, rien de plus.
Je pense que
ma prise de conscience est apparue suite à ce bouleversement de vie que j’ai
vécu et le cancer a été un facteur favorisant très puissant.
J’ai alors
ressenti des émotions plus fortes que d’habitude mais sans en comprendre
l’origine. Je tentais, avec les moyens que j’avais à l’époque, de les gérer au
mieux mais cela m’épuisait et me déstabilisait à chaque fois.
Un jour, je
suis tombée sur un article qui parlait des énergies de la lune et de l’impact
que cela pouvait avoir sur nous et j’ai compris que ce que je ressentais n’était
rien d’autres que ces énergies qui réveillaient, en moi, des émotions de
guérison.
Mais, pour
guérir, il faut accepter d’être traversé(e) par ces énergies puissantes et
parfois déstabilisantes.
Et pour
cela, mieux vaut apprendre à surfer pour ne pas « boire la tasse ».
B/ Comment faire pour en tirer le
meilleur des bénéfices ?
Avoir une
attitude volontaire et ouverte.
Commencez
par les accueillir et accepter qu’elles vont réveiller des émotions
confortables et d’autres un peu moins. La méditation sera votre meilleure
alliée pour cela mais il y aussi d’autres choses qui pourront vous aider et on
va voir ensemble lesquelles.
Vous n’êtes
pas obligé(e)s de devenir un expert en astrologie pour en tirer un maximum de
bénéfices.
La plupart
du temps, je ne regarde la description de ces énergies qu’au dernier moment et
même souvent après. Mes recherches vont plus souvent me permettre de valider un
état que je sens comme déstabilisant.
Le fait de juste
savoir que nous sommes des êtres cycliques sur un chemin de vie semés de
réussites et d’obstacles, permet déjà de relativiser.
Aujourd’hui,
à l’heure où nous avons accès à un maximum d’informations, j’ai envie de vous
inviter à revenir à vos essentiels pour surfer sur ces énergies qui sont un
véritable bonus.
1/ Exprimer sa gratitude
Exprimer sa
gratitude est la première chose à faire pour se connecter à de hautes énergies.
En
conscientisant tout ce que vous avez déjà, vous allez vous élever à un niveau
vibratoire supérieur.
Votre mental
va se renforcer. Vous allez sentir monter en vous une énergie douce qui va
stabiliser votre « assise » face aux éventuels obstacles.
Utiliser
votre cahier. Intégrez cette habitude dans votre routine
« bien-être ».
Et surtout,
surtout, exprimez votre gratitude envers les personnes qui vous sont chères ou
qui croisent votre chemin et qui vous ont tendu la main.
J’ai aussi
une habitude depuis quelques temps. Lorsque je reçois un message de gratitude,
je me remercie, bien sûr. Et ensuite, j’exprime à mon tour ma gratitude à une
autre personne. Vous savez, un peu comme ces chaines (que je n’aime pas trop
d’ailleurs, pour leur coté standardisé). Je préfère envoyer un petit message
personnalisé.
C’est si peu
de choses. Cela ne prend pas beaucoup de temps et cela vous rendra aussi
heureux que la personne à qui vous l’adressez.
Que du bonus
pour le cœur et au niveau énergétique !!!
2/ Hygiène de vie
Oui, je vous
en ai déjà parlé, reparlé, encore et toujours mais je ne peux pas vous cacher
que si vous ne prenez pas soin de vous, de votre alimentation, de votre
sommeil, si vous ne privilégiez pas une activité physique aussi basique
soit-elle, vous ne résisterez pas longtemps.
3/ Prendre le temps de se poser
Respirez
Méditez
Faites une
ou plusieurs séances de sophrologie
Notez tout
ce qui vous traverse
Et
PO-SI-TI-VEZ en ayant à l’esprit que l’inconfort que vous traversez et une
formidable opportunité pour passer un cap décisif dans votre vie, élever votre
âme et vous rendre plus fort(e).
4/ Oracles et tarots
C’est le
moment de vous faire un tirage d’oracles ou de tarots ou de demander à une
autre personne de vous le faire.
Cela vous
apportera un véritable éclairage sur les points sur lesquels vous pouvez
concentrer toute votre attention et qui seront amplifiés par ces énergies
puissantes.
5/ Avoir une bonne organisation
La
planification que je vous ai proposée dans l’épisode n°7, est un outil qui va
réellement vous soulager au quotidien.
Cela vous
permettra de vous focaliser sur votre bien-être et de vous libérer l’esprit.
6/ Connectez-vous aux bonnes
personnes
Même si dans
ces phases intenses, nous sommes un peu tous secoués et ballotés, il est
important de rester connectés pour faire circuler ces énergies.
C’est le
moment de créer ce que l’on appelle un égrégore.
Un égrégore
est une force issue de la mise en commun de l’énergie de plusieurs personnes.
Vous sentez cela très fort lorsque vous êtes dans un concert, un stade ou dans
un lieu religieux mais aussi dans plein d’autres endroits.
C’est
essentiel d’être en lien avec les bonnes personnes dans ces phases intenses.
Cela ne veut
pas dire se rendre dépendant(e) des autres mais rester sur un niveau vibratoire
le plus haut possible à travers cette connexion aux autres.
J’ai
d’ailleurs constaté que c’est souvent dans ces moments-là que je fais de très
belles rencontres.
Une dernière
chose : on peut être solitaire et se connecter aux autres. C’est le cas
des méditations de groupe proposées sur instagram ou facebook.
C/ Quand le passé et les peurs
reviennent ?
Il peut
arriver que ces énergies viennent réveiller de vieilles peurs, des blessures
émotionnelles très inconfortables, qu’elles vous donnent l’impression de
revivre des épreuves qui vous ont traumatisées.
Dans ces
moments-là, on craint de ressentir des émotions de doutes, de paniques, de
stress et c’est normal.
Alors,
n’oubliez jamais que nous ne revivons JAMAIS 2 fois la même expérience à
l’identique, que vous avez cheminé(e) et que ce que vous avez appris depuis va
vous permettre de dépasser cet obstacle avec plus de facilité qu’avant.
Continuez
également à travailler sur vous, seul(e) ou accompagné(e), mais toujours avec
cette notion de plaisir et de joie.
D/ Et pour aller plus loin
Je vous ai
dis, précédemment, que vous n’aviez pas besoin d’être un expert en astrologie
pour bénéficier de ces magnifiques énergies mais mieux les connaitre vous
permettra de surfer avec encore plus d’assurance et d’aller beaucoup plus loin,
beaucoup plus rapidement.
C’est pour
cette raison que j’ai intégré cet « outil » dans tous mes
accompagnements. Pour l’avoir testé pendant plusieurs années, je sais à quel
point cela peut booster notre potentiel et être un formidable atout pour
avancer en confiance.
