Je suis prêt(e) mais j’ai peur

Votre plan d’action pour les jours et les semaines à venir est prêt.

Vous avez suivi toutes ou certaines de mes suggestions.

Vous êtes sur le bord du plongeoir, prêt(e) à sauter dans le grand bain et…vous bloquez !

C’est NOR-MAL et c’est même bon signe.

Cela veut dire que vous n’avez jamais été aussi près de votre rêve. Mais la transition fait toujours un peu peur.

A/ La zone de panique

En route vers la zone magique

Laissez-moi vous parler de la zone de panique.

Imaginez une cible avec des cercles concentriques.

Au milieu, vous avez la zone de confort, celle où vous vous sentez super détendu(e) et à l’aise. Celle où vous vivez la plupart du temps.

Ensuite, vous avez la zone d’apprentissage qui est la première étape de tout changement de vie et de réalisation de projet.

Lorsque l’on a acquis toutes les connaissances nécessaires à tout projet, alors on arrive dans la zone de panique…oui, vous y êtes. C’est celle où, effectivement, vous êtes prêt(e) à sauter mais où vos peurs vous retiennent (et si…et si…et si…).

Savez-vous dans quelle zone vous allez atterrir dans tous les cas : dans la zone magique !!!

Ca fait rêver et ça motive, non ?

La jolie plage du cap Angela (Tunisie) dont je vous parle dans le podcast…ma zone magique à moi !

Alors, oui, j’en vois déjà qui vont me dire : « Et si je me plante, qu’est-ce qu’il y a de magique ? ».

Et bien, en essayant, vous aurez déjà appris à dépasser vos peurs, à déconstruire les croyances limitantes qui les entretenaient. Vous vous serez prouvé à vous-même que vous n’êtes pas vos peurs, que vous êtes une personne courageuse et déterminée.

Si le résultat n’est pas celui que vous aviez prévu, alors vous aurez l’expérience pour en tirer les bonnes conclusions et redémarrer avec de nouvelles informations et connaissances.

De très nombreux chefs d’entreprises ont échoué de nombreuses fois avant de connaitre la rentabilité. Pensez-vous que Einstein a découvert le principe de le relativité au premier coup de crayon ? Moi-même, j’échoue encore régulièrement, mais j’ai tellement appris de toutes ces « erreurs ».

D’ailleurs, j’adore l’expression « Je me plante » parce que cela sous-entend que quelque chose va « pousser » à partir de ce « plantage » !!!

Toutefois, si votre peur est tenace, assurez-vous quand même que vous êtes bien passé(e)s par la phase d’apprentissage et que celle-ci a été suffisante pour vous lancer.

B/ « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? »

Ce matin, avant de préparer le script de ce podcast, je me suis fait un tirage d’oracle. Et j’ai tiré la carte de la « guerrière »…quel heureux « hasard », n’est-ce pas ??? Et le message qui allait avec cette carte était « Et si vous n’aviez pas peur, que feriez-vous ? ».

Je vous laisse réfléchir à cette belle et inspirante question.

Et il y en a une autre qui m’est venue spontanément : « Et si vous aviez peur, que ne feriez-vous pas ? ».

Je suis sûre que, comme moi, vous n’avez pas envie de laisser votre rêve s’évanouir et disparaitre à tout jamais.

« Il vaut mieux des remords plutôt que des regrets ». Vous avez tous entendu cet adage. Bon, clairement, je ne suis pas convaincue que cela soit plus confortable de ressentir des remords plutôt que des regrets. Mais, au moins, on a la satisfaction, comme je vous l’ai dit, tout à l’heure, d’avoir agi et dépasser nos propres limites.

Vivre sa vie en suivant les appels de son cœur et de son âme ne veut pas dire que tout va être facile et confortable mais par contre, cela vous garantit une vie authentique, riche et pleine.

Je vais tenter de vous transmettre ce qui m’aide quand je suis au bord du plongeoir et que, comme vous, je recule de quelques pas.