E/ Conclusion
J’espère que
ce petit tour d’horizon vous aura permis de sentir à quel point, il est
important de se connecter aux énergies hautes et surtout que pour y parvenir,
il n’est pas besoin de faire des choses très compliquées.
La plupart
du temps, ce sont des actions ou habitudes que vous aurez déjà mises en place.
Il suffit
juste, dès que vous sentez que le navire commence à tanguer fort, de se
reconnecter à ces basiques, à vos basiques.
Faites votre
petite liste, sur votre cahier, pour l’avoir sous la main dès que vous en avez
besoin. Mieux vaut être prêt.
Vous verrez
ainsi que vous n’appréhenderez plus ces tempêtes énergétiques. Au contraire,
vous sortirez votre surf et voguerez avec délice et fierté sur les vagues.
Votre plan d’action pour les jours et les semaines à venir est prêt.
Vous avez suivi
toutes ou certaines de mes suggestions.
Vous êtes sur le bord du plongeoir, prêt(e) à sauter dans le grand bain et…vous bloquez !
C’est NOR-MAL et c’est même bon signe.
Cela veut dire que vous n’avez jamais été aussi près de votre rêve. Mais la transition fait toujours un peu peur.
A/ La zone de panique
Laissez-moi
vous parler de la zone de panique.
Imaginez une
cible avec des cercles concentriques.
Au milieu, vous avez la zone de confort, celle où vous vous sentez super détendu(e) et à l’aise. Celle où vous vivez la plupart du temps.
Ensuite, vous avez la zone d’apprentissage qui est la première étape de tout changement de vie et de réalisation de projet.
Lorsque l’on a acquis toutes les connaissances nécessaires à tout projet, alors on arrive dans la zone de panique…oui, vous y êtes. C’est celle où, effectivement, vous êtes prêt(e) à sauter mais où vos peurs vous retiennent (et si…et si…et si…).
Savez-vous dans quelle zone vous allez atterrir dans tous les cas : dans la zone magique !!!
Ca fait
rêver et ça motive, non ?
Alors, oui,
j’en vois déjà qui vont me dire : « Et si je me plante, qu’est-ce qu’il
y a de magique ? ».
Et bien, en essayant, vous aurez déjà appris à dépasser vos peurs, à déconstruire les croyances limitantes qui les entretenaient. Vous vous serez prouvé à vous-même que vous n’êtes pas vos peurs, que vous êtes une personne courageuse et déterminée.
Si le résultat n’est pas celui que vous aviez prévu, alors vous aurez l’expérience pour en tirer les bonnes conclusions et redémarrer avec de nouvelles informations et connaissances.
De très nombreux chefs d’entreprises ont échoué de nombreuses fois avant de connaitre la rentabilité. Pensez-vous que Einstein a découvert le principe de le relativité au premier coup de crayon ? Moi-même, j’échoue encore régulièrement, mais j’ai tellement appris de toutes ces « erreurs ».
D’ailleurs,
j’adore l’expression « Je me plante » parce que cela sous-entend que
quelque chose va « pousser » à partir de ce « plantage » !!!
Toutefois, si votre peur est tenace, assurez-vous quand même que vous êtes bien passé(e)s par la phase d’apprentissage et que celle-ci a été suffisante pour vous lancer.
B/ « Et si vous n’aviez pas
peur, que feriez-vous ? »
Ce matin, avant de préparer le script de ce podcast, je me suis fait un tirage d’oracle. Et j’ai tiré la carte de la « guerrière »…quel heureux « hasard », n’est-ce pas ??? Et le message qui allait avec cette carte était « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? ».
Je vous
laisse réfléchir à cette belle et inspirante question.
Et il y en a une autre qui m’est venue spontanément : « Et si vous aviez peur, que ne feriez-vous pas ? ».
Je suis sûre
que, comme moi, vous n’avez pas envie de laisser votre rêve s’évanouir et
disparaitre à tout jamais.
« Il
vaut mieux des remords plutôt que des regrets ». Vous avez tous entendu
cet adage. Bon, clairement, je ne suis pas convaincue que cela soit plus confortable
de ressentir des remords plutôt que des regrets. Mais, au moins, on a la
satisfaction, comme je vous l’ai dit, tout à l’heure, d’avoir agi et dépasser
nos propres limites.
Vivre sa vie en suivant les appels de son cœur et de son âme ne veut pas dire que tout va être facile et confortable mais par contre, cela vous garantit une vie authentique, riche et pleine.
Je vais
tenter de vous transmettre ce qui m’aide quand je suis au bord du plongeoir et
que, comme vous, je recule de quelques pas.
C/ Mes trucs et astuces pour « sauter
dans le grand bain »
1/ « Mes
peurs ne sont pas MOI »
Quand vous êtes né(e), vous n’aviez pas peur. Vous ne connaissiez pas ce sentiment mais vous l’avez intégré lorsque vous avez entendu les premiers « attention, c’est dangereux », « attention, tu vas te faire mal »…et aussi à travers toutes les croyances inculquées par votre entourage et par la société. Peu à peu, vous vous êtes identifié(e)s à ces peurs alors qu’elles ne vous appartiennent pas.
La société nous impose très souvent sa vision de la réussite et de l’échec. D’ailleurs, c’est notre mental, influencé par cette société, qui donne l’appellation « échec » à ce que notre âme, notre cœur appelle « expérience ».
2/ Des
exercices réconfortants
Je vais vous proposer 3 exercices à faire dans votre cahier afin de les relire dès que la peur vous bloque.
Vous pouvez
tous les faire ou n’en choisir qu’un qui résonne en vous.
Le premier consiste à faire une liste de toutes nos réussites. Attention, aucune censure. Il n’y a pas de petites ou grandes réussites. Le gâteau au chocolat qui a régalé vos enfants est une réussite même s’il n’était pas des plus esthétiques. Vous avez rendu des personnes heureuses avec et ça, ça compte, croyez-moi.
Il n’y a pas de limites dans le temps, non plus. Souvenez-vous de ce que
vous faisiez de bien lorsque vous étiez petit.
Remplissez le plus de lignes, de pages possibles sur votre cahier.
Et lisez-les et relisez-les…Oui, vous êtes capables de belles choses, de
très belles choses et de réussir même, parfois, sans chercher à le faire.
Pour le deuxième exercice, choisissez une situation où vous considérez avoir échoué et chercher TOUT ce que vous avez appris GRACE à cet échec. Considérez-vous toujours cette tentative comme un échec ? Ne serait-ce pas plutôt une expérience qui vous appris sur vous, sur les autres, sur la société et qui vous as construit(e) ? Seriez-vous la personne que vous êtes si vous n’aviez pas vécu cette expérience ?
Repensez à un moment où vous avez eu peur, voire très peur, et où cela a, finalement, débouché sur une magnifique expérience. Racontez tout dans votre cahier : la situation, les étapes, chacun de vos ressentis du début à la fin et le sentiment qui vous a envahi lorsque vous avez abouti à la concrétisation de votre projet, petit ou grand.
3/ Mon
énergie va être déterminante dans cette étape
C’est là que la mise en place de votre routine bien-être va être déterminante.
Vous ne
verrez jamais un sportif se lancer dans une compétition sans un entrainement
quotidien. C’est pareil pour nous.
Premier point : la méditation. Elle va être ce moment où vous allez pouvoir vous recentrer sur vous-même et sur vos objectifs de cœur.
L’activité physique également.
La sophrologie est aussi un formidable outil pour travailler sur nos peurs, nos blocages et nos croyances limitantes. La plupart du temps, en 2 ou 3 séances, on note déjà des progrès surprenants.
Les séances de méditation ou de sophrologie, suivies de quelques exercices physiques vont mettre votre corps en action et apaisez votre mental. Ce sont les 2 conditions pour passer à l’action avec sérénité et confiance.
4/
Commencez en douceur et rassurez-vous
Si vous êtes bloqué(e) et terrifié(e), choisissez un premier objectif qui vous enthousiasme et qui n’est pas trop ambitieux.
Cela va vous
permettre de vous mettre en action et de roder votre état d’esprit et votre
organisation.
A la fin de chaque jour et de chaque semaine, faites un bilan de toutes les actions entreprises et ce qu’elles vous ont apporté de positif.
Attention, un résultat qui n’était pas celui prévu et planifié est porteur de positif dans tous les cas. Il est aussi un moyen de réajuster votre ou vos objectifs ce qui est très utile.
Utilisez la philosophie japonaise du KAIZEN : un petit pas après l’autre.
L’essentiel
est d’avancer, peu importe la vitesse.
5/
Acceptez que cela prenne du temps et que cela ne soit parfait dès le début
Vous n’êtes
pas obligé(e) d’être un(e) expert(e) pour vous lancer. Tout le monde a commencé
un jour et a acquis son expertise au fil du temps.
« Il vaut mieux fait que parfait ». Ca a d’ailleurs été ma devise quand j’ai lancé ce podcast, au début de l’année, et aujourd’hui, je ne peux qu’être fière d’avoir dépasser mes peurs et de pouvoir aider de nombreuses personnes ou au moins les inspirer.
Libérez-vous également de vos attentes et de celles des autres. Pas facile, je sais, mais tout ce que je vous ai déjà transmis et ce que je vais encore vous transmettre, va vous y aider.
Acceptez qu’il va y avoir une période de transition (la fameuse zone de panique) qui sera le prolongement de la zone d’apprentissage et qui va être, également, très formatrice et enrichissante.
6/ Faites-vous
accompagner
Je vous l’ai
déjà dit, à plusieurs reprises, « seul(e), on y arrive pas ».
Je ne veux pas dire que vous n’en êtes pas capable mais cela va vous demander beaucoup plus d’énergie et d’efforts.
« Seul(e), on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ».
Un coach, un thérapeute, un accompagnant spirituel aura une vision élargie et globale de votre situation. C’est normal puisqu’il n’est pas « la tête dans le guidon ».
Bien sûr, vous pouvez demander aussi à des proches mais je doute de leur pure objectivité et c’est normal. Ma plus jeune fille et mon fils concrétisent actuellement chacun un projet professionnel et franchement, je me limite à les encourager et les soutenir. Je pourrais les coacher puisque c’est mon métier mais je ne serais pas 100% objective, tout simplement parce que nous sommes trop proches.
Le professionnel que vous choisirez doit, d’ailleurs, garder constamment cette objectivité. Il n’est pas là pour influencer. Son rôle est de vous donner les moyens de garder la plus grande clarté dans votre projet et de vous aider à découvrir tout le potentiel que vous avez en vous. Mais c’est à vous d’activer ce potentiel pour aboutir à la concrétisation de votre projet.
7/ Travaillez
dans un espace de co-working
Parfois, rester chez soi peut être un frein et nous inciter à la procrastination car on laisse tout l’espace à nos peurs.
Le fait d’être entouré(e) de personnes en activité peut être un vrai moteur.
Vous serez entouré(e) de personnes qui vous transmettront une énergie de matérialisation qui vous aidera à passer à l’action.
Bien-sûr, il
faut dépasser le fameux syndrome de l’imposteur qui vous fait vous sentir « illégitime »
ou pas crédible face aux personnes présentes car vous n’avez pas encore fait
vos preuves. Mais que croyez-vous qu’ils étaient, il y a quelques mois ou
années ? Je ne peux pas croire que les « grands » de ce monde n’aient
jamais ressenti de la peur à chaque projet ou envie qu’ils ont eu envie de
concrétiser.
Pour les personnes qui ont un projet de changement de vie personnelle, il y a plein de lieux inspirants et qui peuvent vous apporter confiance et réconfort. En ce qui me concerne, je vais au Café Moustache, à Rouen, autant que je peux. C’est un bar à chats et je m’y sens tellement bien car c’est calme et la présence des chats m’inspire beaucoup. Les bibliothèques peuvent aussi être des lieux inspirants pour « travailler » sur notre projet de changement de vie et apaiser nos peurs.
D/
Conclusion
Bien souvent, la peur est un indicateur que vous êtes dans la bonne direction.
Plus nous avons de résistance, plus notre âme est appelée à s’élever si nous dépassons nos peurs.
Enfin, soyez vraiment indulgent avec vous-même et n’oubliez jamais que vous faites au mieux au moment où vous le faites.
Pour finir, j’ai
créé un mantra que j’avais envie de vous offrir :
« J’accueille mes peurs avec bienveillance et j’essaye de nouvelles choses pour rendre ma vie magique »
Alors, ça y est, vous avez fait votre travail d’introspection et
vous vous êtes fixé vos objectifs (actions) à réaliser.
Vous êtes très impatients de démarrer et plein de motivation.
Nous allons commencer à mettre en place des actions concrètes pour matérialiser ce changement dont on parle depuis si longtemps, qui nous fait rêver et nous stresse un peu aussi, soyons honnête !!!
Et, aujourd’hui, je vais vous parler des 2 outils magiques qui m’ont vraiment permis de concrétiser mon changement de vie et optimiser mon potentiel.
1/ Ma routine « bien-être » :
a/Qu’est-ce
que j’appelle une routine « bien-être » ?
Même si je n’aime pas trop le mot « routine », je dois avouer que les rituels, le matin et le soir, ont de vraies vertus équilibrantes et structurantes. Et si je commence par vous parler de ça, c’est parce que c’est vraiment un moyen simple et efficace pour vous permettre de vous donner les meilleures chances pour réussir votre projet et vous sentir motivé(e) jusqu’au bout.
Mes rituels sont très simples et peu nombreux. C’est la condition nécessaire si je veux qu’ils durent dans le temps.