C/ Mes trucs et astuces pour « sauter dans le grand bain »

1/ « Mes peurs ne sont pas MOI » 

Quand vous êtes né(e), vous n’aviez pas peur. Vous ne connaissiez pas ce sentiment mais vous l’avez intégré lorsque vous avez entendu les premiers « attention, c’est dangereux », « attention, tu vas te faire mal »…et aussi à travers toutes les croyances inculquées par votre entourage et par la société. Peu à peu, vous vous êtes identifié(e)s à ces peurs alors qu’elles ne vous appartiennent pas.

La société nous impose très souvent sa vision de la réussite et de l’échec. D’ailleurs, c’est notre mental, influencé par cette société, qui donne l’appellation « échec » à ce que notre âme, notre cœur appelle « expérience ».

2/ Des exercices réconfortants

Je vais vous proposer 3 exercices à faire dans votre cahier afin de les relire dès que la peur vous bloque.

Vous pouvez tous les faire ou n’en choisir qu’un qui résonne en vous.

  • Le premier consiste à faire une liste de toutes nos réussites. Attention, aucune censure. Il n’y a pas de petites ou grandes réussites. Le gâteau au chocolat qui a régalé vos enfants est une réussite même s’il n’était pas des plus esthétiques. Vous avez rendu des personnes heureuses avec et ça, ça compte, croyez-moi.

Il n’y a pas de limites dans le temps, non plus. Souvenez-vous de ce que vous faisiez de bien lorsque vous étiez petit.

Remplissez le plus de lignes, de pages possibles sur votre cahier.

Et lisez-les et relisez-les…Oui, vous êtes capables de belles choses, de très belles choses et de réussir même, parfois, sans chercher à le faire.

  • Pour le deuxième exercice, choisissez une situation où vous considérez avoir échoué et chercher TOUT ce que vous avez appris GRACE à cet échec. Considérez-vous toujours cette tentative comme un échec ? Ne serait-ce pas plutôt une expérience qui vous appris sur vous, sur les autres, sur la société et qui vous as construit(e) ? Seriez-vous la personne que vous êtes si vous n’aviez pas vécu cette expérience ?
  • Repensez à un moment où vous avez eu peur, voire très peur, et où cela a, finalement, débouché sur une magnifique expérience. Racontez tout dans votre cahier : la situation, les étapes, chacun de vos ressentis du début à la fin et le sentiment qui vous a envahi lorsque vous avez abouti à la concrétisation de votre projet, petit ou grand.

3/ Mon énergie va être déterminante dans cette étape

C’est là que la mise en place de votre routine bien-être va être déterminante.

Vous ne verrez jamais un sportif se lancer dans une compétition sans un entrainement quotidien. C’est pareil pour nous.

Premier point : la méditation. Elle va être ce moment où vous allez pouvoir vous recentrer sur vous-même et sur vos objectifs de cœur.

L’activité physique également.

La sophrologie est aussi un formidable outil pour travailler sur nos peurs, nos blocages et nos croyances limitantes. La plupart du temps, en 2 ou 3 séances, on note déjà des progrès surprenants.

Les séances de méditation ou de sophrologie, suivies de quelques exercices physiques vont mettre votre corps en action et apaisez votre mental. Ce sont les 2 conditions pour passer à l’action avec sérénité et confiance.

4/ Commencez en douceur et rassurez-vous

Si vous êtes bloqué(e) et terrifié(e), choisissez un premier objectif qui vous enthousiasme et qui n’est pas trop ambitieux.

Cela va vous permettre de vous mettre en action et de roder votre état d’esprit et votre organisation.

A la fin de chaque jour et de chaque semaine, faites un bilan de toutes les actions entreprises et ce qu’elles vous ont apporté de positif.

Attention, un résultat qui n’était pas celui prévu et planifié est porteur de positif dans tous les cas. Il est aussi un moyen de réajuster votre ou vos objectifs ce qui est très utile.

Utilisez la philosophie japonaise du KAIZEN : un petit pas après l’autre.

L’essentiel est d’avancer, peu importe la vitesse.

5/ Acceptez que cela prenne du temps et que cela ne soit parfait dès le début

Vous n’êtes pas obligé(e) d’être un(e) expert(e) pour vous lancer. Tout le monde a commencé un jour et a acquis son expertise au fil du temps.