Il faut que cela soit vos propres rituels. Vous pouvez vous inspirer d’autres personnes mais pensez toujours à vous demander si cela répond à vos envies et besoins. Ils doivent vous ressourcer et vous apporter tous les bienfaits que l’on peut espérer : réconfort, évacuation du stress, mise en forme et en confiance.
Le mieux est de commencer par des plages horaires de 30mn le matin et le soir. Vous pourrez toujours ajouter des activités en plus avec le temps mais ne partez pas avec quelque chose de trop long dès le début. 30mn, cela vous permet d’avancer votre réveil un peu mais pas trop si vous voulez faire rentrer ce moment POUR VOUS dans votre emploi du temps quotidien.
b/ La méthode « Miracle Morning »
Vous avez très certainement entendu parler du livre « Miracle
Morning » de Hal Elrod.
Il propose un acronyme pour retenir les différentes étapes ou
propositions : « S.A.V.E.R.S » :
S comme silence : méditation, prière, exercices de respiration
A comme affirmations : écrire ses affirmations positives dans votre cahier, tous les jours.
V comme visualisation : visualiser ses objectifs et la satisfaction, la fierté que l’on ressent alors.
E comme exercice physique
R comme (reading) lire
S comme (scribing) écrire
Cette méthode peut être une très bonne base tant que vous
l’adaptez à vous –même car, en aucun cas, il ne faut que cela aille à l’encontre
de vos besoins.
c/ Mon carnet de la lune
C’est le nom que j’ai donné à mon carnet qui reste au pied de mon lit et que je remplis matin et soir.
Dans mon « cahier de la lune », j’écris chaque matin : ➡ La date avec la phase de la lune ➡ Mes émotions du matin ➡ « j’ai besoin de… » en lien avec mes émotions du matin (peut-être le plus important car on néglige tellement ses propres besoins) ➡ Mon ou mes mantras
Et chaque soir :
➡ Mon ou mes émotions du soir
➡ Mes petits et grands bonheurs du jour
➡ Mes points de gratitude (ceux que je veux remercier pour
cette journée et ce que je veux honorer)
C’est mon petit rituel à moi, avec la méditation, les étirements et la lecture.
Pour la méditation, je teste actuellement l’application 7mind de Jonathan Lehmann qui propose des méditations guidées de 7mn environ. C’est très bien pour démarrer ou s’y remettre après une interruption. Mais les méditations guidées de Christophe André (You Tube ou en CD) restent, pour moi, le must !
Vous voyez, rien de compliqué mais je peux vous dire que, depuis que je fais cela, j’ai réussi à franchir de nombreuses étapes avec beaucoup plus de fluidité et de sérénité.
Vous pouvez aussi ne l’utiliser que la semaine et faire une pause
le week-end.
Je vous ai donné un aperçu de
ce qui était possible pour vous créer une routine « bien-être »
mais si vous cherchez sur internet ou dans des livres de développement
personnel, vous trouverez certainement plein d’autres bonnes idées.
Et posez-vous toujours ces 2 questions :
Est-ce que cela est bon pour moi ?
Est-ce que je peux m’y tenir à long terme ?
Vous verrez que vous deviendrez vite « accro » à votre routine car vous en sentirez les bienfaits assez rapidement.
2/ ma planification :
Dans la mesure du possible, allez-y progressivement, même si c’est un changement radical de vie.
Investissez dans un agenda papier ou sous un autre format (J’ai testé des agendas numériques mais je reste une grande adepte de l’agenda papier). Si vous trouvez également des blocs « semainier », ils seront un excellent complément. Vous pouvez les trouver dans le commerce ou les créer vous-même.
a/
La matrice d’Eisenhower
Je vais donc vous présenter la matrice d’Eisenhower dont je ne pourrais plus me passer aujourd’hui. Elle a vraiment révolutionné ma façon de m’organiser au quotidien.
Elle m’a permis de concrétiser efficacement mon changement de vie et m’a accompagnée pendant toute cette période de transition.
Cette matrice a été inspirée par une citation du Général Eisenhower, 34ème président des Etats-Unis d’Amérique qui aurait dit : « Ce qui est urgent est rarement important et ce qui est important est rarement urgent ».
Elle nous permet de prioriser nos tâches.
Je positionne dans la case « tâches urgentes et importantes », les actions que je vais programmer dans la journée à venir (au plus tard dans les 2-3 jours).
Ensuite, vient la case des « tâches urgentes et pas importantes » que je planifie dans la semaine.
Dans la case « tâches urgentes mais pas importantes », je mets toutes les actions à planifier dans la semaine mais que je peux déléguer. Cette matrice m’a appris, ENFIN, que l’on pouvait déléguer et que c’était même indispensable pour se ménager afin d’aller loin, très loin dans le processus de changement de vie.
J’ai légèrement modifié la dernière case « tâches non urgentes et non importantes » car je trouve que la proposition d’annuler les actions qui sont planifiées dans cette case n’est pas toujours judicieuse. La plupart du temps, ce sont des tâches que je programme à plus long terme (dans le mois qui suit ou encore plus loin dans le temps). Parfois, effectivement, je les annule mais pas systématiquement.
b/
Comment s’en servir ?
Une fois, tous vos objectifs secondaires ou actions listés :
Choisir un gros objectif avec des étapes contraignantes et un plus « light » avec des étapes stimulantes et motivantes.
Détailler chacun de vos objectifs en petites actions de 10 à 30mn (fractionner le plus possible car il est beaucoup plus facile, motivant et gratifiant de planifier et réaliser une multitude de petites actions successives plutôt qu’une grosse qui va nous inciter à procrastiner)
Positionner chacune de vos « petites » actions dans les 4 cases de la matrice d’Eisenhower.
Ensuite, prenez votre agenda ou semainier et planifiez les tâches des cases 1 (tâches urgentes et importantes) et 2 (tâches non urgentes mais importantes)
Pour la case 3 (tâches urgentes mais pas importantes), mettez le nom de la personne à qui vous déléguez chaque tâche et prévoyez de les informer
Pour la case 4 (tâches pas urgentes et pas importantes) : soit vous gardez cette liste et la consulter régulièrement pour vérifier si les tâches sont toujours nécessaires ou bien, vous les programmez dans les semaines à venir (Si au bout de 3 mois, la tâche n’a pas été réalisée, alors supprimez-la. Cela veut dire qu’elle n’est pas utile ou que vous êtes champion(ne) du monde de la procrastination !!!)
Voilà, vous avez votre programme de la semaine.
Ne chargez pas trop vos journées car les imprévus sont souvent au rendez-vous.
En ce qui me concerne, je réévalue les tâches chaque semaine en repartant de mon ancienne matrice d’Eisenhower et j’en refais une nouvelle.
Vous pouvez aussi la créer sur un tableau Veleda et la remettre à
jour chaque semaine.
Vous connaissez maintenant 2 actions magiques pour enclencher votre processus de changement de vie.
Je vous en présenterai d’autres, dans les épisodes suivants, mais vous verrez qu’en utilisant déjà ceux-ci, le changement va commencer à s’opérer avec une fluidité qui vous enthousiasmera.
Et n’oubliez pas de prendre soin de vous car vous êtes la meilleure personne pour le faire. Prévoyez-vous 1 ou 2 moments plaisir dans la journée ainsi que des pauses régulières.
Et, très important aussi, la récompense de fin de semaine : une sortie, un ciné, un repas au resto, un peu de shopping.
Je vous propose une sélection de livres et de films qui font du bien et c’est tellement important de se faire du bien.
Restez au chaud, prenez un bon thé et lovez-vous dans le canapé.
En route pour de jolies découvertes…
1/ « Tout
quitter » d’Anaïs Vanel, aux éditions Flammarion :
L’auteur
est une jeune femme qui travaillait dans l’édition et qui, un jour, décide de
tout plaquer. Elle quitte Paris, avec sa vie dans son petit berlingo, et
s’installe à Hossegor, dans les Landes, avec 2 projets en tête : écrire
son premier livre et apprendre le surf.
Lorsque
j’ai lu ce roman, j’avais l’impression qu’Anais venait me chercher, me prenait
par la main et me disait : « Tu vois ce n’est pas si difficile. Fais
simplement ce que tu aimes et tout ira bien ».
C’est
un livre « doudou » dans toute sa puissance.
Les
chapitres sont très courts. Les mots sont percutants et viennent réveiller des
émotions incroyables en nous. Parfois même, des émotions enfouies depuis la
petite enfance.
Elle
suit le rythme des saisons, nous reconnectant à cette nature si généreuse mais
qui, parfois, nous pousse, aussi, dans nos retranchements.
Mais
peu à peu, on sent bien cette reconnexion, cette réconciliation avec soi-même.
C’est
frais, c’est léger, c’est profond, c’est addictif. On ralentit vers la fin pour
que cela ne finisse pas et quand on referme le livre, on sait d’avance qu’on le
réouvrira très souvent.
Anaïs a lancé en début d’année, un atelier d’écriture sur Tipee. Vous trouverez tous les renseignements sur son compte instagram @anaisvanelanaisvanel ou sur Tipee ( https://fr.tipeee.com/anais-vanel ).
2/ « Une phrase peut tout
changer » – petite anthologie pour réenchanter le quotidien d’Anne
Ducrocq, aux éditions Flammarion :
Le
genre de livre que l’on a sur sa table de chevet et que l’on aime ouvrir, au
hasard des pages, pour piocher une jolie-phrase cadeau, comme ces petites
tirettes de notre enfance !
Il
rassemble des réflexions d’auteurs du monde entier, de toutes époques, sur des
thèmes comme « la voie de la vie quotidienne », « aller vers le
meilleur de soi-même » ou « être en relation ».
Chaque
citation ou phrase nous invite à la réflexion, l’introspection.
Vous
pouvez en recopier dans votre cahier et laisser aller votre plume pour exprimer
les émotions que cela éveille en vous.
Ce
joli livre relié sera un très joli cadeau à vous faire : La récompense à
votre première action accomplie dans cette démarche de changement de vie.
3/ « Imaginer
la pluie » de Santiago Pajares, aux éditions Acte Sud :
Un
livre précieux pour moi.
Je
l’ai acheté car je l’ai vu en vitrine de ma petite librairie de province. Sa
couverture et son titre m’ont littéralement appelée. Je ne savais absolument
pas de quoi cela parlait mais j’ai souvent ce rapport avec les livres. J’aime
RESSENTIR une attirance qui ne soit pas liée qu’au thème abordé. J’aime qu’il y
ait une sorte de magie entre lui et moi. Et c’est vraiment ce qui s’est passé
avec ce livre.
Et
lorsque je l’ai ouvert, j’ai compris, une fois de plus, que le hasard n’existe
pas.
Cela
raconte l’histoire d’Ionah qui signifie « colombe ». Il vit dans le
désert, seul et éloigné de tous, avec sa mère. On comprend très vite qu’il n’a
connu que cette vie-là, que sa mère le prépare à affronter le monde extérieur,
celui où les hommes vivent en communauté.
Il
n’en a pas du tout envie et n’en ressent pas le besoin, ni l’utilité.
Mais,
à la mort de sa mère, il n’a pas d’autres choix que de quitter ce lieu dans
lequel il se sentait bien et en sécurité.
Et
là, commence une aventure qui va le confronter à ses peurs, à ses croyances
limitantes, à ses désirs, à la vie dans toute sa rugosité et sa magnificence.
C’est
une magnifique fable sur notre désert intérieur et sur ce qui est réellement
indispensable à notre bonheur.
C’est
aussi un livre qui me rattache à ma chère Tunisie et aux magnifiques personnes
que j’y ai croisées. Ces personnes qui ont su, à travers un sourire, un regard,
me donner tellement d’amour et de confiance en la vie.
4/
« Wild » avec Reese Witherspoon :
C’est
un film adapté du livre autobiographique de Cheryl Strayed.
Un
« into the wild » au féminin.
Cheryl
est américaine. Après le décès de sa mère, elle sombre dans une dépression qui
la conduit à consommer de l’héroïne et à vivre plusieurs années d’errance. Son
couple est en péril. Sa vie n’a plus de saveurs.
Elle
prend alors une décision radicale : elle quitte tout, tourne le dos à son
passé et se lance, sans aucune expérience, dans une randonnée en solitaire de
1700km.
Elle
va vivre les pires moments de son existence mais aussi les plus beaux. Et tout
cela va la conduire à la plus belle des destinations : elle-même.
Elle
va devoir affronter ses peurs, dépasser ses propres limites, et aller puiser au
plus profond d’elle-même des ressources qu’elle n’imaginait même pas avoir.
On
ressent la puissance de cette histoire aussi bien à travers les paysages qui
sont époustouflants qu’à travers les émotions que l’actrice, Reese Witherspoon
a admirablement retranscrit.
Une
preuve de plus que nous portons en nous des trésors cachés et qu’il ne tient
qu’à nous de les révéler.
5/ « Forrest
Gump » avec Tom Hanks :
C’est
l’histoire d’un homme, Forrest Gump, qui traverse la 2ème moitié du
XXème siècle en vivant des expériences inédites liées à l’histoire des
Etats-Unis.
Il
est vraisemblablement porteur d’un handicap mais cela ne l’empêche pas de se
trouver au cœur d’événements historiques et d’en être, parfois, le
protagoniste.
Un
film que vous avez certainement tous déjà vu.
Mais
si je vous en reparle, ici, c’est que je trouve qu’il a toute sa place dans les
films inspirants lorsque l’on veut tout changer dans sa vie.