« Il vaut mieux fait que parfait ». Ca a d’ailleurs été ma devise quand j’ai lancé ce podcast, au début de l’année, et aujourd’hui, je ne peux qu’être fière d’avoir dépasser mes peurs et de pouvoir aider de nombreuses personnes ou au moins les inspirer.

Libérez-vous également de vos attentes et de celles des autres. Pas facile, je sais, mais tout ce que je vous ai déjà transmis et ce que je vais encore vous transmettre, va vous y aider.

Acceptez qu’il va y avoir une période de transition (la fameuse zone de panique) qui sera le prolongement de la zone d’apprentissage et qui va être, également, très formatrice et enrichissante.

6/ Faites-vous accompagner

Je vous l’ai déjà dit, à plusieurs reprises, « seul(e), on y arrive pas ».

Je ne veux pas dire que vous n’en êtes pas capable mais cela va vous demander beaucoup plus d’énergie et d’efforts.

« Seul(e), on va plus vite. Ensemble, on va plus loin ».

Un coach, un thérapeute, un accompagnant spirituel aura une vision élargie et globale de votre situation. C’est normal puisqu’il n’est pas « la tête dans le guidon ».

Bien sûr, vous pouvez demander aussi à des proches mais je doute de leur pure objectivité et c’est normal. Ma plus jeune fille et mon fils concrétisent actuellement chacun un projet professionnel et franchement, je me limite à les encourager et les soutenir. Je pourrais les coacher puisque c’est mon métier mais je ne serais pas 100% objective, tout simplement parce que nous sommes trop proches.

Le professionnel que vous choisirez doit, d’ailleurs, garder constamment cette objectivité. Il n’est pas là pour influencer. Son rôle est de vous donner les moyens de garder la plus grande clarté dans votre projet et de vous aider à découvrir tout le potentiel que vous avez en vous. Mais c’est à vous d’activer ce potentiel pour aboutir à la concrétisation de votre projet.

7/ Travaillez dans un espace de co-working

Parfois, rester chez soi peut être un frein et nous inciter à la procrastination car on laisse tout l’espace à nos peurs.

Le fait d’être entouré(e) de personnes en activité peut être un vrai moteur.

Vous serez entouré(e) de personnes qui vous transmettront une énergie de matérialisation qui vous aidera à passer à l’action.

Bien-sûr, il faut dépasser le fameux syndrome de l’imposteur qui vous fait vous sentir « illégitime » ou pas crédible face aux personnes présentes car vous n’avez pas encore fait vos preuves. Mais que croyez-vous qu’ils étaient, il y a quelques mois ou années ? Je ne peux pas croire que les « grands » de ce monde n’aient jamais ressenti de la peur à chaque projet ou envie qu’ils ont eu envie de concrétiser.

Pour les personnes qui ont un projet de changement de vie personnelle, il y a plein de lieux inspirants et qui peuvent vous apporter confiance et réconfort. En ce qui me concerne, je vais au Café Moustache, à Rouen, autant que je peux. C’est un bar à chats et je m’y sens tellement bien car c’est calme et la présence des chats m’inspire beaucoup. Les bibliothèques peuvent aussi être des lieux inspirants pour « travailler » sur notre projet de changement de vie et apaiser nos peurs.

D/ Conclusion

Bien souvent, la peur est un indicateur que vous êtes dans la bonne direction.

Plus nous avons de résistance, plus notre âme est appelée à s’élever si nous dépassons nos peurs.

Enfin, soyez vraiment indulgent avec vous-même et n’oubliez jamais que vous faites au mieux au moment où vous le faites.

Pour finir, j’ai créé un mantra que j’avais envie de vous offrir :

« J’accueille mes peurs avec bienveillance et j’essaye de nouvelles choses pour rendre ma vie magique »

2 réponses sur “Je suis prêt(e) mais j’ai peur”

    1. Bonjour Clara.
      Merci beaucoup pour votre message qui me touche beaucoup. Je suis heureuse de vous accompagner dans vos temps de marche. Je suis une grande marcheuse aussi. C’est un vrai temps pour soi.
      Je vous souhaite la bienvenue dans notre petit univers doux et bienveillant.
      Très belle journée à vous.

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