Contrairement
à beaucoup d’entre nous, il n’a pas choisi de tout changer dans sa vie. Et
pourtant, il vit cette situation, à plusieurs reprises, et il le vit bien.
Pourquoi ? Parce qu’il est constamment dans l’instant présent et vit
chaque moment comme sa maman lui a appris :
« La
vie, c’est comme une boite de chocolat. On ne sait jamais sur quoi, on va
tomber »
Et
il vit chaque aventure comme il déguste chaque chocolat : sans apriori et
avec la naïveté, la confiance et l’émerveillement du nouveau-né. Il est au plus
près de ce que la vie nous offre : la possibilité de transformer tout
obstacle en opportunité.
Sa
vie a été remplie d’épreuves en tout genre. Il les a acceptées, les a vécues
pleinement quoi qu’il arrive, en a retiré les meilleurs moments, a fait des
rencontres incroyables mais ce qui est le plus touchant, c’est ce bonheur qu’il
vibre à la dernière scène du film alors qu’il a perdu presque toutes les
personnes qui lui était chères.
6/ « Paul dans
sa vie », un film de Rémi Mauger :
C’est
un documentaire sur un homme incroyable : Paul Bedel.
Il
était agriculteur et vivait dans le Cotentin, avec ses 2 soeurs, près du cap de
la Hague. Il est décédé en 2018 à l’âge de 88 ans.
Paul
n’a jamais voulu changer quoi que ce soit dans sa vie et en 2000, il cultivait
comme il le faisait en 1950.
Chacune
de ses journées étaient rythmées par les mêmes activités. Les saisons, le lever
et couchers du soleil, les marées étaient ses seuls repères. Et les années se
suivaient, identiques les unes aux autres.
Et
Paul était le plus heureux des hommes ainsi.
Si
je vous parle de cet homme pour qui j’ai une profonde admiration, aujourd’hui,
ce n’est bien sûr pas parce qu’il a tout changé dans sa vie mais parce qu’il a
TOUJOURS vécu en accord avec ses besoins et ses valeurs.
Tout
changer dans sa vie a une raison d’être si l’on sent que c’est la seule
solution pour se réaligner avec qui l’on est vraiment. Mais si c’est seulement
pour mettre un peu plus de « fun » dans sa vie alors posez-vous la
question de la nécessité de votre démarche.
Paul
nous montre ce qui est vraiment important dans une vie et que rester intègre,
honnête avec soi-même est certainement la démarche la plus importante.
Alors,
je trouve que ce « film » nous permet de nous poser les bonnes
questions comme : « Qu’est-ce qui dans ma vie, aujourd’hui, me rend
heureu(x)se ? » « Suis-je prêt(e) à tout
chambouler ? » « Quelles sont les vraies raisons de cette envie
de changement radical ? »
Et les magnifiques paysages, les temps de silence, les regards de Paul sur la vie sont autant de raisons de se laisser embarquer dans ce joli voyage où le temps est suspendu.
Vous trouverez de nombreux livres sur la vie de Paul et sa philosophie.
Je vous lis des extraits de chacun des 3 livres dans le podcast « Une année magique pour tout changer » (Deezer, Spotify, Apple podcast et dans la rubrique « podcast » du site) et je vous parle avec plus de précisions de chacun de mes coups de coeur.
Je vous souhaite de beaux moments de lecture et de visionnage mais surtout faites des provisions de bonheur et d’inspiration car c’est toujours réconfortant.
Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur nos objectifs.
C’est vraiment une étape essentielle qu’il ne faut vraiment pas négliger. Toute la réussite de votre projet de changement de vie en dépend et surtout le déroulement de cette transition.
Mais rassurez-vous, nous allons vous guider et vous expliquer comment faire en détail.
1/ Quelques points importants avant de démarrer :
Acceptez que ces étapes de préparation prennent du temps. L’avantage de cela : avoir des bases (fondations) les plus solides possibles. Si vous ne l’avez pas encore fait, faites une pause dans cet épisode et allez faire les exercices proposés dans l’épisode n°3.
Optimisez votre énergie.
Fixez-vous les BONS objectifs. C’est-à-dire, les VOTRES et pas ceux de votre conjoint ou conjointe, de vos parents, de votre patron, de la société d’une manière générale.
Nietzsche a dit : « Celui qui a un pourquoi qui le fait
vivre peut supporter tous les comment »
2/ La méthode SMART
Il y a une multitude de méthodes pour établir ses objectifs.
Une des plus connues est la méthode SMART (qui veut dire « intelligent »
en anglais).
Elle a été inventée par Peter Drucker en 1954. Elle n’était pas
présentée ainsi à l’époque (avec les initiales « SMART »).
Chaque lettre du mot SMART correspond à une étape :
S : spécifique : clairement défini
Mesurable : que l’on peut quantifier
Atteignable, acceptable, ambitieux : qui soit possible à
réaliser
Réaliste : qui ne soit pas utopique
Temporaire : qui soit planifié dans le temps
Cette méthode est intéressante mais elle a ses limites et comme toute
méthode, elle a été tellement réinterprétée qu’elle en a perdu son sens et son
efficacité d’origine.
3/ Ma méthode
Lorsque j’étais infirmière, je me devais d’être très organisée car je n’avais droit ni à l’erreur, ni aux oublis. Fixer les bons objectifs rentraient dans le cadre de ma démarche de soins pour chacun de mes patients.
Je vous propose donc de vous inspirer de ma méthode pour vous fixer les bons objectifs.
Elle a un côté pratique et concret. On fonctionne étape par étape et on revient à la base : NOS BESOINS pour voir à quel niveau, ils sont perturbés.
Ensuite, à chaque BESOIN PERTURBÉ,
on se donne un OBJECTIF PRINCIPAL. Ensuite, on liste tous les OBSTACLES ce qui
nous empêche d’atteindre cet objectif principal.
Puis, à chaque obstacle, on cherche une ou plusieurs solutions que
l’on appellera OBJECTIFS SECONDAIRES ou ACTIONS.
On peut faire un tableau :
BESOIN PERTURBÉ
OBJECTIF PRINCIPAL
OBSTACLES
ACTIONS (objectifs secondaires)
Ou une Mind-Map :
Ca, c’est le joli modèle pour que vous voyez bien comment ça fonctionne mais, pour vous décomplexer, je vais vous présenter mes vraies Mind-Map…
4/ Un exemple concret
Je prends, comme exemple, mon besoin perturbé au niveau de mon alimentation. J’ai une colite chronique (un équivalent de maladie de Crohn) qui se réveille de temps à autre. Mon BESOIN PERTURBÉ est alimentation non adaptée.
Mon OBJECTIF PRINCIPAL est de m’alimenter
sainement.
Ensuite, je commence par lister tous les OBSTACLES à la bonne réalisation
de ce besoin et je trouve ce qui pourrait rétablir le juste équilibre (ACTIONS) :
Difficulté à me motiver : soutien
auprès d’un professionnel – Proposer à mes enfants de faire ce challenge avec
moi.
Multitude d’informations qui me perdent et me démotivent : sélectionner le livre qui me motive le plus et m’en
tenir à celui-ci
Difficultés à trouver du temps pour cuisiner : m’organiser pour cuisiner 1 jour sur 2 – Proposer aux
enfants de prendre le relai.
Difficultés à faire les courses dans différents endroits (temps) : acheter tous les ingrédients de base et faire une liste
pour prévoir le renouvellement par grosse quantité (par correspondance).
Gourmandise : m’accorder 3
plaisirs gourmandises et ne jamais dépasser 1 par jour.
Habitudes alimentaires bien ancrées : Partir à la découverte de nouveaux aliments, nouvelles
recettes – faire des semaines à thème – Ne jamais chercher à remplacer un
aliment par un substitut (trop souvent décevant et me conduit à craquer !)
Peur des conséquences sur ma vie sociale : proposer d’amener un plat ou le dessert lorsque je suis
invitée et surprendre positivement mes amis
Une fois toutes les actions posées, il est alors indispensables de
les rendre les plus précises possibles.
Pour cela, on peut utiliser la règle des 5W des journalistes : what (Quoi) ? Who (Qui) ? Where (Où) ? When (Quand) ? Why (Pourquoi) ?…à laquelle, je rajoute How (comment) ?
Vous n’êtes pas obligé(e) de trouver une réponse à chacune des
questions mais si vous les passer en revue, vous êtes sûr(e)s de ne rien
oublier.
Si je prends l’objectif de me faire soutenir par un professionnel.
Il faut que je choisisse le domaine d’expertise de cette personne, la fréquence
de mes RV, mon budget et les indicateurs qui me permettront de définir si cet
accompagnement m’apporte le soutien recherché (par exemple : ma
motivation, les changements alimentaires que j’ai réussi à effectuer et mon
état de santé et d’énergie).
Mon objectif final est donc : trouver un naturopathe dans ma région, pour un RV tous les mois, avec un budget de 60 euros/mois. Si au bout de 3 séances, je n’ai pas de points positifs concernant les changements alimentaires que j’ai fait, mon état de santé, d’énergie, ma motivation, je réévalue mon besoin et donc mon objectif.
5/ Et après
Avouez qu’à partir de là, il est très simple de fractionner ses
actions pour les concrétiser dans la matière et dans le temps, et les organiser.
Ce sera la prochaine étape.
Si vous avez besoin d’aide, n’oubliez pas que Néophim et moi-même,
sommes là, prêts à vous soutenir dans cette étape indispensable.
Aujourd’hui, 10 janvier 2020, à 20h20 (heure française), c’est la Pleine Lune.
Une pleine lune avec une éclipse pénombrale. C’est-à-dire que la lune passe dans la zone de pénombre (et non la zône d’ombre comme cela peut se produire dans une éclipse classique) créée par la Terre éclairée par le soleil.
Nous ne verrons donc pas l’éclipse mais nous la sentons. Elle nous envoie de très fortes et puissantes énergies.
Une pleine lune dans le signe du Cancer qui est le signe de l’émotionnel, du relationnel, de la famille, de l’intuition. C’est donc le moment ou jamais de se reconnecter à notre nature profonde, à notre intériorité, à nos besoins, à nos points d’ancrage (vous savez les choses qui nous font du bien et dont je vous ai parlées dans l’épisode n°2)…face à un extérieur inquiétant, insécurisant.
La particularité de cette pleine lune est double :
L’éclipse dont je viens de vous parler, qui amplifie ses effets et qui vient clore un cycle d’éclipses (éclipse annulaire du soleil le 26 décembre 2019)
Son opposition au Soleil mais aussi à Mercure, Pluton et Saturne.
En effet, dans 2 jours, le 12 janvier, Saturne et Pluton vont être en alignement parfait ce qui est très rare car ce sont des planètes très lentes. C’est d’ailleurs pour cela que nous ressentons déjà les effets de cette conjonction : Elle active la libération de nos shémas répétitifs, de nos blocages, de nos croyances limitantes.
C’est un processus énergétique très intense et que l’on résiste ou pas, il va se produire une transformation.
Toute notre énergie est concentrée sur cette dynamique de déconstruction/reconstruction.
Et, cerise sur le gâteau, le noeud sud et Jupiter sont aussi en Capricorne. Ce qui réactive tout ce qui nous a blessé et malmené dans le passé.
Alors comment faire pour sortir « indemne » de ce festival d’énergies cosmiques qui nous bouscule ?
Accueillir cette transformation avec confiance et sérénité et en acceptant que cela soit TEMPORAIREMENT inconfortable à travers les émotions fortes que l’on ressent.
Accepter de révéler notre vérité profonde, d’abord à soi-même. Attendre encore un peu pour la révéler aux autres. S’y préparer tout en douceur.
Ne pas oublier que tout ce que l’on vit en ce moment, c’est pour aller vers une vraie transformation, une vraie guérison.
Conclure tout ce qui n’est plus utile et bon pour nous (situations et relations)
Ecouter son intuition +++
Méditer
Lovez-vous dans votre canapé, au calme
Cocoonez-vous : bain, livre, musique…no limit !!!
Penser à manger des aliments qui vous donnent une bonne énergie (plutôt du cru)
Prenez soin de votre sommeil
Profitez-en pour faire les exercices que je vous propose dans l’épisode 3, à ressortir la liste de ce qui vous fait du bien.
Ancrez-vous et vivez l’instant présent (pas de projections à long terme dans le futur, ni de retour dans le passé)
Et posez-vous, avec beaucoup de bienveillance, les 2 questions suivantes : QU’EST-CE QUE JE DOIS ABANDONNER ? QU’EST-CE QUE JE VEUX CREER ET NOURRIR COMME PROJETS ?
L’idée est de laisser le passé derrière soi et commencer à préparer nos nouveaux projets. C’est la période pour écouter (toujours avec une énorme bienveillance envers nous-mêmes) nos peurs, de dépasser nos croyances limitantes tout en nous concentrant sur nos points forts et en nous appuyant sur ces énergies, certes très « remuantes » mais aussi suffisamment puissantes pour nous donner l’impulsion nécessaire pour vivre cette transformation salvatrice.
Néophim et moi-même vous envoyons plein de douceur et d’amour pour adoucir ces moments puissants et intenses.
Cette étape est essentielle car elle va matérialiser vos
objectifs.
C’est donc important de ne pas la négliger et de ne pas vouloir aller trop vite.
1) Pas pour tout
le monde
Tout le monde ne peut pas concrétiser un changement de vie radical
et cela est tout à fait normal. Pour certains, ce ne sera pas le bon moment. Il
vaudra mieux, pour eux, de se laisser le temps pour être dans les meilleures
dispositions possibles. Pour d’autres, ce n’est tout simplement pas leur karma.
Je veux dire, par là, que leur chemin de vie ne nécessite pas de grands
changements mais est plutôt basé sur une certaine homogénéité, une certaine
régularité. C’est ainsi et il n’y a aucun jugement à porter.
Chacun sa route, chacun son chemin.
Chacun son rêve, chacun son destin…comme le chantait Tonton David
en 1996 !
2) Une question
de courage ?
D’ailleurs, toutes les personnes qui ont vécu un changement
important dans leur vie, vous le diront, ce n’est pas une question de courage…du
moins pas tel qu’on le pense. Parce que si l’on prend la racine étymologique du
mot « courage », cela vient du mot latin « cor » qui veut
dire « cœur ». Et donc, on peut se dire qu’avoir du « courage »,
c’est savoir « écouter son cœur ». Du coup, les personnes qui ne
choisissent pas de changer de vie ou qui renoncent, ont aussi du courage si c’est
leur cœur qui leur dicte cette décision.
3) Changer soi ou
les autres ?
Ce qui est également important à savoir, c’est que vous ne pouvez
pas changer les autres.
Si vous souhaitez changer une situation où vous n’êtes pas seul(e)
en cause, vous ne pourrez travailler que sur vous-même. Bien sûr, cela n’exclut
pas le dialogue et les compromis (toujours dans le respect des besoins et
valeurs de l’autre et de soi-même). Mais j’ai si souvent constaté que le fait
de réajuster mon comportement, à travers un changement de vie, avait des
conséquences sur mon entourage et que ceux-ci opéraient également un changement,
à leur propre rythme. Et que c’était beaucoup plus efficace que de leur DIRE ce
que l’on attendait d’eux.
4) Changer une
situation ? Oui, mais…
La plupart du temps, lorsque l’on envisage un changement de vie,
cela part d’une ou plusieurs situations qui nous mettent dans un inconfort
profond. On veut à tout prix que cela cesse. Alors, on va tout faire pour
modifier cette situation. Et, très souvent, on va se limiter à ça. Le problème
est que, derrière cette situation inconfortable, se cache, en nous, une
croyance, une blessure, une peur ou un blocage qui nous ont fait adopter une
attitude qui nous nuit. Si l’on change uniquement la situation sans travailler
sur nous-mêmes, on a de grands risques de répéter les expériences inconfortables
ou toxiques.
Alors, je vous propose un moment d’introspection afin d’avoir une « carte »
claire et précise de vous-même et de vous donner toutes les chances que le
processus de changement aboutisse et soit vraiment positif.
Je vous suggère également de refaire cette étape à différents
moments de votre transition. Car un changement de vie peut entrainer des changements
de valeurs, de besoins, d’objectifs.
Alors, c’est parti pour un tour complet de vous-même !!!
5) Un bilan
complet avant de se lancer
Qui suis-je ?
(Répondez à ce questionnaire le plus spontanément possible)
Je me vois comme quelqu’un de…
J’essaie parfois d’être…
Je ne me vois pas du tout comme
quelqu’un de…
Les autres ont raison quand ils disent
de moi que…
Je trouve difficile de…
Les autres se trompent sur moi quand
ils pensent que…
Je suis triste quand…
Je suis en colère quand…
Je rêve de…
Je me sens mal lorsque…
J’ai peur de…
Je ne me sens pas vraiment accepté
quand…
En ce moment, j’ai surtout besoin de…
Toutes ces questions vont, peut-être
vous paraître simplistes et pourtant, je vous assure qu’à chaque fois que je
les ai proposées à des élèves ou à des clients, ils ont toujours eu des
hésitations sur une ou plusieurs questions. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Que l’on pense se connaitre mais que nous avons besoin quand même de certaines
précisions sur la mystérieuse personne que nous sommes pour nous-mêmes !
Ce questionnaire peut déjà vous faire
ressortir ou vous confirmer certains aspects que vous souhaitez changer.
Mes besoins et mes valeurs
La différence entre les besoins et les
valeurs n’est pas toujours évidente.
Un besoin est une chose que l’on considère comme nécessaire, voire
indispensable. Cela part des besoins de base comme manger, dormir, se laver…jusqu’aux
besoins plus élaborés comme apprendre, transmettre, trouver du temps pour vivre
ma spiritualité, méditer, faire du sport…
Une valeur est une chose que l’on considère comme importante et pour
laquelle on est prêt(e) à se « battre ». Les plus connues sont
l’amour, la fidélité, le partage, la générosité, l’honnêteté…
Parfois, un besoin peut être également une valeur comme, par exemple, la
liberté.
Dans tous les cas, il est indispensable de connaitre ses besoins et ses
valeurs car si on ne les respecte pas, il n’est pas possible de se sentir
aligné(e) et épanoui(e) dans notre vie. D’ailleurs, il y a un signe révélateur :
si on accomplit quelque chose qui ne correspond pas à nos valeurs ou à nos
besoins, on va le faire mais sans que cela « vibre en nous ».
Il est possible d’avoir des valeurs et des besoins qui diffèrent entre
la vie personnelle et professionnelle. Si votre changement de vie concerne un
projet professionnel, faites alors 2 listes si nécessaire.
Vous trouverez des listes de besoins et valeurs sur internet ou sur
notre compte instagram « nathalie.neophim » dans la rubrique « besoins
et valeurs » dans les stories à la une.
Vous pouvez vous baser sur des expériences vécues pour les définir.
Si cet exercice est trop difficile, n’hésitez pas à vous faire aider pas
un coach.
Une fois que ceux-ci sont bien définis, apprenez-les par cœur pour vous
les remémorer régulièrement. Et pensez à réajuster en cours de route.
6) Je définis les
paramètres que je veux changer
Une fois que l’on a fait ce travail d’introspection, on prend chaque
paramètre de sa vie (couple, enfants, santé, travail, lieu de vie,
épanouissement personnel, quête personnelle, spiritualité…) et l’on se pose la
question suivante :
« Est-ce que tel besoin, telle valeur, est respecté(e) dans ma vie de couple, dans ma vie de parents, dans mon travail, avec mes amis et collègues, sur mon lieu de vie, par moi-même… ?».
Ainsi, vous allez voir apparaitre tout ce qu’il serait bon de changer
pour retrouver un équilibre dans votre vie et pour réaliser votre ou vos rêves.
Pour parfaire ce bilan, mettez à la fin ce vers quoi vous voulez aller :
le fameux but qui vous fait tant rêver.
Je vous le répète : ne négligez pas cette étape.
Je me suis, à plusieurs reprises, donnée l’illusion de changer de vie mais je changer juste la situation et les acteurs…tout simplement parce que je ne prenais jamais le temps de me poser et de faire ce travail d’introspection.
Alors, à vos cahiers, et profitez de ce moment avec vous-même !